Post on 26-Mar-2021
2007
ESC Rennes School of business Florian BAPTISTE Promotion 14 Rédigé sous la direction de Hadj BARKAT
[ LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] Mémoire de fin d’études 28 septembre 2007
2007
ESC Rennes School of business Florian BAPTISTE Promotion 14 Rédigé sous la direction de Hadj BARKAT
[ LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] Mémoire de fin d’études 28 septembre 2007
2007
ESC Rennes School of business Florian BAPTISTE Promotion 14 Rédigé sous la direction de Hadj BARKAT
[ LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] Mémoire de fin d’études 28 septembre 2007
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 1
Le web 2.0 est il une évolution ou une révolution du web 1.0 ?
Mémoire de fin d’études
Florian BAPTISTE
Promotion 14
28 septembre 2007
Rédigé sous la direction de Hadj BARKAT
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 1
Le web 2.0 est il une évolution ou une révolution du web 1.0 ?
Mémoire de fin d’études
Florian BAPTISTE
Promotion 14
28 septembre 2007
Rédigé sous la direction de Hadj BARKAT
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 1
Le web 2.0 est il une évolution ou une révolution du web 1.0 ?
Mémoire de fin d’études
Florian BAPTISTE
Promotion 14
28 septembre 2007
Rédigé sous la direction de Hadj BARKAT
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 2
FICHE MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
Document à insérer au début du MFE Nom et Prénom de l’étudiant : BAPTISTE Florian
Formation : Programme Grande Ecole 3ème année
Si le mémoire est la suite d’un stage :
Dates du stage :
ENTREPRISE : ............................................................................................. Adresse : ....................................................................................................... ....................................................................................................................... Tél.........................................................Pays : .............................................. Secteur d’activité :..........................................................................................
TITRE DU MEMOIRE :
.Le web 2.0 est il une révolution ou une évolution du web 1.0 ?
Nombre de pages : 64....................................................................................... Nombre d’exemplaires remis à l’ESC : 2.......................................................... Date de remise de mémoire : 28 septembre 2007...........................................................................
Annexes : OUI NON
Confidentialité : OUI si oui, durée :................. NON
THEME DU MEMOIRE : (3 à 5 lignes) Ce mémoire étudie la véritable nature du web 2.0 en le comparant avec ce que l’on appelle le web 1.0.
Il s’agit d’une analyse du web 2.0 ainsi que d’une recherche sur les différents modèles économiques qui
font et définissent le web collaboratif. Nous cherchons également ici à mettre en avant l’aspect
révolutionnaire ou non du web 2.0.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 2
FICHE MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
Document à insérer au début du MFE Nom et Prénom de l’étudiant : BAPTISTE Florian
Formation : Programme Grande Ecole 3ème année
Si le mémoire est la suite d’un stage :
Dates du stage :
ENTREPRISE : ............................................................................................. Adresse : ....................................................................................................... ....................................................................................................................... Tél.........................................................Pays : .............................................. Secteur d’activité :..........................................................................................
TITRE DU MEMOIRE :
.Le web 2.0 est il une révolution ou une évolution du web 1.0 ?
Nombre de pages : 64....................................................................................... Nombre d’exemplaires remis à l’ESC : 2.......................................................... Date de remise de mémoire : 28 septembre 2007...........................................................................
Annexes : OUI NON
Confidentialité : OUI si oui, durée :................. NON
THEME DU MEMOIRE : (3 à 5 lignes) Ce mémoire étudie la véritable nature du web 2.0 en le comparant avec ce que l’on appelle le web 1.0.
Il s’agit d’une analyse du web 2.0 ainsi que d’une recherche sur les différents modèles économiques qui
font et définissent le web collaboratif. Nous cherchons également ici à mettre en avant l’aspect
révolutionnaire ou non du web 2.0.
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FICHE MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
Document à insérer au début du MFE Nom et Prénom de l’étudiant : BAPTISTE Florian
Formation : Programme Grande Ecole 3ème année
Si le mémoire est la suite d’un stage :
Dates du stage :
ENTREPRISE : ............................................................................................. Adresse : ....................................................................................................... ....................................................................................................................... Tél.........................................................Pays : .............................................. Secteur d’activité :..........................................................................................
TITRE DU MEMOIRE :
.Le web 2.0 est il une révolution ou une évolution du web 1.0 ?
Nombre de pages : 64....................................................................................... Nombre d’exemplaires remis à l’ESC : 2.......................................................... Date de remise de mémoire : 28 septembre 2007...........................................................................
Annexes : OUI NON
Confidentialité : OUI si oui, durée :................. NON
THEME DU MEMOIRE : (3 à 5 lignes) Ce mémoire étudie la véritable nature du web 2.0 en le comparant avec ce que l’on appelle le web 1.0.
Il s’agit d’une analyse du web 2.0 ainsi que d’une recherche sur les différents modèles économiques qui
font et définissent le web collaboratif. Nous cherchons également ici à mettre en avant l’aspect
révolutionnaire ou non du web 2.0.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 3
ATTESTATION SUR L’HONNEUR Document à insérer au début du MFE
Je soussigné(e), ............................................................................, atteste sur l’honneur que ce Mémoire de Fin d’Etudes est le fruit d’un travail personnel et n’a fait l’objet d’aucun emprunt illicite sur quelque support que ce soit.
De plus, il n’a fait l’objet d’aucune présentation pour un autre diplôme.
Fait à ........................., le.....................
Signature
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| Florian BAPTISTE 3
ATTESTATION SUR L’HONNEUR Document à insérer au début du MFE
Je soussigné(e), ............................................................................, atteste sur l’honneur que ce Mémoire de Fin d’Etudes est le fruit d’un travail personnel et n’a fait l’objet d’aucun emprunt illicite sur quelque support que ce soit.
De plus, il n’a fait l’objet d’aucune présentation pour un autre diplôme.
Fait à ........................., le.....................
Signature
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| Florian BAPTISTE 3
ATTESTATION SUR L’HONNEUR Document à insérer au début du MFE
Je soussigné(e), ............................................................................, atteste sur l’honneur que ce Mémoire de Fin d’Etudes est le fruit d’un travail personnel et n’a fait l’objet d’aucun emprunt illicite sur quelque support que ce soit.
De plus, il n’a fait l’objet d’aucune présentation pour un autre diplôme.
Fait à ........................., le.....................
Signature
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| Florian BAPTISTE 4
Résumé
Le web 2.0 pourrait également être appelé web collaboratif. Il a pour principe de
base de relier les internautes entre eux via différents outils comme les blogs, les réseaux
sociaux, les sites de partages de fichiers (vidéos, photos) ainsi que ce que l’on pourrait
appeler les outils collaboratifs. Il s’agit donc d’une nouvelle manière d’utiliser Internet. Il
implique également certaines avancées technologiques et certains le considèrent comme
une réelle avancée. Peut-on cependant parler d’une révolution ?
La comparaison que l’on pourrait faire entre le web 2.0 et son grand frère (le web
1.0) montre qu’il ya clairement des différences entre les deux, notamment dans les usages.
Le web 2.0 permet à l’internaute de devenir acteur sur la toile alors que le web 1.0 en faisait
un simple visiteur. Cependant, au regard des progrès technologiques limités effectués, cette
scission en web 1.0 et 2.0 semble moins nette et l’aspect révolutionnaire du web 2.0 est plus
nuancé. Le web 2.0 présente également certains inconvénients, notamment en ce qui
concerne la protection de la vie privée : l’aspect collaboratif nécessitant une plus grande
implication de l’internaute, certains aspects de sa vie privée peuvent être mis en ligne et le
desservir.
Les business models et stratégies marketing utilisés pour le web 2.0 présentent des
spécificités tout à fait intéressantes. Bien que les différentes stratégies adoptées par les
acteurs du web 2.0 ne soient pas encore clairement définies, nous distinguons des
caractéristiques propres au web collaboratif : simplicité et collaboration de l’internaute en ce
qui concerne le marketing. Les entreprises 2.0 ont tendance à gagner de l’argent grâce à la
publicité, en ce faisant racheter par les géants de l’Internet ou bien en s’ingérant dans les
domaines classiques du web 1.0 tel que l’e-commerce. Le web 2.0 commence également à
entrer dans la culture d’entreprise dans la mesure où de plus en plus de compagnies incitent
leurs employer à ouvrir des blogs et développent des plateformes de blogs. L’Internet
collaboratif interfère également parfois dans la manière dont les entreprises recrutent.
Le web 2.0 change donc la manière dont les internautes surfent sur le web mais en
réalité, les changements ne sont pas révolutionnaires, notamment si l’on tient compte de
l’aspect technologique. Concrètement, nous pouvons dire que la révolution pourrait être
d’ordre social : la façon d’utiliser internet est totalement nouvelle. Cependant, certains
aspects restent trop proches du web 1.0 pour pouvoir qualifier le web 2.0 de véritable
révolution comme l’avait été la puce d’Intel.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 4
Résumé
Le web 2.0 pourrait également être appelé web collaboratif. Il a pour principe de
base de relier les internautes entre eux via différents outils comme les blogs, les réseaux
sociaux, les sites de partages de fichiers (vidéos, photos) ainsi que ce que l’on pourrait
appeler les outils collaboratifs. Il s’agit donc d’une nouvelle manière d’utiliser Internet. Il
implique également certaines avancées technologiques et certains le considèrent comme
une réelle avancée. Peut-on cependant parler d’une révolution ?
La comparaison que l’on pourrait faire entre le web 2.0 et son grand frère (le web
1.0) montre qu’il ya clairement des différences entre les deux, notamment dans les usages.
Le web 2.0 permet à l’internaute de devenir acteur sur la toile alors que le web 1.0 en faisait
un simple visiteur. Cependant, au regard des progrès technologiques limités effectués, cette
scission en web 1.0 et 2.0 semble moins nette et l’aspect révolutionnaire du web 2.0 est plus
nuancé. Le web 2.0 présente également certains inconvénients, notamment en ce qui
concerne la protection de la vie privée : l’aspect collaboratif nécessitant une plus grande
implication de l’internaute, certains aspects de sa vie privée peuvent être mis en ligne et le
desservir.
Les business models et stratégies marketing utilisés pour le web 2.0 présentent des
spécificités tout à fait intéressantes. Bien que les différentes stratégies adoptées par les
acteurs du web 2.0 ne soient pas encore clairement définies, nous distinguons des
caractéristiques propres au web collaboratif : simplicité et collaboration de l’internaute en ce
qui concerne le marketing. Les entreprises 2.0 ont tendance à gagner de l’argent grâce à la
publicité, en ce faisant racheter par les géants de l’Internet ou bien en s’ingérant dans les
domaines classiques du web 1.0 tel que l’e-commerce. Le web 2.0 commence également à
entrer dans la culture d’entreprise dans la mesure où de plus en plus de compagnies incitent
leurs employer à ouvrir des blogs et développent des plateformes de blogs. L’Internet
collaboratif interfère également parfois dans la manière dont les entreprises recrutent.
Le web 2.0 change donc la manière dont les internautes surfent sur le web mais en
réalité, les changements ne sont pas révolutionnaires, notamment si l’on tient compte de
l’aspect technologique. Concrètement, nous pouvons dire que la révolution pourrait être
d’ordre social : la façon d’utiliser internet est totalement nouvelle. Cependant, certains
aspects restent trop proches du web 1.0 pour pouvoir qualifier le web 2.0 de véritable
révolution comme l’avait été la puce d’Intel.
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Résumé
Le web 2.0 pourrait également être appelé web collaboratif. Il a pour principe de
base de relier les internautes entre eux via différents outils comme les blogs, les réseaux
sociaux, les sites de partages de fichiers (vidéos, photos) ainsi que ce que l’on pourrait
appeler les outils collaboratifs. Il s’agit donc d’une nouvelle manière d’utiliser Internet. Il
implique également certaines avancées technologiques et certains le considèrent comme
une réelle avancée. Peut-on cependant parler d’une révolution ?
La comparaison que l’on pourrait faire entre le web 2.0 et son grand frère (le web
1.0) montre qu’il ya clairement des différences entre les deux, notamment dans les usages.
Le web 2.0 permet à l’internaute de devenir acteur sur la toile alors que le web 1.0 en faisait
un simple visiteur. Cependant, au regard des progrès technologiques limités effectués, cette
scission en web 1.0 et 2.0 semble moins nette et l’aspect révolutionnaire du web 2.0 est plus
nuancé. Le web 2.0 présente également certains inconvénients, notamment en ce qui
concerne la protection de la vie privée : l’aspect collaboratif nécessitant une plus grande
implication de l’internaute, certains aspects de sa vie privée peuvent être mis en ligne et le
desservir.
Les business models et stratégies marketing utilisés pour le web 2.0 présentent des
spécificités tout à fait intéressantes. Bien que les différentes stratégies adoptées par les
acteurs du web 2.0 ne soient pas encore clairement définies, nous distinguons des
caractéristiques propres au web collaboratif : simplicité et collaboration de l’internaute en ce
qui concerne le marketing. Les entreprises 2.0 ont tendance à gagner de l’argent grâce à la
publicité, en ce faisant racheter par les géants de l’Internet ou bien en s’ingérant dans les
domaines classiques du web 1.0 tel que l’e-commerce. Le web 2.0 commence également à
entrer dans la culture d’entreprise dans la mesure où de plus en plus de compagnies incitent
leurs employer à ouvrir des blogs et développent des plateformes de blogs. L’Internet
collaboratif interfère également parfois dans la manière dont les entreprises recrutent.
Le web 2.0 change donc la manière dont les internautes surfent sur le web mais en
réalité, les changements ne sont pas révolutionnaires, notamment si l’on tient compte de
l’aspect technologique. Concrètement, nous pouvons dire que la révolution pourrait être
d’ordre social : la façon d’utiliser internet est totalement nouvelle. Cependant, certains
aspects restent trop proches du web 1.0 pour pouvoir qualifier le web 2.0 de véritable
révolution comme l’avait été la puce d’Intel.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 5
Table des matières Page de titre……………………………………..……………………………..
Fiche mémoire de fin d’études……………………..………………………..
Résumé…………………………………….…………………………………
Table des matières…………….…………………………………………….
Liste des tableaux………………………………………………………….
Table des illustrations …………………….……………………………….
Lexique………………………………..………………………………………
1) Introduction…………………………….………………………...............
*
2) Le web 2.0 contre web 1.0 : définition, analyse et réflexions……….. a) Qu’est ce que le web 2.0 ?......................................................................................
a. Définition globale………………………………………………………………………......
b. Les blogs et le citoyen-média…………………………………………………………….
c. Les réseaux sociaux……………………….………………………………………………
d. Outils collaboratifs……………………………………………………………….............
e. Partage de fichiers…………………………………………………………………………
b) Différences fondamentales entre le web 2.0 et le web 1.0 ?.......................... a. Comparaison générale…………………………………………………………………….
b. Peut-on parler d’une transition entre le web 1.0 et 2.0………………………………...
c. Aspect technologique……………………………………………………………………...
i. L’évolution technologique……………………………………………………….
ii. Des technologies qui permettent l’apparition d’applications spécifiques au
web 2.0……………………………………………………………………………
iii. L’ajax………………………………………………………………………………
c) Web 2.0 : enjeux……………………………………………………………………………..… a. Le web 2.0 peut il être néfaste à son utilisateur?.................................................
i. blogs et les jeunes, diffusion d’informations personnelles…………………
ii. L’information véhiculée par les internautes est elle toujours valable……….
b. Le web 2.0 représente t’il une transition vers le web 3.0 (le web sémantique) ?......
3) Web 2.0 contre web 1.0 : Business models et stratégie
marketing………………………………..………………………………….
1 2 3
5 7 7
8 10 11 11
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Table des matières Page de titre……………………………………..……………………………..
Fiche mémoire de fin d’études……………………..………………………..
Résumé…………………………………….…………………………………
Table des matières…………….…………………………………………….
Liste des tableaux………………………………………………………….
Table des illustrations …………………….……………………………….
Lexique………………………………..………………………………………
1) Introduction…………………………….………………………...............
*
2) Le web 2.0 contre web 1.0 : définition, analyse et réflexions……….. a) Qu’est ce que le web 2.0 ?......................................................................................
a. Définition globale………………………………………………………………………......
b. Les blogs et le citoyen-média…………………………………………………………….
c. Les réseaux sociaux……………………….………………………………………………
d. Outils collaboratifs……………………………………………………………….............
e. Partage de fichiers…………………………………………………………………………
b) Différences fondamentales entre le web 2.0 et le web 1.0 ?.......................... a. Comparaison générale…………………………………………………………………….
b. Peut-on parler d’une transition entre le web 1.0 et 2.0………………………………...
c. Aspect technologique……………………………………………………………………...
i. L’évolution technologique……………………………………………………….
ii. Des technologies qui permettent l’apparition d’applications spécifiques au
web 2.0……………………………………………………………………………
iii. L’ajax………………………………………………………………………………
c) Web 2.0 : enjeux……………………………………………………………………………..… a. Le web 2.0 peut il être néfaste à son utilisateur?.................................................
i. blogs et les jeunes, diffusion d’informations personnelles…………………
ii. L’information véhiculée par les internautes est elle toujours valable……….
b. Le web 2.0 représente t’il une transition vers le web 3.0 (le web sémantique) ?......
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marketing………………………………..………………………………….
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Fiche mémoire de fin d’études……………………..………………………..
Résumé…………………………………….…………………………………
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Liste des tableaux………………………………………………………….
Table des illustrations …………………….……………………………….
Lexique………………………………..………………………………………
1) Introduction…………………………….………………………...............
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2) Le web 2.0 contre web 1.0 : définition, analyse et réflexions……….. a) Qu’est ce que le web 2.0 ?......................................................................................
a. Définition globale………………………………………………………………………......
b. Les blogs et le citoyen-média…………………………………………………………….
c. Les réseaux sociaux……………………….………………………………………………
d. Outils collaboratifs……………………………………………………………….............
e. Partage de fichiers…………………………………………………………………………
b) Différences fondamentales entre le web 2.0 et le web 1.0 ?.......................... a. Comparaison générale…………………………………………………………………….
b. Peut-on parler d’une transition entre le web 1.0 et 2.0………………………………...
c. Aspect technologique……………………………………………………………………...
i. L’évolution technologique……………………………………………………….
ii. Des technologies qui permettent l’apparition d’applications spécifiques au
web 2.0……………………………………………………………………………
iii. L’ajax………………………………………………………………………………
c) Web 2.0 : enjeux……………………………………………………………………………..… a. Le web 2.0 peut il être néfaste à son utilisateur?.................................................
i. blogs et les jeunes, diffusion d’informations personnelles…………………
ii. L’information véhiculée par les internautes est elle toujours valable……….
b. Le web 2.0 représente t’il une transition vers le web 3.0 (le web sémantique) ?......
3) Web 2.0 contre web 1.0 : Business models et stratégie
marketing………………………………..………………………………….
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[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 6
a) L’état actuel du e-business 1.0………………………………………………………………
a. Les activités typiques web 1.0 se portent elles bien ?..........................................
b. Quels sont les différents liens entre le business 1.0 et le business 2.0 ?................
i. Utilisation du web 2.0 pour des applications web 1.0…………………………
ii. Web 2.0 présent dans les sites 1.0……………………………………………… b) Le web 2.0 se démarque sur de nombreux points du web 1.0…………..……..
a. Un business model quelque peu différent………………………………………………. b. Une stratégie marketing simplifiée……………………………………………………….
i. La stratégie marketing 1.0………………………..……………………………….
ii. La nouvelle donne marketing……………………………………………………..
c) Le web 2.0 dans l’entreprise……………………………..…………………………………..
a. Blogs et réseaux sociaux dans les entreprises…………………………………………
b. Les recettes publicitaires…………………………………………………………………..
c. Les nouveaux métiers du web 2.0………………………………………………………..
d) Analyse SWOT du web 2.0……………………………………………………………….…..
4) Conclusions générales…………………….…………..…………...
Références..........................................................................................
Annexes .………………………………………………..………… Annexe 1……………………………………………………….…………………
Annexe 2 ….……………………………………………………………………..
35 35
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a) L’état actuel du e-business 1.0………………………………………………………………
a. Les activités typiques web 1.0 se portent elles bien ?..........................................
b. Quels sont les différents liens entre le business 1.0 et le business 2.0 ?................
i. Utilisation du web 2.0 pour des applications web 1.0…………………………
ii. Web 2.0 présent dans les sites 1.0……………………………………………… b) Le web 2.0 se démarque sur de nombreux points du web 1.0…………..……..
a. Un business model quelque peu différent………………………………………………. b. Une stratégie marketing simplifiée……………………………………………………….
i. La stratégie marketing 1.0………………………..……………………………….
ii. La nouvelle donne marketing……………………………………………………..
c) Le web 2.0 dans l’entreprise……………………………..…………………………………..
a. Blogs et réseaux sociaux dans les entreprises…………………………………………
b. Les recettes publicitaires…………………………………………………………………..
c. Les nouveaux métiers du web 2.0………………………………………………………..
d) Analyse SWOT du web 2.0……………………………………………………………….…..
4) Conclusions générales…………………….…………..…………...
Références..........................................................................................
Annexes .………………………………………………..………… Annexe 1……………………………………………………….…………………
Annexe 2 ….……………………………………………………………………..
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a) L’état actuel du e-business 1.0………………………………………………………………
a. Les activités typiques web 1.0 se portent elles bien ?..........................................
b. Quels sont les différents liens entre le business 1.0 et le business 2.0 ?................
i. Utilisation du web 2.0 pour des applications web 1.0…………………………
ii. Web 2.0 présent dans les sites 1.0……………………………………………… b) Le web 2.0 se démarque sur de nombreux points du web 1.0…………..……..
a. Un business model quelque peu différent………………………………………………. b. Une stratégie marketing simplifiée……………………………………………………….
i. La stratégie marketing 1.0………………………..……………………………….
ii. La nouvelle donne marketing……………………………………………………..
c) Le web 2.0 dans l’entreprise……………………………..…………………………………..
a. Blogs et réseaux sociaux dans les entreprises…………………………………………
b. Les recettes publicitaires…………………………………………………………………..
c. Les nouveaux métiers du web 2.0………………………………………………………..
d) Analyse SWOT du web 2.0……………………………………………………………….…..
4) Conclusions générales…………………….…………..…………...
Références..........................................................................................
Annexes .………………………………………………..………… Annexe 1……………………………………………………….…………………
Annexe 2 ….……………………………………………………………………..
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| Florian BAPTISTE 7
Liste des tableaux Numéro du
tableau
Titre du tableau Page
T1 Evolution du nombre de blogs dans le monde entre Décembre
2004 et Décembre 2006 11
T2 Evolution de l’audience des plates-formes de blogs en France 12
T3 Les réseaux sociaux US consultés par les 12-17 ans 14
T4 A quelle fréquence les 12-17 ans utilisent les réseaux sociaux 14
T5 Les jeunes de 12-17 ans utilisent les réseaux sociaux pour… 14
T6 Nombre de transactions en millions en France 32
T7 Poids des dépenses dans la publicité sur Internet 33
Table des illustrations Numéro de l’illustration Titre Page
I1 Capture d’écran de Viola, l’un des premiers navigateurs internet 12
I2 Exemple de blog (http://urbanskull.skyblog.com/) 14
I3 Ecran de mise à jour d’un blog chez skyblog 15
I4 Netvibes 17
I5 Page du site del.icio.us 20
I6 Exemple de page internet gérant les flux RSS : netvibes 28
I7 Exemple de l’utilisation de l’ajax sur le site netvibes.com 30
I8 Affiche de la campagne de sensibilisation de l’association Action Innocence 32
I9 Skull 1 38
I10 Skull 2 38
I11 Skull 3 38
I12 Page d’accueil du site lafraise.com 40
I13 www.netvibes.com 46
I14 www.digg.com 46
I15 http://del.icio.us/ 46
I16 http://fr.youtube.com/ 46
I17 Unique signe faisant référence à Netvibes lors de l’arrivée sur le site 47
I18 Siège d’accenture sur second life 50
I19 Entretien pour BNP Paribas 50
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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Liste des tableaux Numéro du
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Titre du tableau Page
T1 Evolution du nombre de blogs dans le monde entre Décembre
2004 et Décembre 2006 11
T2 Evolution de l’audience des plates-formes de blogs en France 12
T3 Les réseaux sociaux US consultés par les 12-17 ans 14
T4 A quelle fréquence les 12-17 ans utilisent les réseaux sociaux 14
T5 Les jeunes de 12-17 ans utilisent les réseaux sociaux pour… 14
T6 Nombre de transactions en millions en France 32
T7 Poids des dépenses dans la publicité sur Internet 33
Table des illustrations Numéro de l’illustration Titre Page
I1 Capture d’écran de Viola, l’un des premiers navigateurs internet 12
I2 Exemple de blog (http://urbanskull.skyblog.com/) 14
I3 Ecran de mise à jour d’un blog chez skyblog 15
I4 Netvibes 17
I5 Page du site del.icio.us 20
I6 Exemple de page internet gérant les flux RSS : netvibes 28
I7 Exemple de l’utilisation de l’ajax sur le site netvibes.com 30
I8 Affiche de la campagne de sensibilisation de l’association Action Innocence 32
I9 Skull 1 38
I10 Skull 2 38
I11 Skull 3 38
I12 Page d’accueil du site lafraise.com 40
I13 www.netvibes.com 46
I14 www.digg.com 46
I15 http://del.icio.us/ 46
I16 http://fr.youtube.com/ 46
I17 Unique signe faisant référence à Netvibes lors de l’arrivée sur le site 47
I18 Siège d’accenture sur second life 50
I19 Entretien pour BNP Paribas 50
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 7
Liste des tableaux Numéro du
tableau
Titre du tableau Page
T1 Evolution du nombre de blogs dans le monde entre Décembre
2004 et Décembre 2006 11
T2 Evolution de l’audience des plates-formes de blogs en France 12
T3 Les réseaux sociaux US consultés par les 12-17 ans 14
T4 A quelle fréquence les 12-17 ans utilisent les réseaux sociaux 14
T5 Les jeunes de 12-17 ans utilisent les réseaux sociaux pour… 14
T6 Nombre de transactions en millions en France 32
T7 Poids des dépenses dans la publicité sur Internet 33
Table des illustrations Numéro de l’illustration Titre Page
I1 Capture d’écran de Viola, l’un des premiers navigateurs internet 12
I2 Exemple de blog (http://urbanskull.skyblog.com/) 14
I3 Ecran de mise à jour d’un blog chez skyblog 15
I4 Netvibes 17
I5 Page du site del.icio.us 20
I6 Exemple de page internet gérant les flux RSS : netvibes 28
I7 Exemple de l’utilisation de l’ajax sur le site netvibes.com 30
I8 Affiche de la campagne de sensibilisation de l’association Action Innocence 32
I9 Skull 1 38
I10 Skull 2 38
I11 Skull 3 38
I12 Page d’accueil du site lafraise.com 40
I13 www.netvibes.com 46
I14 www.digg.com 46
I15 http://del.icio.us/ 46
I16 http://fr.youtube.com/ 46
I17 Unique signe faisant référence à Netvibes lors de l’arrivée sur le site 47
I18 Siège d’accenture sur second life 50
I19 Entretien pour BNP Paribas 50
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 8
Lexique
W3C : « Le World Wide Web Consortium, abrégé W3C, est un consortium fondé en octobre
1994 pour promouvoir la compatibilité des technologies du World Wide Web telles que
HTML, XHTML, XML, RDF, CSS, PNG, SVG et SOAP. Le W3C n'émet pas des normes au
sens européen, mais des recommandations à valeur de standards industriels. » (Source :
Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/W3C)
Wiki : « Un wiki est un système de gestion de contenu de site Web qui rend les pages Web
librement et également modifiables par tous les visiteurs autorisés. On utilise les wikis pour
faciliter l'écriture collaborative de documents avec un minimum de contraintes. Au milieu des
années 2000, les wikis ont atteint un bon niveau de maturité ; ils sont depuis lors associés au
Web 2.0. Créée en 2001, l'encyclopédie Wikipedia est devenue le wiki le plus visité au
monde ». (Source : Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Wiki)
Folksonomie : La folksonomie est un système de classification collaborative gérée par les
internautes eux même. Elle concerne par exemple les tags (ou mots clés) qui sont choisi par
les internautes lors de la mise en ligne de contenus. (Source : Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Folksonomie)
Peer-to-peer : P2P désigne un modèle de réseau informatique dont les éléments (les
nœuds) ne jouent pas exclusivement les rôles de client ou de serveur mais fonctionnent en
étant à la fois clients et serveurs des autres nœuds de ces réseaux, contrairement aux
systèmes de type client/serveur, au sens habituel du terme. (Source : Wikipedia). Le peer-to-
peer s’utilise essentiellement grâce à un logiciel permettant de télécharger des fichiers
(principalement musique et vidéo) à l’image de Kazaa, Emule ou Napster.
XML : « Le XML (Extensible Markup Languages) est un langage informatique axé sur les
balises à l’image du classique html. La grande différence vient du fait que les balises sont
personnalisables ce qui pourrait permettre à des systèmes hétérogènes de fonctionner
ensembles » (web 2.0 les internautes au pouvoir, Jean-françois GERVAIS, édition DUNOD,
2007).
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 8
Lexique
W3C : « Le World Wide Web Consortium, abrégé W3C, est un consortium fondé en octobre
1994 pour promouvoir la compatibilité des technologies du World Wide Web telles que
HTML, XHTML, XML, RDF, CSS, PNG, SVG et SOAP. Le W3C n'émet pas des normes au
sens européen, mais des recommandations à valeur de standards industriels. » (Source :
Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/W3C)
Wiki : « Un wiki est un système de gestion de contenu de site Web qui rend les pages Web
librement et également modifiables par tous les visiteurs autorisés. On utilise les wikis pour
faciliter l'écriture collaborative de documents avec un minimum de contraintes. Au milieu des
années 2000, les wikis ont atteint un bon niveau de maturité ; ils sont depuis lors associés au
Web 2.0. Créée en 2001, l'encyclopédie Wikipedia est devenue le wiki le plus visité au
monde ». (Source : Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Wiki)
Folksonomie : La folksonomie est un système de classification collaborative gérée par les
internautes eux même. Elle concerne par exemple les tags (ou mots clés) qui sont choisi par
les internautes lors de la mise en ligne de contenus. (Source : Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Folksonomie)
Peer-to-peer : P2P désigne un modèle de réseau informatique dont les éléments (les
nœuds) ne jouent pas exclusivement les rôles de client ou de serveur mais fonctionnent en
étant à la fois clients et serveurs des autres nœuds de ces réseaux, contrairement aux
systèmes de type client/serveur, au sens habituel du terme. (Source : Wikipedia). Le peer-to-
peer s’utilise essentiellement grâce à un logiciel permettant de télécharger des fichiers
(principalement musique et vidéo) à l’image de Kazaa, Emule ou Napster.
XML : « Le XML (Extensible Markup Languages) est un langage informatique axé sur les
balises à l’image du classique html. La grande différence vient du fait que les balises sont
personnalisables ce qui pourrait permettre à des systèmes hétérogènes de fonctionner
ensembles » (web 2.0 les internautes au pouvoir, Jean-françois GERVAIS, édition DUNOD,
2007).
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Lexique
W3C : « Le World Wide Web Consortium, abrégé W3C, est un consortium fondé en octobre
1994 pour promouvoir la compatibilité des technologies du World Wide Web telles que
HTML, XHTML, XML, RDF, CSS, PNG, SVG et SOAP. Le W3C n'émet pas des normes au
sens européen, mais des recommandations à valeur de standards industriels. » (Source :
Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/W3C)
Wiki : « Un wiki est un système de gestion de contenu de site Web qui rend les pages Web
librement et également modifiables par tous les visiteurs autorisés. On utilise les wikis pour
faciliter l'écriture collaborative de documents avec un minimum de contraintes. Au milieu des
années 2000, les wikis ont atteint un bon niveau de maturité ; ils sont depuis lors associés au
Web 2.0. Créée en 2001, l'encyclopédie Wikipedia est devenue le wiki le plus visité au
monde ». (Source : Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Wiki)
Folksonomie : La folksonomie est un système de classification collaborative gérée par les
internautes eux même. Elle concerne par exemple les tags (ou mots clés) qui sont choisi par
les internautes lors de la mise en ligne de contenus. (Source : Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Folksonomie)
Peer-to-peer : P2P désigne un modèle de réseau informatique dont les éléments (les
nœuds) ne jouent pas exclusivement les rôles de client ou de serveur mais fonctionnent en
étant à la fois clients et serveurs des autres nœuds de ces réseaux, contrairement aux
systèmes de type client/serveur, au sens habituel du terme. (Source : Wikipedia). Le peer-to-
peer s’utilise essentiellement grâce à un logiciel permettant de télécharger des fichiers
(principalement musique et vidéo) à l’image de Kazaa, Emule ou Napster.
XML : « Le XML (Extensible Markup Languages) est un langage informatique axé sur les
balises à l’image du classique html. La grande différence vient du fait que les balises sont
personnalisables ce qui pourrait permettre à des systèmes hétérogènes de fonctionner
ensembles » (web 2.0 les internautes au pouvoir, Jean-françois GERVAIS, édition DUNOD,
2007).
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 9
HTTP : Le http (pour Hypertext Transfer Protocol) est un protocole créé pour le World Wide
Web permettant d’établir la communication entre ce que l’on appelle les clients (le plus
souvent les navigateurs internets) et les serveurs détenant les informations.
Javascript : Il s’agit d’un langage de programmation utilisé pour Internet
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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HTTP : Le http (pour Hypertext Transfer Protocol) est un protocole créé pour le World Wide
Web permettant d’établir la communication entre ce que l’on appelle les clients (le plus
souvent les navigateurs internets) et les serveurs détenant les informations.
Javascript : Il s’agit d’un langage de programmation utilisé pour Internet
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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HTTP : Le http (pour Hypertext Transfer Protocol) est un protocole créé pour le World Wide
Web permettant d’établir la communication entre ce que l’on appelle les clients (le plus
souvent les navigateurs internets) et les serveurs détenant les informations.
Javascript : Il s’agit d’un langage de programmation utilisé pour Internet
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 10
1) Introduction
L’arpanet, vers la fin des années 60, marqua le début d’un réseau mondial qui
permettrait de connecter des ordinateurs les uns avec les autres. Développé par l’armée
américaine, l’arpanet s’étend vers la fin des années 80 pour devenir, au début des années
90, Internet tel que nous le connaissons aujourd’hui. L’essor d’Internet vers la fin des années
90 a transformé le web en un média aujourd’hui incontournable.
Cependant, Internet en lui-même est également en constante évolution : les
entreprises s’y développent, l’utilisateur type change, les technologies évoluent.
Depuis deux ou trois ans, l’utilisation même d’Internet se modifie. Avec l’apparition
de ce que l’on appelle communément le web 2.0, l’internaute prend le pouvoir et internet
devient enfin un véritable outil collaboratif. L’apparition de communautés comme les blogs
permet à l’internaute de créer des pages web personnelles et donc de s’impliquer dans la vie
du web. Le web 2.0 propose une approche plus interactive avec des sites comme
netvibes.com qui permet de se créer une page personnalisable : Internet devient
« customisable ». L’idée générale est donc de mettre l’internaute au cœur d’internet. Les
différents business model doivent donc évoluer. Le web 2.0 étant un concept récent (et
toujours sujet à polémique), les modèles économiques ne sont pas encore bien définis et
encore relativement proches de ce que l’on appelle le web 1.0, à savoir Internet en tant que
source d’information. Cependant, quelques signes de changements commencent poindre.
L’exemple le plus récent est le rachat de youtube par Google pour 1,6 milliards de dollars.
Beaucoup de start up cherchent une idée, la développent dans le but de se faire racheter par
un des mastodontes du web tels que Google et Yahoo.
Il est utile de préciser sur le fait que le du web 2.0 ne fait pas encore l’unanimité : ce
n’est pas une norme ou un label reconnu par les grands organismes gérants le web comme
le W3C. Cependant, tout le monde en parle dans les milieux économiques comme étant
l’avenir d’Internet. Beaucoup d’entreprises s’intéressent de près ou de loin au web 2.0 dans
la mesure où il s’agit d’un effet de mode : communiquer via les blogs ou les sites de partages
de vidéo devient courant. La SNCF a récemment créé une publicité pour le TGV destinée
uniquement pour le web et les sites de partages de vidéo. Cela va même au-delà du
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1) Introduction
L’arpanet, vers la fin des années 60, marqua le début d’un réseau mondial qui
permettrait de connecter des ordinateurs les uns avec les autres. Développé par l’armée
américaine, l’arpanet s’étend vers la fin des années 80 pour devenir, au début des années
90, Internet tel que nous le connaissons aujourd’hui. L’essor d’Internet vers la fin des années
90 a transformé le web en un média aujourd’hui incontournable.
Cependant, Internet en lui-même est également en constante évolution : les
entreprises s’y développent, l’utilisateur type change, les technologies évoluent.
Depuis deux ou trois ans, l’utilisation même d’Internet se modifie. Avec l’apparition
de ce que l’on appelle communément le web 2.0, l’internaute prend le pouvoir et internet
devient enfin un véritable outil collaboratif. L’apparition de communautés comme les blogs
permet à l’internaute de créer des pages web personnelles et donc de s’impliquer dans la vie
du web. Le web 2.0 propose une approche plus interactive avec des sites comme
netvibes.com qui permet de se créer une page personnalisable : Internet devient
« customisable ». L’idée générale est donc de mettre l’internaute au cœur d’internet. Les
différents business model doivent donc évoluer. Le web 2.0 étant un concept récent (et
toujours sujet à polémique), les modèles économiques ne sont pas encore bien définis et
encore relativement proches de ce que l’on appelle le web 1.0, à savoir Internet en tant que
source d’information. Cependant, quelques signes de changements commencent poindre.
L’exemple le plus récent est le rachat de youtube par Google pour 1,6 milliards de dollars.
Beaucoup de start up cherchent une idée, la développent dans le but de se faire racheter par
un des mastodontes du web tels que Google et Yahoo.
Il est utile de préciser sur le fait que le du web 2.0 ne fait pas encore l’unanimité : ce
n’est pas une norme ou un label reconnu par les grands organismes gérants le web comme
le W3C. Cependant, tout le monde en parle dans les milieux économiques comme étant
l’avenir d’Internet. Beaucoup d’entreprises s’intéressent de près ou de loin au web 2.0 dans
la mesure où il s’agit d’un effet de mode : communiquer via les blogs ou les sites de partages
de vidéo devient courant. La SNCF a récemment créé une publicité pour le TGV destinée
uniquement pour le web et les sites de partages de vidéo. Cela va même au-delà du
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1) Introduction
L’arpanet, vers la fin des années 60, marqua le début d’un réseau mondial qui
permettrait de connecter des ordinateurs les uns avec les autres. Développé par l’armée
américaine, l’arpanet s’étend vers la fin des années 80 pour devenir, au début des années
90, Internet tel que nous le connaissons aujourd’hui. L’essor d’Internet vers la fin des années
90 a transformé le web en un média aujourd’hui incontournable.
Cependant, Internet en lui-même est également en constante évolution : les
entreprises s’y développent, l’utilisateur type change, les technologies évoluent.
Depuis deux ou trois ans, l’utilisation même d’Internet se modifie. Avec l’apparition
de ce que l’on appelle communément le web 2.0, l’internaute prend le pouvoir et internet
devient enfin un véritable outil collaboratif. L’apparition de communautés comme les blogs
permet à l’internaute de créer des pages web personnelles et donc de s’impliquer dans la vie
du web. Le web 2.0 propose une approche plus interactive avec des sites comme
netvibes.com qui permet de se créer une page personnalisable : Internet devient
« customisable ». L’idée générale est donc de mettre l’internaute au cœur d’internet. Les
différents business model doivent donc évoluer. Le web 2.0 étant un concept récent (et
toujours sujet à polémique), les modèles économiques ne sont pas encore bien définis et
encore relativement proches de ce que l’on appelle le web 1.0, à savoir Internet en tant que
source d’information. Cependant, quelques signes de changements commencent poindre.
L’exemple le plus récent est le rachat de youtube par Google pour 1,6 milliards de dollars.
Beaucoup de start up cherchent une idée, la développent dans le but de se faire racheter par
un des mastodontes du web tels que Google et Yahoo.
Il est utile de préciser sur le fait que le du web 2.0 ne fait pas encore l’unanimité : ce
n’est pas une norme ou un label reconnu par les grands organismes gérants le web comme
le W3C. Cependant, tout le monde en parle dans les milieux économiques comme étant
l’avenir d’Internet. Beaucoup d’entreprises s’intéressent de près ou de loin au web 2.0 dans
la mesure où il s’agit d’un effet de mode : communiquer via les blogs ou les sites de partages
de vidéo devient courant. La SNCF a récemment créé une publicité pour le TGV destinée
uniquement pour le web et les sites de partages de vidéo. Cela va même au-delà du
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 11
monde de l’entreprise. Dans le cadre de la dernière élection présidentielle, certains partis
politiques ont créés des « antennes » de leur parti sur second life : le web 2.0 est donc au
cœur du monde de l’entreprise mais tient également un rôle primordial dans d’autres
domaines tout aussi importants.
La comparaison entre le web 1.0 et le web 2.0 est souvent faite. Cependant, il serait
intéressant de savoir si le web 2.0 constitue une révolution dans le domaine de l’internet ou
bien seulement une évolution.
Il est tout d’abord nécessaire de définir le mieux possible le web 2.0, d’évaluer les
différents enjeux et de faire l’analyse de ce média. Une comparaison permettra également
de se faire une idée plus précise des différences et des points communs entre web 1.0 et
web 2.0. Enfin, il sera très intéressant d’analyser les aspects plus économiques qui
définissent le web 2.0 comme les différentes stratégies mises en place sur la toile par
différentes entreprises ainsi que les business model en vogue.
2) Le web 2.0 contre web 1.0 : définition, analyse et réflexions
De manière générale, le web 2.0 est une notion mal définie. Ainsi, il est nécessaire
de chercher la définition la plus simple afin de permettre au lecteur de se faire une idée
précise et exacte de ce qu’est le web 2.0. Ce sera la première étape de la comparaison entre
le web 1.0 et son supposé successeur. Il ne faut cependant pas omettre de dire que le web
2.0 fait face à de nombreux enjeux.
a) Qu’est ce que le web 2.0 ?
a. Définition globale
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 11
monde de l’entreprise. Dans le cadre de la dernière élection présidentielle, certains partis
politiques ont créés des « antennes » de leur parti sur second life : le web 2.0 est donc au
cœur du monde de l’entreprise mais tient également un rôle primordial dans d’autres
domaines tout aussi importants.
La comparaison entre le web 1.0 et le web 2.0 est souvent faite. Cependant, il serait
intéressant de savoir si le web 2.0 constitue une révolution dans le domaine de l’internet ou
bien seulement une évolution.
Il est tout d’abord nécessaire de définir le mieux possible le web 2.0, d’évaluer les
différents enjeux et de faire l’analyse de ce média. Une comparaison permettra également
de se faire une idée plus précise des différences et des points communs entre web 1.0 et
web 2.0. Enfin, il sera très intéressant d’analyser les aspects plus économiques qui
définissent le web 2.0 comme les différentes stratégies mises en place sur la toile par
différentes entreprises ainsi que les business model en vogue.
2) Le web 2.0 contre web 1.0 : définition, analyse et réflexions
De manière générale, le web 2.0 est une notion mal définie. Ainsi, il est nécessaire
de chercher la définition la plus simple afin de permettre au lecteur de se faire une idée
précise et exacte de ce qu’est le web 2.0. Ce sera la première étape de la comparaison entre
le web 1.0 et son supposé successeur. Il ne faut cependant pas omettre de dire que le web
2.0 fait face à de nombreux enjeux.
a) Qu’est ce que le web 2.0 ?
a. Définition globale
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monde de l’entreprise. Dans le cadre de la dernière élection présidentielle, certains partis
politiques ont créés des « antennes » de leur parti sur second life : le web 2.0 est donc au
cœur du monde de l’entreprise mais tient également un rôle primordial dans d’autres
domaines tout aussi importants.
La comparaison entre le web 1.0 et le web 2.0 est souvent faite. Cependant, il serait
intéressant de savoir si le web 2.0 constitue une révolution dans le domaine de l’internet ou
bien seulement une évolution.
Il est tout d’abord nécessaire de définir le mieux possible le web 2.0, d’évaluer les
différents enjeux et de faire l’analyse de ce média. Une comparaison permettra également
de se faire une idée plus précise des différences et des points communs entre web 1.0 et
web 2.0. Enfin, il sera très intéressant d’analyser les aspects plus économiques qui
définissent le web 2.0 comme les différentes stratégies mises en place sur la toile par
différentes entreprises ainsi que les business model en vogue.
2) Le web 2.0 contre web 1.0 : définition, analyse et réflexions
De manière générale, le web 2.0 est une notion mal définie. Ainsi, il est nécessaire
de chercher la définition la plus simple afin de permettre au lecteur de se faire une idée
précise et exacte de ce qu’est le web 2.0. Ce sera la première étape de la comparaison entre
le web 1.0 et son supposé successeur. Il ne faut cependant pas omettre de dire que le web
2.0 fait face à de nombreux enjeux.
a) Qu’est ce que le web 2.0 ?
a. Définition globale
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Le web 2.0 appelé aussi web collaboratif, repose sur l’idée générale que l’internaute
prend en quelque sorte le contrôle d’internet : nous ne sommes plus dans la configuration où
l’internaute est passif quand il surfe sur Internet mais actif. Grâce aux différents outils dont il
dispose, il peut prendre part à la diffusion d’informations et de contenus sur la toile. Internet
n’est plus simplement un livre dans lequel on peut lire mais également dans lequel
l’internaute peut écrire.
Il est également important de noter que le web 2.0 est censé être Internet tel qu’il
avait été imaginé au départ. Tim Berners-Lee, celui que l’on dit être le fondateur d’Internet,
avait conçu le web comme étant collaboratif et ceci grâce aux navigateurs Internet de
l’époque qui devaient mélanger navigation internet et édition de texte (Viola était l’un de ces
éditeurs1) et ainsi faciliter la collaboration entre les internautes. Cependant, ce web n’a pas
vu le jour, la faute à Internet explorer et autre Netscape qui ont préféré mettre en avant
l’esthétique des sites internet plutôt que l’aspect collaboratif. La technologie de l’époque ne
permettait pas d’allier web collaboratif et design de site internet. Les sites sont donc
devenus « à sens unique », à savoir que l’internaute utilise Internet seulement pour consulter
des informations. Le web 2.0 ne serait donc que le web tel qu’il avait été pensé à sa
naissance.
Cependant, le web 2.0 n’est pas souvent reconnu en tant que nouvelle version d’Internet. Le
W3C (voir lexique) ne le reconnaît pas et ne donne pas de définition de ce web collaboratif et
1) http://www.xcf.berkeley.edu/~wei/viola/book/preface.html . Ceci est l’une des pages internet les plus vieilles encore en ligne vu qu’elle date du 14 avril 1995
Capture d’écran de Viola, l’un des premiers navigateurs internet
I1
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 12
Le web 2.0 appelé aussi web collaboratif, repose sur l’idée générale que l’internaute
prend en quelque sorte le contrôle d’internet : nous ne sommes plus dans la configuration où
l’internaute est passif quand il surfe sur Internet mais actif. Grâce aux différents outils dont il
dispose, il peut prendre part à la diffusion d’informations et de contenus sur la toile. Internet
n’est plus simplement un livre dans lequel on peut lire mais également dans lequel
l’internaute peut écrire.
Il est également important de noter que le web 2.0 est censé être Internet tel qu’il
avait été imaginé au départ. Tim Berners-Lee, celui que l’on dit être le fondateur d’Internet,
avait conçu le web comme étant collaboratif et ceci grâce aux navigateurs Internet de
l’époque qui devaient mélanger navigation internet et édition de texte (Viola était l’un de ces
éditeurs1) et ainsi faciliter la collaboration entre les internautes. Cependant, ce web n’a pas
vu le jour, la faute à Internet explorer et autre Netscape qui ont préféré mettre en avant
l’esthétique des sites internet plutôt que l’aspect collaboratif. La technologie de l’époque ne
permettait pas d’allier web collaboratif et design de site internet. Les sites sont donc
devenus « à sens unique », à savoir que l’internaute utilise Internet seulement pour consulter
des informations. Le web 2.0 ne serait donc que le web tel qu’il avait été pensé à sa
naissance.
Cependant, le web 2.0 n’est pas souvent reconnu en tant que nouvelle version d’Internet. Le
W3C (voir lexique) ne le reconnaît pas et ne donne pas de définition de ce web collaboratif et
1) http://www.xcf.berkeley.edu/~wei/viola/book/preface.html . Ceci est l’une des pages internet les plus vieilles encore en ligne vu qu’elle date du 14 avril 1995
Capture d’écran de Viola, l’un des premiers navigateurs internet
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Le web 2.0 appelé aussi web collaboratif, repose sur l’idée générale que l’internaute
prend en quelque sorte le contrôle d’internet : nous ne sommes plus dans la configuration où
l’internaute est passif quand il surfe sur Internet mais actif. Grâce aux différents outils dont il
dispose, il peut prendre part à la diffusion d’informations et de contenus sur la toile. Internet
n’est plus simplement un livre dans lequel on peut lire mais également dans lequel
l’internaute peut écrire.
Il est également important de noter que le web 2.0 est censé être Internet tel qu’il
avait été imaginé au départ. Tim Berners-Lee, celui que l’on dit être le fondateur d’Internet,
avait conçu le web comme étant collaboratif et ceci grâce aux navigateurs Internet de
l’époque qui devaient mélanger navigation internet et édition de texte (Viola était l’un de ces
éditeurs1) et ainsi faciliter la collaboration entre les internautes. Cependant, ce web n’a pas
vu le jour, la faute à Internet explorer et autre Netscape qui ont préféré mettre en avant
l’esthétique des sites internet plutôt que l’aspect collaboratif. La technologie de l’époque ne
permettait pas d’allier web collaboratif et design de site internet. Les sites sont donc
devenus « à sens unique », à savoir que l’internaute utilise Internet seulement pour consulter
des informations. Le web 2.0 ne serait donc que le web tel qu’il avait été pensé à sa
naissance.
Cependant, le web 2.0 n’est pas souvent reconnu en tant que nouvelle version d’Internet. Le
W3C (voir lexique) ne le reconnaît pas et ne donne pas de définition de ce web collaboratif et
1) http://www.xcf.berkeley.edu/~wei/viola/book/preface.html . Ceci est l’une des pages internet les plus vieilles encore en ligne vu qu’elle date du 14 avril 1995
Capture d’écran de Viola, l’un des premiers navigateurs internet
I1
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 13
beaucoup d’experts disent que le web 2.0 est seulement un terme à la mode. Dans le cadre
de la définition du web 2.0, Hubert Guillaud explique cette difficulté à définir le vague 2.0 en
soulignant le fait que « d’un côté, il (le web 2.0) est vu comme le basculement des
techniques vers des services, de l’autre il représente un nouveau réseau
d’interaction.sociale. » (Opinions, Enjeux, débats, prospective, Interfaces, Normes et
standards, Web sémantique, Innovation, R&D - Par Hubert Guillaud le 29/09/2005.
www.InternetActu.net). Il ajoute néanmoins que ces deux facettes du web 2.0 mettent toutes
les deux en évidence le fait que ce média met les internautes en relations avec d’autres
internautes plutôt qu’avec des machines. Enfin, comme l’explique Tim O’reilly2, le web 2.0
n’est pour certains qu’une opération marketing rondement menée alors que pour d’autres, il
s’agirait d’ « un nouveau modèle de pensée ».O’Reilly a cependant été l’instigateur du terme
en lui-même avec l’article « what is web 2.0 ? ». Selon lui, internet devient une plateforme
plutôt qu’un média.
Le web 1.0, c'est-à-dire internet tel que nous le connaissons, est concrètement
apparu il y a un peu plus de dix ans. La nécessité d’une nouvelle forme d’internet est
apparue lorsque la course à l’innovation s’est vue freiner par l’essoufflement de ce que l’on
pourrait appeler le web 1.0. Le problème que rencontrait la majorité des sites internet était
qu’ils n’arrivaient plus à proposer à l’internaute une expérience suffisamment nouvelle et
innovante. Il fallait donc trouver une nouvelle orientation et c’est ainsi que Internet est
passée de la version 1.0 à la version 2.0 en faisant intervenir l’utilisateur dans la vie de la
toile.
Cette vision globale de ce qu’est le web 2.0 permet de mettre en avant une première
approche de ce qu’est le web 2.0. Cependant, il est nécessaire de voir et définir les différents
outils qui font du web collaboratif ce qu’il est réellement.
b. Les Blogs et le citoyen-média
Comme nous l’avons mentionné plus haut, la base du web 2.0 est la collaboration, la
2) traduction de l’article What is Web 2.0 ? de Tim O’reilly daté du 30/09/2005 http://web2rules.blogspot.com/2006/01/what-is-web-20-par-tim-oreilly-version.html
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 13
beaucoup d’experts disent que le web 2.0 est seulement un terme à la mode. Dans le cadre
de la définition du web 2.0, Hubert Guillaud explique cette difficulté à définir le vague 2.0 en
soulignant le fait que « d’un côté, il (le web 2.0) est vu comme le basculement des
techniques vers des services, de l’autre il représente un nouveau réseau
d’interaction.sociale. » (Opinions, Enjeux, débats, prospective, Interfaces, Normes et
standards, Web sémantique, Innovation, R&D - Par Hubert Guillaud le 29/09/2005.
www.InternetActu.net). Il ajoute néanmoins que ces deux facettes du web 2.0 mettent toutes
les deux en évidence le fait que ce média met les internautes en relations avec d’autres
internautes plutôt qu’avec des machines. Enfin, comme l’explique Tim O’reilly2, le web 2.0
n’est pour certains qu’une opération marketing rondement menée alors que pour d’autres, il
s’agirait d’ « un nouveau modèle de pensée ».O’Reilly a cependant été l’instigateur du terme
en lui-même avec l’article « what is web 2.0 ? ». Selon lui, internet devient une plateforme
plutôt qu’un média.
Le web 1.0, c'est-à-dire internet tel que nous le connaissons, est concrètement
apparu il y a un peu plus de dix ans. La nécessité d’une nouvelle forme d’internet est
apparue lorsque la course à l’innovation s’est vue freiner par l’essoufflement de ce que l’on
pourrait appeler le web 1.0. Le problème que rencontrait la majorité des sites internet était
qu’ils n’arrivaient plus à proposer à l’internaute une expérience suffisamment nouvelle et
innovante. Il fallait donc trouver une nouvelle orientation et c’est ainsi que Internet est
passée de la version 1.0 à la version 2.0 en faisant intervenir l’utilisateur dans la vie de la
toile.
Cette vision globale de ce qu’est le web 2.0 permet de mettre en avant une première
approche de ce qu’est le web 2.0. Cependant, il est nécessaire de voir et définir les différents
outils qui font du web collaboratif ce qu’il est réellement.
b. Les Blogs et le citoyen-média
Comme nous l’avons mentionné plus haut, la base du web 2.0 est la collaboration, la
2) traduction de l’article What is Web 2.0 ? de Tim O’reilly daté du 30/09/2005 http://web2rules.blogspot.com/2006/01/what-is-web-20-par-tim-oreilly-version.html
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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beaucoup d’experts disent que le web 2.0 est seulement un terme à la mode. Dans le cadre
de la définition du web 2.0, Hubert Guillaud explique cette difficulté à définir le vague 2.0 en
soulignant le fait que « d’un côté, il (le web 2.0) est vu comme le basculement des
techniques vers des services, de l’autre il représente un nouveau réseau
d’interaction.sociale. » (Opinions, Enjeux, débats, prospective, Interfaces, Normes et
standards, Web sémantique, Innovation, R&D - Par Hubert Guillaud le 29/09/2005.
www.InternetActu.net). Il ajoute néanmoins que ces deux facettes du web 2.0 mettent toutes
les deux en évidence le fait que ce média met les internautes en relations avec d’autres
internautes plutôt qu’avec des machines. Enfin, comme l’explique Tim O’reilly2, le web 2.0
n’est pour certains qu’une opération marketing rondement menée alors que pour d’autres, il
s’agirait d’ « un nouveau modèle de pensée ».O’Reilly a cependant été l’instigateur du terme
en lui-même avec l’article « what is web 2.0 ? ». Selon lui, internet devient une plateforme
plutôt qu’un média.
Le web 1.0, c'est-à-dire internet tel que nous le connaissons, est concrètement
apparu il y a un peu plus de dix ans. La nécessité d’une nouvelle forme d’internet est
apparue lorsque la course à l’innovation s’est vue freiner par l’essoufflement de ce que l’on
pourrait appeler le web 1.0. Le problème que rencontrait la majorité des sites internet était
qu’ils n’arrivaient plus à proposer à l’internaute une expérience suffisamment nouvelle et
innovante. Il fallait donc trouver une nouvelle orientation et c’est ainsi que Internet est
passée de la version 1.0 à la version 2.0 en faisant intervenir l’utilisateur dans la vie de la
toile.
Cette vision globale de ce qu’est le web 2.0 permet de mettre en avant une première
approche de ce qu’est le web 2.0. Cependant, il est nécessaire de voir et définir les différents
outils qui font du web collaboratif ce qu’il est réellement.
b. Les Blogs et le citoyen-média
Comme nous l’avons mentionné plus haut, la base du web 2.0 est la collaboration, la
2) traduction de l’article What is Web 2.0 ? de Tim O’reilly daté du 30/09/2005 http://web2rules.blogspot.com/2006/01/what-is-web-20-par-tim-oreilly-version.html
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 14
mise en relation des internautes entre eux. Les blogs et les réseaux sociaux en sont peut-
être les meilleures illustrations.
Concrètement, les blogs sont des pages internet créées par les internautes eux-
mêmes. Le blog peut être assimilé à un journal dans lequel l’internaute peut s’exprimer en
toute liberté. Il y dépose des billets, des articles en sachant que des commentaires peuvent
être ajoutés par les personnes qui visitent le blog (amis ou internaute lambda). Phénomène
étrange, il semblerait que les blogs aient en fait toujours existé sur la toile mais que leur
expansion ne soit due qu’à la volonté d’un plus grand nombre d’internaute de publier un
journal personnel en ligne.
Concrètement, ouvrir un blog n’est absolument pas compliqué. Il suffit juste de
choisir un pseudo, de remplir quelques informations et on peut se lancer dans l’aventure. La
création de billets ou articles est également relativement simple. On tape un texte dans un
éditeur de textes en ligne, on y ajoute une image ou bien une vidéo si on le souhaite et il
suffit juste d’envoyer ensuite l’article.
De plus, le blog constitue un média très réactif puisque la publication d’un article est
relativement rapide (tout dépend de l’hébergeur) mais est également vaste (contrairement
par exemple à un journal télévisé qui ne dure que 30 minutes, les blogs peuvent être
consultés indéfiniment et les thèmes traités sont également plus nombreux que dans les
médias classiques).
Exemple de blog
(http://urbanskull.skyblog.com/)
I2
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| Florian BAPTISTE 14
mise en relation des internautes entre eux. Les blogs et les réseaux sociaux en sont peut-
être les meilleures illustrations.
Concrètement, les blogs sont des pages internet créées par les internautes eux-
mêmes. Le blog peut être assimilé à un journal dans lequel l’internaute peut s’exprimer en
toute liberté. Il y dépose des billets, des articles en sachant que des commentaires peuvent
être ajoutés par les personnes qui visitent le blog (amis ou internaute lambda). Phénomène
étrange, il semblerait que les blogs aient en fait toujours existé sur la toile mais que leur
expansion ne soit due qu’à la volonté d’un plus grand nombre d’internaute de publier un
journal personnel en ligne.
Concrètement, ouvrir un blog n’est absolument pas compliqué. Il suffit juste de
choisir un pseudo, de remplir quelques informations et on peut se lancer dans l’aventure. La
création de billets ou articles est également relativement simple. On tape un texte dans un
éditeur de textes en ligne, on y ajoute une image ou bien une vidéo si on le souhaite et il
suffit juste d’envoyer ensuite l’article.
De plus, le blog constitue un média très réactif puisque la publication d’un article est
relativement rapide (tout dépend de l’hébergeur) mais est également vaste (contrairement
par exemple à un journal télévisé qui ne dure que 30 minutes, les blogs peuvent être
consultés indéfiniment et les thèmes traités sont également plus nombreux que dans les
médias classiques).
Exemple de blog
(http://urbanskull.skyblog.com/)
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mise en relation des internautes entre eux. Les blogs et les réseaux sociaux en sont peut-
être les meilleures illustrations.
Concrètement, les blogs sont des pages internet créées par les internautes eux-
mêmes. Le blog peut être assimilé à un journal dans lequel l’internaute peut s’exprimer en
toute liberté. Il y dépose des billets, des articles en sachant que des commentaires peuvent
être ajoutés par les personnes qui visitent le blog (amis ou internaute lambda). Phénomène
étrange, il semblerait que les blogs aient en fait toujours existé sur la toile mais que leur
expansion ne soit due qu’à la volonté d’un plus grand nombre d’internaute de publier un
journal personnel en ligne.
Concrètement, ouvrir un blog n’est absolument pas compliqué. Il suffit juste de
choisir un pseudo, de remplir quelques informations et on peut se lancer dans l’aventure. La
création de billets ou articles est également relativement simple. On tape un texte dans un
éditeur de textes en ligne, on y ajoute une image ou bien une vidéo si on le souhaite et il
suffit juste d’envoyer ensuite l’article.
De plus, le blog constitue un média très réactif puisque la publication d’un article est
relativement rapide (tout dépend de l’hébergeur) mais est également vaste (contrairement
par exemple à un journal télévisé qui ne dure que 30 minutes, les blogs peuvent être
consultés indéfiniment et les thèmes traités sont également plus nombreux que dans les
médias classiques).
Exemple de blog
(http://urbanskull.skyblog.com/)
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| Florian BAPTISTE 15
Ici, on voit de 2 articles pris sur un blog de la plate-forme skyblog. Les blogs
peuvent être politiques, traiter d’un sujet dont le blogueur se passionne ou bien simplement
raconter la vie, les envies et/ou les problèmes de son créateur.
Ecran de mise à jour d’un blog chez skyblog
Les chiffres concernant les blogs sont très démonstratifs :
T1 : Evolution du nombre de blogs dans le monde entre Décembre 2004 et Décembre 2006
En Octobre 2006, 100 000 blogs se sont crées tous
les jours dont plus de la moitié serait actifs (mis à jour
au moins une fois tous les 3 mois)
Source : Technorati (moteur de recherche dédié aux blogs) tiré du
journal du net3
Il faut savoir que la France est l’un des pays qui héberge le plus de blogs au monde.
Toujours selon Technorati, la France comptait en mars 2006 plus de 9 millions de blogs
sachant que ce chiffre croît de 25% tous les mois4. La France compte de nombreux
hébergeurs de blogs dont le premier est incontestablement skyblog, la plateforme de la
radio skyrock.
3. http://www.journaldunet.com/cc/03_internetmonde/intermonde_blog.shtml . Information prise le 19 juin 2007
4. http://www.journaldunet.com/0608/060816-canalblog.shtml Information prise le 19 juin 2007
Informations générales sur le blog
Articles déjà crées sur le blog et différentes
options concernant les articles
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Ici, on voit de 2 articles pris sur un blog de la plate-forme skyblog. Les blogs
peuvent être politiques, traiter d’un sujet dont le blogueur se passionne ou bien simplement
raconter la vie, les envies et/ou les problèmes de son créateur.
Ecran de mise à jour d’un blog chez skyblog
Les chiffres concernant les blogs sont très démonstratifs :
T1 : Evolution du nombre de blogs dans le monde entre Décembre 2004 et Décembre 2006
En Octobre 2006, 100 000 blogs se sont crées tous
les jours dont plus de la moitié serait actifs (mis à jour
au moins une fois tous les 3 mois)
Source : Technorati (moteur de recherche dédié aux blogs) tiré du
journal du net3
Il faut savoir que la France est l’un des pays qui héberge le plus de blogs au monde.
Toujours selon Technorati, la France comptait en mars 2006 plus de 9 millions de blogs
sachant que ce chiffre croît de 25% tous les mois4. La France compte de nombreux
hébergeurs de blogs dont le premier est incontestablement skyblog, la plateforme de la
radio skyrock.
3. http://www.journaldunet.com/cc/03_internetmonde/intermonde_blog.shtml . Information prise le 19 juin 2007
4. http://www.journaldunet.com/0608/060816-canalblog.shtml Information prise le 19 juin 2007
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Ici, on voit de 2 articles pris sur un blog de la plate-forme skyblog. Les blogs
peuvent être politiques, traiter d’un sujet dont le blogueur se passionne ou bien simplement
raconter la vie, les envies et/ou les problèmes de son créateur.
Ecran de mise à jour d’un blog chez skyblog
Les chiffres concernant les blogs sont très démonstratifs :
T1 : Evolution du nombre de blogs dans le monde entre Décembre 2004 et Décembre 2006
En Octobre 2006, 100 000 blogs se sont crées tous
les jours dont plus de la moitié serait actifs (mis à jour
au moins une fois tous les 3 mois)
Source : Technorati (moteur de recherche dédié aux blogs) tiré du
journal du net3
Il faut savoir que la France est l’un des pays qui héberge le plus de blogs au monde.
Toujours selon Technorati, la France comptait en mars 2006 plus de 9 millions de blogs
sachant que ce chiffre croît de 25% tous les mois4. La France compte de nombreux
hébergeurs de blogs dont le premier est incontestablement skyblog, la plateforme de la
radio skyrock.
3. http://www.journaldunet.com/cc/03_internetmonde/intermonde_blog.shtml . Information prise le 19 juin 2007
4. http://www.journaldunet.com/0608/060816-canalblog.shtml Information prise le 19 juin 2007
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| Florian BAPTISTE 16
T2 : Evolution de l’audience des plates-formes de blogs en France
Novembre 2005 Avril 2006
Rang Plate-
forme
Visiteurs
uniques
Taux de
pénétration Plate-forme
Visiteurs
uniques
Taux de
pénétration
1 Skyblog 4.177.000 20,2 % Skyblog 3.428.000 17,5 %
2 MSN
Spaces 2.958.000 14,3 %
Six
Apart 2.212.000 11,3 %
3 Over
blogs 2.328.000 11,3 %
MSN
Spaces 1.946.000 9,9 %
4 Six
Apart 1.876.000 9,1 %
Over
blogs 1.815.000 9,3 %
5 Blogger 1.566.000 7,6 % Blogger 1.139.000 5,8 % Source : Médiamétrie
Ainsi, les blogs constituent vraiment la marque de fabrique du web collaboratif
puisqu’ils permettent à l’internaute de mettre en ligne ce que l’on pourrait appeler des
journaux intimes mais qu’ils sont également une importante source d’information. Plusieurs
candidats de la dernière élection présidentielle tenaient un blog (ou du moins leurs équipes
de campagne). Plus généralement, certains hommes « influents » et/ou connus (hommes
politique, philosophes, écrivains, musiciens) ont leur propre blog afin de tenir le public à jour
de leurs publications et actualités. Cette partie d’internet ce transforme en véritable tuyau
permettant la circulation d’informations pas toujours disponibles sur les canaux classiques.
De plus, les blogs constituent un véritable lieu d’expression où il est extrêmement facile de
donner son opinion. On parle par ailleurs de plus en plus de citoyen média.
Mis à part les blogs, le web 2.0 permet un accès plus facile à l’information. Des sites
2.0 comme netvibes5 permettent de se personnaliser une page d’accueil avec toutes les
informations que l’on souhaite.
5. www.netvibes.com
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 16
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Novembre 2005 Avril 2006
Rang Plate-
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Visiteurs
uniques
Taux de
pénétration Plate-forme
Visiteurs
uniques
Taux de
pénétration
1 Skyblog 4.177.000 20,2 % Skyblog 3.428.000 17,5 %
2 MSN
Spaces 2.958.000 14,3 %
Six
Apart 2.212.000 11,3 %
3 Over
blogs 2.328.000 11,3 %
MSN
Spaces 1.946.000 9,9 %
4 Six
Apart 1.876.000 9,1 %
Over
blogs 1.815.000 9,3 %
5 Blogger 1.566.000 7,6 % Blogger 1.139.000 5,8 % Source : Médiamétrie
Ainsi, les blogs constituent vraiment la marque de fabrique du web collaboratif
puisqu’ils permettent à l’internaute de mettre en ligne ce que l’on pourrait appeler des
journaux intimes mais qu’ils sont également une importante source d’information. Plusieurs
candidats de la dernière élection présidentielle tenaient un blog (ou du moins leurs équipes
de campagne). Plus généralement, certains hommes « influents » et/ou connus (hommes
politique, philosophes, écrivains, musiciens) ont leur propre blog afin de tenir le public à jour
de leurs publications et actualités. Cette partie d’internet ce transforme en véritable tuyau
permettant la circulation d’informations pas toujours disponibles sur les canaux classiques.
De plus, les blogs constituent un véritable lieu d’expression où il est extrêmement facile de
donner son opinion. On parle par ailleurs de plus en plus de citoyen média.
Mis à part les blogs, le web 2.0 permet un accès plus facile à l’information. Des sites
2.0 comme netvibes5 permettent de se personnaliser une page d’accueil avec toutes les
informations que l’on souhaite.
5. www.netvibes.com
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Rang Plate-
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Visiteurs
uniques
Taux de
pénétration Plate-forme
Visiteurs
uniques
Taux de
pénétration
1 Skyblog 4.177.000 20,2 % Skyblog 3.428.000 17,5 %
2 MSN
Spaces 2.958.000 14,3 %
Six
Apart 2.212.000 11,3 %
3 Over
blogs 2.328.000 11,3 %
MSN
Spaces 1.946.000 9,9 %
4 Six
Apart 1.876.000 9,1 %
Over
blogs 1.815.000 9,3 %
5 Blogger 1.566.000 7,6 % Blogger 1.139.000 5,8 % Source : Médiamétrie
Ainsi, les blogs constituent vraiment la marque de fabrique du web collaboratif
puisqu’ils permettent à l’internaute de mettre en ligne ce que l’on pourrait appeler des
journaux intimes mais qu’ils sont également une importante source d’information. Plusieurs
candidats de la dernière élection présidentielle tenaient un blog (ou du moins leurs équipes
de campagne). Plus généralement, certains hommes « influents » et/ou connus (hommes
politique, philosophes, écrivains, musiciens) ont leur propre blog afin de tenir le public à jour
de leurs publications et actualités. Cette partie d’internet ce transforme en véritable tuyau
permettant la circulation d’informations pas toujours disponibles sur les canaux classiques.
De plus, les blogs constituent un véritable lieu d’expression où il est extrêmement facile de
donner son opinion. On parle par ailleurs de plus en plus de citoyen média.
Mis à part les blogs, le web 2.0 permet un accès plus facile à l’information. Des sites
2.0 comme netvibes5 permettent de se personnaliser une page d’accueil avec toutes les
informations que l’on souhaite.
5. www.netvibes.com
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| Florian BAPTISTE 17
Ces boîtes où l’on trouve de l’information sont en fait des liens vers le site original.
Par exemple, si vous cliquez sur l’un des titres du Monde, une fenêtre vous propose d’aller
consulter l’article directement sur le site du quotidien français.
Autre exemple de site véhiculant de l’information : Wikipedia. Ce site est en fait une
encyclopédie en ligne (fonctionne grâce aux wikis*) dont les articles et définitions des mots
sont faits et mis à jour par les internautes eux-mêmes. Les sites de partages de vidéos
permettent également de véhiculer de l’information.
L’internaute devient de plus en plus un féru d’information et souhaite avoir accès au
maximum d’informations dans des délais toujours plus courts.
c. Les réseaux sociaux
« Un réseau social (ou réseau humain) est un ensemble de relations entre des
individus. L'analyse des réseaux sociaux (parfois appelée théorie des réseaux) est
l'approche scientifique en sciences sociales pour étudier les réseaux sociaux. Les réseaux
sociaux sont aussi simplement considérés comme étant la mise en relation de gens pour des
fins amicales ou professionnelles. ». Cette définition de Wikipedia6 peut également être
appliquée aux réseaux sociaux tels qu’ils existent sur Internet.
Concrètement, les réseaux sociaux sur internet, sont des sites qui mettent des
personnes en relation. Ces sites sont soit généraux soit plus ciblés (par thèmes : travail,
musique…).
Principales actualités sur le site du Figaro
Idem pour le site du Monde
Programme télé
6. http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_social. Information du 24 Juin
I4 Netvibes
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 17
Ces boîtes où l’on trouve de l’information sont en fait des liens vers le site original.
Par exemple, si vous cliquez sur l’un des titres du Monde, une fenêtre vous propose d’aller
consulter l’article directement sur le site du quotidien français.
Autre exemple de site véhiculant de l’information : Wikipedia. Ce site est en fait une
encyclopédie en ligne (fonctionne grâce aux wikis*) dont les articles et définitions des mots
sont faits et mis à jour par les internautes eux-mêmes. Les sites de partages de vidéos
permettent également de véhiculer de l’information.
L’internaute devient de plus en plus un féru d’information et souhaite avoir accès au
maximum d’informations dans des délais toujours plus courts.
c. Les réseaux sociaux
« Un réseau social (ou réseau humain) est un ensemble de relations entre des
individus. L'analyse des réseaux sociaux (parfois appelée théorie des réseaux) est
l'approche scientifique en sciences sociales pour étudier les réseaux sociaux. Les réseaux
sociaux sont aussi simplement considérés comme étant la mise en relation de gens pour des
fins amicales ou professionnelles. ». Cette définition de Wikipedia6 peut également être
appliquée aux réseaux sociaux tels qu’ils existent sur Internet.
Concrètement, les réseaux sociaux sur internet, sont des sites qui mettent des
personnes en relation. Ces sites sont soit généraux soit plus ciblés (par thèmes : travail,
musique…).
Principales actualités sur le site du Figaro
Idem pour le site du Monde
Programme télé
6. http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_social. Information du 24 Juin
I4 Netvibes
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Ces boîtes où l’on trouve de l’information sont en fait des liens vers le site original.
Par exemple, si vous cliquez sur l’un des titres du Monde, une fenêtre vous propose d’aller
consulter l’article directement sur le site du quotidien français.
Autre exemple de site véhiculant de l’information : Wikipedia. Ce site est en fait une
encyclopédie en ligne (fonctionne grâce aux wikis*) dont les articles et définitions des mots
sont faits et mis à jour par les internautes eux-mêmes. Les sites de partages de vidéos
permettent également de véhiculer de l’information.
L’internaute devient de plus en plus un féru d’information et souhaite avoir accès au
maximum d’informations dans des délais toujours plus courts.
c. Les réseaux sociaux
« Un réseau social (ou réseau humain) est un ensemble de relations entre des
individus. L'analyse des réseaux sociaux (parfois appelée théorie des réseaux) est
l'approche scientifique en sciences sociales pour étudier les réseaux sociaux. Les réseaux
sociaux sont aussi simplement considérés comme étant la mise en relation de gens pour des
fins amicales ou professionnelles. ». Cette définition de Wikipedia6 peut également être
appliquée aux réseaux sociaux tels qu’ils existent sur Internet.
Concrètement, les réseaux sociaux sur internet, sont des sites qui mettent des
personnes en relation. Ces sites sont soit généraux soit plus ciblés (par thèmes : travail,
musique…).
Principales actualités sur le site du Figaro
Idem pour le site du Monde
Programme télé
6. http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_social. Information du 24 Juin
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Le leader incontestable est Myspace. Ce site est plus surtout connu pour cibler les 12-17
ans. Ce site américain est un véritable phénomène de mode qui concerne une majorité
d’adolescents. Non seulement ils y sont inscrits mais en plus ils l’utilisent. On sait qu’un
grand nombre de blogs sont inactifs alors que sur Myspace, les adolescents utilisent leur
profil. De plus, Myspace a la rançon de son succès : plus il y a de personnes inscrites, plus il
est facile de faire des rencontres. Cependant, il est très intéressant de remarquer que la
plupart des adolescents déclarent utiliser les réseaux sociaux principalement pour rester en
contact avec des amis plutôt que pour faire des rencontres.
Le cas de Myspace est quelque peu différent en France. Les jeunes Français
préférant les blogs, les musiciens envahissent Myspace (en France mais également à
l’étranger). En effet, le site est un formidable moyen de faire connaître sa musique dans son
pays natal mais également dans le monde entier par
la technique du bouche à oreille (à noter que les sites
de partages de vidéo que nous étudierons plus loin
permettent également ce bouche à oreille).
Bien que Myspace soit un cas relativement
intéressant à étudier, il est nécessaire de ne pas
oublier certains réseaux sociaux plus spécifiques. Le
site Viadéo7 met en relation des professionnels. Le
principe est simple : vous connaissez des personnes
qui connaissent des personnes etc. Toutes ces mises
en relation se font directement. Si par exemple vous
cherchez quelqu’un qui a de l’expérience dans le
développement de
logiciels, vous faites
une recherche dans
Viadeo qui va mettre
en relation toutes vos
connaissances (ainsi
que les connaissances de vos connaissances et ainsi de
suite). Ce système de maillon semble fonctionner puisque
une expérience (Smallworld) ayant été menée
Source : ttp://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/3.shtml. Information du 24 juin 2007
Source : http://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/4.shtml. Information du 24 juin 2007
Sources : http://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/5.shtml. Information du 24 juin 2007
7. www.viadeo.com
Source : http://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/4.shtml. Information du 24 juin 2007
T3
T4
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Le leader incontestable est Myspace. Ce site est plus surtout connu pour cibler les 12-17
ans. Ce site américain est un véritable phénomène de mode qui concerne une majorité
d’adolescents. Non seulement ils y sont inscrits mais en plus ils l’utilisent. On sait qu’un
grand nombre de blogs sont inactifs alors que sur Myspace, les adolescents utilisent leur
profil. De plus, Myspace a la rançon de son succès : plus il y a de personnes inscrites, plus il
est facile de faire des rencontres. Cependant, il est très intéressant de remarquer que la
plupart des adolescents déclarent utiliser les réseaux sociaux principalement pour rester en
contact avec des amis plutôt que pour faire des rencontres.
Le cas de Myspace est quelque peu différent en France. Les jeunes Français
préférant les blogs, les musiciens envahissent Myspace (en France mais également à
l’étranger). En effet, le site est un formidable moyen de faire connaître sa musique dans son
pays natal mais également dans le monde entier par
la technique du bouche à oreille (à noter que les sites
de partages de vidéo que nous étudierons plus loin
permettent également ce bouche à oreille).
Bien que Myspace soit un cas relativement
intéressant à étudier, il est nécessaire de ne pas
oublier certains réseaux sociaux plus spécifiques. Le
site Viadéo7 met en relation des professionnels. Le
principe est simple : vous connaissez des personnes
qui connaissent des personnes etc. Toutes ces mises
en relation se font directement. Si par exemple vous
cherchez quelqu’un qui a de l’expérience dans le
développement de
logiciels, vous faites
une recherche dans
Viadeo qui va mettre
en relation toutes vos
connaissances (ainsi
que les connaissances de vos connaissances et ainsi de
suite). Ce système de maillon semble fonctionner puisque
une expérience (Smallworld) ayant été menée
Source : ttp://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/3.shtml. Information du 24 juin 2007
Source : http://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/4.shtml. Information du 24 juin 2007
Sources : http://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/5.shtml. Information du 24 juin 2007
7. www.viadeo.com
Source : http://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/4.shtml. Information du 24 juin 2007
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[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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Le leader incontestable est Myspace. Ce site est plus surtout connu pour cibler les 12-17
ans. Ce site américain est un véritable phénomène de mode qui concerne une majorité
d’adolescents. Non seulement ils y sont inscrits mais en plus ils l’utilisent. On sait qu’un
grand nombre de blogs sont inactifs alors que sur Myspace, les adolescents utilisent leur
profil. De plus, Myspace a la rançon de son succès : plus il y a de personnes inscrites, plus il
est facile de faire des rencontres. Cependant, il est très intéressant de remarquer que la
plupart des adolescents déclarent utiliser les réseaux sociaux principalement pour rester en
contact avec des amis plutôt que pour faire des rencontres.
Le cas de Myspace est quelque peu différent en France. Les jeunes Français
préférant les blogs, les musiciens envahissent Myspace (en France mais également à
l’étranger). En effet, le site est un formidable moyen de faire connaître sa musique dans son
pays natal mais également dans le monde entier par
la technique du bouche à oreille (à noter que les sites
de partages de vidéo que nous étudierons plus loin
permettent également ce bouche à oreille).
Bien que Myspace soit un cas relativement
intéressant à étudier, il est nécessaire de ne pas
oublier certains réseaux sociaux plus spécifiques. Le
site Viadéo7 met en relation des professionnels. Le
principe est simple : vous connaissez des personnes
qui connaissent des personnes etc. Toutes ces mises
en relation se font directement. Si par exemple vous
cherchez quelqu’un qui a de l’expérience dans le
développement de
logiciels, vous faites
une recherche dans
Viadeo qui va mettre
en relation toutes vos
connaissances (ainsi
que les connaissances de vos connaissances et ainsi de
suite). Ce système de maillon semble fonctionner puisque
une expérience (Smallworld) ayant été menée
Source : ttp://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/3.shtml. Information du 24 juin 2007
Source : http://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/4.shtml. Information du 24 juin 2007
Sources : http://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/5.shtml. Information du 24 juin 2007
7. www.viadeo.com
Source : http://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/4.shtml. Information du 24 juin 2007
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auprès de 60 000 internautes en 2003 par l’université de Columbia8 montre que seuls 5 à 7
maillons suffisent pour relier deux citoyens américains9.
D’autres réseaux sociaux sont encore plus spécialisés dans un domaine particulier.
Asmallworld10 est un réseau exclusif réservé à une petite élite. Il est nécessaire d’obtenir une
invitation auprès d’un proche pour pouvoir s’inscrire sur le site et concerne le plus souvent
des gens fortunés (ambassadeurs, hommes d’affaires, people comme Noami Campbell et
Quentin Tarantino…). Sur Asmallworld, on ne parle pas affaires (c’est interdit sous peine de
bannissement du site) mais plutôt soirées branchés et restaurants.
Enfin, certains réseaux sociaux sont par exemple axés sur les animaux de
compagnie comme Dogster et Catster.
d. Outils collaboratifs
En plus de l’échange des informations et des contacts, les internautes, grâce au
web 2.0, développent la collaboration grâce à différents outils.
L’un des sites les plus connus fonctionnant grâce à ce principe d’outils collaboratifs
est del.icio.us. Concrètement, le site propose de mettre en commun les marques pages
(également appelé favoris). Grâce à une extension sur le navigateur Firefox, l’utilisateur peut
ajouter une page internet qu’il juge intéressante sur sa liste sur le site de del.icio.us. Cette
liste est soit privée, soit publique c'est-à-dire qu’elle peut être visible par des amis ou par tout
le monde.
8. http://smallworld.columbia.edu/
9. Résultats de l’étude : http://www.sciencemag.org/cgi/content/full/301/5634/827?ijkey=Evqpw33fK8Y.2&keytype=ref&siteid=sci
10. http://asmallworld.net/login.php
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auprès de 60 000 internautes en 2003 par l’université de Columbia8 montre que seuls 5 à 7
maillons suffisent pour relier deux citoyens américains9.
D’autres réseaux sociaux sont encore plus spécialisés dans un domaine particulier.
Asmallworld10 est un réseau exclusif réservé à une petite élite. Il est nécessaire d’obtenir une
invitation auprès d’un proche pour pouvoir s’inscrire sur le site et concerne le plus souvent
des gens fortunés (ambassadeurs, hommes d’affaires, people comme Noami Campbell et
Quentin Tarantino…). Sur Asmallworld, on ne parle pas affaires (c’est interdit sous peine de
bannissement du site) mais plutôt soirées branchés et restaurants.
Enfin, certains réseaux sociaux sont par exemple axés sur les animaux de
compagnie comme Dogster et Catster.
d. Outils collaboratifs
En plus de l’échange des informations et des contacts, les internautes, grâce au
web 2.0, développent la collaboration grâce à différents outils.
L’un des sites les plus connus fonctionnant grâce à ce principe d’outils collaboratifs
est del.icio.us. Concrètement, le site propose de mettre en commun les marques pages
(également appelé favoris). Grâce à une extension sur le navigateur Firefox, l’utilisateur peut
ajouter une page internet qu’il juge intéressante sur sa liste sur le site de del.icio.us. Cette
liste est soit privée, soit publique c'est-à-dire qu’elle peut être visible par des amis ou par tout
le monde.
8. http://smallworld.columbia.edu/
9. Résultats de l’étude : http://www.sciencemag.org/cgi/content/full/301/5634/827?ijkey=Evqpw33fK8Y.2&keytype=ref&siteid=sci
10. http://asmallworld.net/login.php
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auprès de 60 000 internautes en 2003 par l’université de Columbia8 montre que seuls 5 à 7
maillons suffisent pour relier deux citoyens américains9.
D’autres réseaux sociaux sont encore plus spécialisés dans un domaine particulier.
Asmallworld10 est un réseau exclusif réservé à une petite élite. Il est nécessaire d’obtenir une
invitation auprès d’un proche pour pouvoir s’inscrire sur le site et concerne le plus souvent
des gens fortunés (ambassadeurs, hommes d’affaires, people comme Noami Campbell et
Quentin Tarantino…). Sur Asmallworld, on ne parle pas affaires (c’est interdit sous peine de
bannissement du site) mais plutôt soirées branchés et restaurants.
Enfin, certains réseaux sociaux sont par exemple axés sur les animaux de
compagnie comme Dogster et Catster.
d. Outils collaboratifs
En plus de l’échange des informations et des contacts, les internautes, grâce au
web 2.0, développent la collaboration grâce à différents outils.
L’un des sites les plus connus fonctionnant grâce à ce principe d’outils collaboratifs
est del.icio.us. Concrètement, le site propose de mettre en commun les marques pages
(également appelé favoris). Grâce à une extension sur le navigateur Firefox, l’utilisateur peut
ajouter une page internet qu’il juge intéressante sur sa liste sur le site de del.icio.us. Cette
liste est soit privée, soit publique c'est-à-dire qu’elle peut être visible par des amis ou par tout
le monde.
8. http://smallworld.columbia.edu/
9. Résultats de l’étude : http://www.sciencemag.org/cgi/content/full/301/5634/827?ijkey=Evqpw33fK8Y.2&keytype=ref&siteid=sci
10. http://asmallworld.net/login.php
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Le site suit le principe de la folksonomie*, idée selon laquelle c’est l’internaute lui-
même qui ajoute les mots clés aux contenus qu’il met en ligne. Cela lui permet d’enregistrer
les pages internet qu’il préfère mais également de les partager.
Digg12 est un site qui fonctionne selon le même principe mais il est axé sur le
partage d’informations. Vous êtes sur un site internet ; une information vous semble
pertinente et vous pensez qu’elle est susceptible d’intéresser d’autres internautes : vous
pouvez la mettre sur Digg afin que les autres internautes puissent y accéder. Ces derniers
peuvent voter afin de dire si l’information est intéressante et c’est ainsi que l’article que vous
avez sur Digg (exactement le lien vers l’article) peut se retrouver sur la page principale du
site. Les internautes apportent l’information aux autres internautes.
e. Partage de fichiers
Le principe général du partage de fichiers (on parle surtout des images et des
vidéos) est le suivant : ce sont les internautes eux-mêmes qui réalisent les contenus qu’ils
mettent en ligne, que ce soit des vidéos réalisées par eux-mêmes ou bien des vidéos de la
télévision par exemple.
Les sites d’échanges de photos et d’images ont été rendus possible avec l’évolution
des appareils et bien sûr l’apparition du numérique. Le développement de la technologie
numérique à permis le développement de nombreux logiciels de gestion d’images (retouches
11. http://del.icio.us/
12. http://digg.com/
Extension del.icio.us sur le navigateur Firefox
Page du site del.icio.us11
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[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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Le site suit le principe de la folksonomie*, idée selon laquelle c’est l’internaute lui-
même qui ajoute les mots clés aux contenus qu’il met en ligne. Cela lui permet d’enregistrer
les pages internet qu’il préfère mais également de les partager.
Digg12 est un site qui fonctionne selon le même principe mais il est axé sur le
partage d’informations. Vous êtes sur un site internet ; une information vous semble
pertinente et vous pensez qu’elle est susceptible d’intéresser d’autres internautes : vous
pouvez la mettre sur Digg afin que les autres internautes puissent y accéder. Ces derniers
peuvent voter afin de dire si l’information est intéressante et c’est ainsi que l’article que vous
avez sur Digg (exactement le lien vers l’article) peut se retrouver sur la page principale du
site. Les internautes apportent l’information aux autres internautes.
e. Partage de fichiers
Le principe général du partage de fichiers (on parle surtout des images et des
vidéos) est le suivant : ce sont les internautes eux-mêmes qui réalisent les contenus qu’ils
mettent en ligne, que ce soit des vidéos réalisées par eux-mêmes ou bien des vidéos de la
télévision par exemple.
Les sites d’échanges de photos et d’images ont été rendus possible avec l’évolution
des appareils et bien sûr l’apparition du numérique. Le développement de la technologie
numérique à permis le développement de nombreux logiciels de gestion d’images (retouches
11. http://del.icio.us/
12. http://digg.com/
Extension del.icio.us sur le navigateur Firefox
Page du site del.icio.us11
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Le site suit le principe de la folksonomie*, idée selon laquelle c’est l’internaute lui-
même qui ajoute les mots clés aux contenus qu’il met en ligne. Cela lui permet d’enregistrer
les pages internet qu’il préfère mais également de les partager.
Digg12 est un site qui fonctionne selon le même principe mais il est axé sur le
partage d’informations. Vous êtes sur un site internet ; une information vous semble
pertinente et vous pensez qu’elle est susceptible d’intéresser d’autres internautes : vous
pouvez la mettre sur Digg afin que les autres internautes puissent y accéder. Ces derniers
peuvent voter afin de dire si l’information est intéressante et c’est ainsi que l’article que vous
avez sur Digg (exactement le lien vers l’article) peut se retrouver sur la page principale du
site. Les internautes apportent l’information aux autres internautes.
e. Partage de fichiers
Le principe général du partage de fichiers (on parle surtout des images et des
vidéos) est le suivant : ce sont les internautes eux-mêmes qui réalisent les contenus qu’ils
mettent en ligne, que ce soit des vidéos réalisées par eux-mêmes ou bien des vidéos de la
télévision par exemple.
Les sites d’échanges de photos et d’images ont été rendus possible avec l’évolution
des appareils et bien sûr l’apparition du numérique. Le développement de la technologie
numérique à permis le développement de nombreux logiciels de gestion d’images (retouches
11. http://del.icio.us/
12. http://digg.com/
Extension del.icio.us sur le navigateur Firefox
Page du site del.icio.us11
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| Florian BAPTISTE 21
et modification de la photo par exemple) ainsi que de gestion de ces images (album photo
sur ordinateur). Aujourd’hui, les laboratoires photos sont également en ligne et il est possible
de partager ses photos avec les autres internautes. L’un des sites leader dans le secteur est
flickr13. Le site (propriété de Yahoo! depuis 2005) propose de nombreuses fonctionnalités
permettant à son utilisateur de gérer ses photos de A à Z grâce au site et à ses différentes
applications.
L’importation de photos sur les sites est extrêmement simple et intuitive.
L’utilisateur dispose de nombreux moyens pour mettre ses photos en ligne
(logiciel créé par flickr, envoi de photos directement sur le site ou bien par
e-mail via un téléphone portable).
L’organisation des photos en albums (comme pour un album papier) eux-
mêmes pouvant être mis dans des classeurs (famille, amis…)
Le partage (cœur du web 2.0) permet à l’utilisateur de rendre ses photos
publiques, publiques sous invitation ou bien privées.
La géolocalisation. Grâce à Yahoo! Maps, l’utilisateur de flickr peut
indiquer sur une carte de Yahoo! en ligne le lieu où a été pris la photo et
montre l’endroit à tous les internautes.
Les autres services proposés par flickr sont nombreux et divers. Il est
possible par exemple d’imprimer des cartes ou des petits albums photos
(cartes Moo ou albums photos Qoop) ainsi que des calendriers ou même
des timbres.
Dans un domaine sensiblement identique, le partage de vidéos fait fureur sur
Internet. Le site phare du partage de vidéo est youtube14 (son plus grand concurrent en
France est Dailymotion15). Le site américain constitue l’une des bases de données de vidéos
13. http://www.flickr.com/
14. www.youtube.com
15. http://www.dailymotion.com/fr
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 21
et modification de la photo par exemple) ainsi que de gestion de ces images (album photo
sur ordinateur). Aujourd’hui, les laboratoires photos sont également en ligne et il est possible
de partager ses photos avec les autres internautes. L’un des sites leader dans le secteur est
flickr13. Le site (propriété de Yahoo! depuis 2005) propose de nombreuses fonctionnalités
permettant à son utilisateur de gérer ses photos de A à Z grâce au site et à ses différentes
applications.
L’importation de photos sur les sites est extrêmement simple et intuitive.
L’utilisateur dispose de nombreux moyens pour mettre ses photos en ligne
(logiciel créé par flickr, envoi de photos directement sur le site ou bien par
e-mail via un téléphone portable).
L’organisation des photos en albums (comme pour un album papier) eux-
mêmes pouvant être mis dans des classeurs (famille, amis…)
Le partage (cœur du web 2.0) permet à l’utilisateur de rendre ses photos
publiques, publiques sous invitation ou bien privées.
La géolocalisation. Grâce à Yahoo! Maps, l’utilisateur de flickr peut
indiquer sur une carte de Yahoo! en ligne le lieu où a été pris la photo et
montre l’endroit à tous les internautes.
Les autres services proposés par flickr sont nombreux et divers. Il est
possible par exemple d’imprimer des cartes ou des petits albums photos
(cartes Moo ou albums photos Qoop) ainsi que des calendriers ou même
des timbres.
Dans un domaine sensiblement identique, le partage de vidéos fait fureur sur
Internet. Le site phare du partage de vidéo est youtube14 (son plus grand concurrent en
France est Dailymotion15). Le site américain constitue l’une des bases de données de vidéos
13. http://www.flickr.com/
14. www.youtube.com
15. http://www.dailymotion.com/fr
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et modification de la photo par exemple) ainsi que de gestion de ces images (album photo
sur ordinateur). Aujourd’hui, les laboratoires photos sont également en ligne et il est possible
de partager ses photos avec les autres internautes. L’un des sites leader dans le secteur est
flickr13. Le site (propriété de Yahoo! depuis 2005) propose de nombreuses fonctionnalités
permettant à son utilisateur de gérer ses photos de A à Z grâce au site et à ses différentes
applications.
L’importation de photos sur les sites est extrêmement simple et intuitive.
L’utilisateur dispose de nombreux moyens pour mettre ses photos en ligne
(logiciel créé par flickr, envoi de photos directement sur le site ou bien par
e-mail via un téléphone portable).
L’organisation des photos en albums (comme pour un album papier) eux-
mêmes pouvant être mis dans des classeurs (famille, amis…)
Le partage (cœur du web 2.0) permet à l’utilisateur de rendre ses photos
publiques, publiques sous invitation ou bien privées.
La géolocalisation. Grâce à Yahoo! Maps, l’utilisateur de flickr peut
indiquer sur une carte de Yahoo! en ligne le lieu où a été pris la photo et
montre l’endroit à tous les internautes.
Les autres services proposés par flickr sont nombreux et divers. Il est
possible par exemple d’imprimer des cartes ou des petits albums photos
(cartes Moo ou albums photos Qoop) ainsi que des calendriers ou même
des timbres.
Dans un domaine sensiblement identique, le partage de vidéos fait fureur sur
Internet. Le site phare du partage de vidéo est youtube14 (son plus grand concurrent en
France est Dailymotion15). Le site américain constitue l’une des bases de données de vidéos
13. http://www.flickr.com/
14. www.youtube.com
15. http://www.dailymotion.com/fr
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| Florian BAPTISTE 22
les plus importantes disponibles par tous. Le plus impressionnant est le fait que ce sont les
internautes eux-mêmes qui mettent les vidéos en ligne. Certaines sont des productions
personnelles alors que d’autres sont des séquences prises sur des télévisions privées (ce
qui est donc illégal) ou même des films.
Youtube est l’endroit idéal pour trouver une émission ou une séquence que l’on
aurait manquée à la télévision. La vidéo du « coup de boule » de Zinedine Zidane lors de la
finale de la dernière coupe du monde de football a dépassé le million de visites dans les
quelques jours qui ont suivi la finale. Celle du président Sarkozy lors du G8 en juin 2007 où il
apparaît, selon certains, ivre, après un long entretien avec le président russe Vladimir
Poutine est arrivé le jour même de sa diffusion dans les meilleures visites de Dailymotion.
Les sites de partage de vidéos sont également un lieu d’expression. A l’image des
blogs, les internautes peuvent laisser des commentaires sur les vidéos déposées par les
internautes. C’est un lieu où les gens s’expriment et il arrive que l’on assiste à des débats
(comme pour la vidéo de Nicolas Sarkozy au G8).
Cependant, les sites de partages de vidéos sont évidemment souvent la cible de
procès dans la mesure où de nombreux droits sont violés par les internautes (émission ou
reportages télé mis en ligne, clips…). Cependant, les chaînes de télévision doivent faire face
au fait que la plupart des sites ne sont pas solvables (du moins en ce qui concerne les
sommes exigées) et que cela n’est donc pas utile de les poursuivre en justice dans la
mesure où il ne pourront pas payer. Elles attendent donc que le site se fasse racheter par
une grande entreprise afin de pouvoir commencer les procès (ce qui est arrivé à Google
quand ils ont acheté Youtube). Pour les sites de partage de vidéo, il est spécifié dans les
chartres que l’internaute qui met en ligne une vidéo doit en posséder tous les droits. Pour
essayer de limiter les abus, Youtube a décidé de limiter la durée des vidéos à 10 minutes et
leur poids à 100 Mo.
Youtube, au-delà de tous ces aspects juridiques, présente de nombreux avantages
et de nombreuses particularités. Il met en avant de jeunes artistes voulant se faire connaître.
La vidéo « evolution of dance16 » (interprété par l’acteur Judson Laipply) est la vidéo ayant
16. http://www.youtube.com/watch?v=dMH0bHeiRNg
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 22
les plus importantes disponibles par tous. Le plus impressionnant est le fait que ce sont les
internautes eux-mêmes qui mettent les vidéos en ligne. Certaines sont des productions
personnelles alors que d’autres sont des séquences prises sur des télévisions privées (ce
qui est donc illégal) ou même des films.
Youtube est l’endroit idéal pour trouver une émission ou une séquence que l’on
aurait manquée à la télévision. La vidéo du « coup de boule » de Zinedine Zidane lors de la
finale de la dernière coupe du monde de football a dépassé le million de visites dans les
quelques jours qui ont suivi la finale. Celle du président Sarkozy lors du G8 en juin 2007 où il
apparaît, selon certains, ivre, après un long entretien avec le président russe Vladimir
Poutine est arrivé le jour même de sa diffusion dans les meilleures visites de Dailymotion.
Les sites de partage de vidéos sont également un lieu d’expression. A l’image des
blogs, les internautes peuvent laisser des commentaires sur les vidéos déposées par les
internautes. C’est un lieu où les gens s’expriment et il arrive que l’on assiste à des débats
(comme pour la vidéo de Nicolas Sarkozy au G8).
Cependant, les sites de partages de vidéos sont évidemment souvent la cible de
procès dans la mesure où de nombreux droits sont violés par les internautes (émission ou
reportages télé mis en ligne, clips…). Cependant, les chaînes de télévision doivent faire face
au fait que la plupart des sites ne sont pas solvables (du moins en ce qui concerne les
sommes exigées) et que cela n’est donc pas utile de les poursuivre en justice dans la
mesure où il ne pourront pas payer. Elles attendent donc que le site se fasse racheter par
une grande entreprise afin de pouvoir commencer les procès (ce qui est arrivé à Google
quand ils ont acheté Youtube). Pour les sites de partage de vidéo, il est spécifié dans les
chartres que l’internaute qui met en ligne une vidéo doit en posséder tous les droits. Pour
essayer de limiter les abus, Youtube a décidé de limiter la durée des vidéos à 10 minutes et
leur poids à 100 Mo.
Youtube, au-delà de tous ces aspects juridiques, présente de nombreux avantages
et de nombreuses particularités. Il met en avant de jeunes artistes voulant se faire connaître.
La vidéo « evolution of dance16 » (interprété par l’acteur Judson Laipply) est la vidéo ayant
16. http://www.youtube.com/watch?v=dMH0bHeiRNg
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les plus importantes disponibles par tous. Le plus impressionnant est le fait que ce sont les
internautes eux-mêmes qui mettent les vidéos en ligne. Certaines sont des productions
personnelles alors que d’autres sont des séquences prises sur des télévisions privées (ce
qui est donc illégal) ou même des films.
Youtube est l’endroit idéal pour trouver une émission ou une séquence que l’on
aurait manquée à la télévision. La vidéo du « coup de boule » de Zinedine Zidane lors de la
finale de la dernière coupe du monde de football a dépassé le million de visites dans les
quelques jours qui ont suivi la finale. Celle du président Sarkozy lors du G8 en juin 2007 où il
apparaît, selon certains, ivre, après un long entretien avec le président russe Vladimir
Poutine est arrivé le jour même de sa diffusion dans les meilleures visites de Dailymotion.
Les sites de partage de vidéos sont également un lieu d’expression. A l’image des
blogs, les internautes peuvent laisser des commentaires sur les vidéos déposées par les
internautes. C’est un lieu où les gens s’expriment et il arrive que l’on assiste à des débats
(comme pour la vidéo de Nicolas Sarkozy au G8).
Cependant, les sites de partages de vidéos sont évidemment souvent la cible de
procès dans la mesure où de nombreux droits sont violés par les internautes (émission ou
reportages télé mis en ligne, clips…). Cependant, les chaînes de télévision doivent faire face
au fait que la plupart des sites ne sont pas solvables (du moins en ce qui concerne les
sommes exigées) et que cela n’est donc pas utile de les poursuivre en justice dans la
mesure où il ne pourront pas payer. Elles attendent donc que le site se fasse racheter par
une grande entreprise afin de pouvoir commencer les procès (ce qui est arrivé à Google
quand ils ont acheté Youtube). Pour les sites de partage de vidéo, il est spécifié dans les
chartres que l’internaute qui met en ligne une vidéo doit en posséder tous les droits. Pour
essayer de limiter les abus, Youtube a décidé de limiter la durée des vidéos à 10 minutes et
leur poids à 100 Mo.
Youtube, au-delà de tous ces aspects juridiques, présente de nombreux avantages
et de nombreuses particularités. Il met en avant de jeunes artistes voulant se faire connaître.
La vidéo « evolution of dance16 » (interprété par l’acteur Judson Laipply) est la vidéo ayant
16. http://www.youtube.com/watch?v=dMH0bHeiRNg
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été le plus vues récemment sur Youtube. L’une des caractéristiques de cette vidéo : la
musique et la danse. C’est ainsi que de nombreuses personnes (à l’image de Myspace) se
font connaître grâce au web 2.0, en mettant en ligne leur(s) talent(s).
La mise en ligne de vidéos sur Youtube est relativement simple. Dix minutes
suffisent pour que la vidéo soit en ligne et le site converti tout seul la vidéo en Flash. La
promotion d’une vidéo se fait principalement par le bouche à oreille, les vidéos sont donc
toutes mises sur un pied d’égalité lors de la mise en ligne. Il n’y a pas vraiment de limites en
ce qui concerne le contenu de la vidéo. Seules sont interdites les vidéos pornographiques et
celles mettant en scène la mort.
Ainsi, nous avons pu voir rapidement ce qu’est le web 2.0. Il se veut collaboratif,
impliquant l’internaute dans la vie d’Internet. Il est donc maintenant opportun de définir les
différences qu’il y a entre le web 2.0 et le web 1.0.
b) Différences fondamentales entre le web 2.0 et le web 1.0
a. Comparaison générale
L’une des principales remarques que l’on puisse faire est que le web 2.0 est
collaboratif alors que le web 1.0 ne l’est pas. Internet tel qu’il est apparu lors des années 90
mettait l’internaute face à une grande plate-forme d’informations dans laquelle il avait peu de
moyen d’intervenir. La communication entre celui qui crée le site et celui qui le visite était
alors presque nulle. Le web 2.0 corrige cette erreur dans la mesure où celui qui visite des
pages internet peut désormais être celui qui les crée (blogs). Cependant, il est évident que le
web 1.0 subsiste toujours et reste majoritaire sur internet.
La notion de partage est donc l’un des points clés qui dissocie le web 2.0 du web
1.0. Comme il est expliqué haut, tous les outils web 2.0 ont pour principale fonction de
permettre à l’internaute d’échanger et de mettre en communs différents contenus. Les blogs
rendent possible l’échange d’informations, les sites de partages de fichiers permettent
l’échange de photos et de vidéos (principalement) et toutes les autres applications sont
rattachées à l’idée de partage.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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été le plus vues récemment sur Youtube. L’une des caractéristiques de cette vidéo : la
musique et la danse. C’est ainsi que de nombreuses personnes (à l’image de Myspace) se
font connaître grâce au web 2.0, en mettant en ligne leur(s) talent(s).
La mise en ligne de vidéos sur Youtube est relativement simple. Dix minutes
suffisent pour que la vidéo soit en ligne et le site converti tout seul la vidéo en Flash. La
promotion d’une vidéo se fait principalement par le bouche à oreille, les vidéos sont donc
toutes mises sur un pied d’égalité lors de la mise en ligne. Il n’y a pas vraiment de limites en
ce qui concerne le contenu de la vidéo. Seules sont interdites les vidéos pornographiques et
celles mettant en scène la mort.
Ainsi, nous avons pu voir rapidement ce qu’est le web 2.0. Il se veut collaboratif,
impliquant l’internaute dans la vie d’Internet. Il est donc maintenant opportun de définir les
différences qu’il y a entre le web 2.0 et le web 1.0.
b) Différences fondamentales entre le web 2.0 et le web 1.0
a. Comparaison générale
L’une des principales remarques que l’on puisse faire est que le web 2.0 est
collaboratif alors que le web 1.0 ne l’est pas. Internet tel qu’il est apparu lors des années 90
mettait l’internaute face à une grande plate-forme d’informations dans laquelle il avait peu de
moyen d’intervenir. La communication entre celui qui crée le site et celui qui le visite était
alors presque nulle. Le web 2.0 corrige cette erreur dans la mesure où celui qui visite des
pages internet peut désormais être celui qui les crée (blogs). Cependant, il est évident que le
web 1.0 subsiste toujours et reste majoritaire sur internet.
La notion de partage est donc l’un des points clés qui dissocie le web 2.0 du web
1.0. Comme il est expliqué haut, tous les outils web 2.0 ont pour principale fonction de
permettre à l’internaute d’échanger et de mettre en communs différents contenus. Les blogs
rendent possible l’échange d’informations, les sites de partages de fichiers permettent
l’échange de photos et de vidéos (principalement) et toutes les autres applications sont
rattachées à l’idée de partage.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 23
été le plus vues récemment sur Youtube. L’une des caractéristiques de cette vidéo : la
musique et la danse. C’est ainsi que de nombreuses personnes (à l’image de Myspace) se
font connaître grâce au web 2.0, en mettant en ligne leur(s) talent(s).
La mise en ligne de vidéos sur Youtube est relativement simple. Dix minutes
suffisent pour que la vidéo soit en ligne et le site converti tout seul la vidéo en Flash. La
promotion d’une vidéo se fait principalement par le bouche à oreille, les vidéos sont donc
toutes mises sur un pied d’égalité lors de la mise en ligne. Il n’y a pas vraiment de limites en
ce qui concerne le contenu de la vidéo. Seules sont interdites les vidéos pornographiques et
celles mettant en scène la mort.
Ainsi, nous avons pu voir rapidement ce qu’est le web 2.0. Il se veut collaboratif,
impliquant l’internaute dans la vie d’Internet. Il est donc maintenant opportun de définir les
différences qu’il y a entre le web 2.0 et le web 1.0.
b) Différences fondamentales entre le web 2.0 et le web 1.0
a. Comparaison générale
L’une des principales remarques que l’on puisse faire est que le web 2.0 est
collaboratif alors que le web 1.0 ne l’est pas. Internet tel qu’il est apparu lors des années 90
mettait l’internaute face à une grande plate-forme d’informations dans laquelle il avait peu de
moyen d’intervenir. La communication entre celui qui crée le site et celui qui le visite était
alors presque nulle. Le web 2.0 corrige cette erreur dans la mesure où celui qui visite des
pages internet peut désormais être celui qui les crée (blogs). Cependant, il est évident que le
web 1.0 subsiste toujours et reste majoritaire sur internet.
La notion de partage est donc l’un des points clés qui dissocie le web 2.0 du web
1.0. Comme il est expliqué haut, tous les outils web 2.0 ont pour principale fonction de
permettre à l’internaute d’échanger et de mettre en communs différents contenus. Les blogs
rendent possible l’échange d’informations, les sites de partages de fichiers permettent
l’échange de photos et de vidéos (principalement) et toutes les autres applications sont
rattachées à l’idée de partage.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 24
Il serait alors intéressant de se poser une question : le phénomène du peer-to-peer*
fut il une prémices à ce que serait le web 2.0. Le peer-to-peer est également fondé sur le
principe d’échange de fichier (le plus souvent illégal). Il a été démocratisé par Shawn
Fanning (étudiant américain de 18 ans qui souhaitait pouvoir plus facilement échanger de la
musique avec des amis) et son logiciel Napster. Le logiciel de Shawn Fanning permettait
l’échange de fichiers avec Internet comme support. Il a été le point de départ du peer-to-peer
et du téléchargement illégal. La question d’un rapprochement entre le peer-to-peer et le web
2.0 se pose donc. En fait, ces deux développement n’ont que le partage de fichiers en
commun : le fait que le web 2.0 s’axe également sur le fait que l’internaute intervienne dans
la vie d’Internet en créant des contenus pour la toile fait que le rapport entre web 2.0 et peer-
to-peer ne peut se faire.
Le fait que l’internaute créé ses propres contenus établit également une différence
entre le web 2.0 et le web 1.0. Si l’on reprend le cas de Flickr, les contenus mis en ligne par
l’internaute sont le plus souvent créés par lui-même. Une grande partie des vidéos présentes
sur Youtube est également le produit de créations personnelles. Outre le fait que l’internaute
partage ses contenus, il met également en ligne ses propres trouvailles à l’image des
services que proposent Digg, Del.icio.us ou bien leur propre journal intime via les blogs.
Enfin, on peut également dire que les internautes « mettent leurs connaissances » en ligne
ainsi que leurs talents artistiques grâce aux réseaux sociaux.
Certains points communs subsistent toujours entre le web 2.0 et le web 1.0. Tout
d’abord le fait que les sites se confondent sur la toile. Internet est fait pour être égalitaire, et
tous les sites apparaissent de la même manière (le site de TF1 comme le blog de M.
Durand). Il en est de même entre le web 2.0 et le web 1.0. Au-delà du fait que les deux web
peuvent se confondre, il faut également ajouter qu’ils se « lisent de la manière » c'est-à-dire
que le navigateur internet utilisé pour l’un sert également pour l’autre (ce qui pourrait être
différent avec l’émergence du web sémantique également appelé web 3.0 que nous
étudierons plus loin).
Ceci ne constitue qu’un début à l’étude des différences et des points communs qui
existent entre le web 1.0 et son petit frère. D’autres axes devront et seront étudiés plus loin.
Même si le web 1.0 existe toujours, une transition a été nécessaire pour permettre
l’émergence du web 2.0.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 24
Il serait alors intéressant de se poser une question : le phénomène du peer-to-peer*
fut il une prémices à ce que serait le web 2.0. Le peer-to-peer est également fondé sur le
principe d’échange de fichier (le plus souvent illégal). Il a été démocratisé par Shawn
Fanning (étudiant américain de 18 ans qui souhaitait pouvoir plus facilement échanger de la
musique avec des amis) et son logiciel Napster. Le logiciel de Shawn Fanning permettait
l’échange de fichiers avec Internet comme support. Il a été le point de départ du peer-to-peer
et du téléchargement illégal. La question d’un rapprochement entre le peer-to-peer et le web
2.0 se pose donc. En fait, ces deux développement n’ont que le partage de fichiers en
commun : le fait que le web 2.0 s’axe également sur le fait que l’internaute intervienne dans
la vie d’Internet en créant des contenus pour la toile fait que le rapport entre web 2.0 et peer-
to-peer ne peut se faire.
Le fait que l’internaute créé ses propres contenus établit également une différence
entre le web 2.0 et le web 1.0. Si l’on reprend le cas de Flickr, les contenus mis en ligne par
l’internaute sont le plus souvent créés par lui-même. Une grande partie des vidéos présentes
sur Youtube est également le produit de créations personnelles. Outre le fait que l’internaute
partage ses contenus, il met également en ligne ses propres trouvailles à l’image des
services que proposent Digg, Del.icio.us ou bien leur propre journal intime via les blogs.
Enfin, on peut également dire que les internautes « mettent leurs connaissances » en ligne
ainsi que leurs talents artistiques grâce aux réseaux sociaux.
Certains points communs subsistent toujours entre le web 2.0 et le web 1.0. Tout
d’abord le fait que les sites se confondent sur la toile. Internet est fait pour être égalitaire, et
tous les sites apparaissent de la même manière (le site de TF1 comme le blog de M.
Durand). Il en est de même entre le web 2.0 et le web 1.0. Au-delà du fait que les deux web
peuvent se confondre, il faut également ajouter qu’ils se « lisent de la manière » c'est-à-dire
que le navigateur internet utilisé pour l’un sert également pour l’autre (ce qui pourrait être
différent avec l’émergence du web sémantique également appelé web 3.0 que nous
étudierons plus loin).
Ceci ne constitue qu’un début à l’étude des différences et des points communs qui
existent entre le web 1.0 et son petit frère. D’autres axes devront et seront étudiés plus loin.
Même si le web 1.0 existe toujours, une transition a été nécessaire pour permettre
l’émergence du web 2.0.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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Il serait alors intéressant de se poser une question : le phénomène du peer-to-peer*
fut il une prémices à ce que serait le web 2.0. Le peer-to-peer est également fondé sur le
principe d’échange de fichier (le plus souvent illégal). Il a été démocratisé par Shawn
Fanning (étudiant américain de 18 ans qui souhaitait pouvoir plus facilement échanger de la
musique avec des amis) et son logiciel Napster. Le logiciel de Shawn Fanning permettait
l’échange de fichiers avec Internet comme support. Il a été le point de départ du peer-to-peer
et du téléchargement illégal. La question d’un rapprochement entre le peer-to-peer et le web
2.0 se pose donc. En fait, ces deux développement n’ont que le partage de fichiers en
commun : le fait que le web 2.0 s’axe également sur le fait que l’internaute intervienne dans
la vie d’Internet en créant des contenus pour la toile fait que le rapport entre web 2.0 et peer-
to-peer ne peut se faire.
Le fait que l’internaute créé ses propres contenus établit également une différence
entre le web 2.0 et le web 1.0. Si l’on reprend le cas de Flickr, les contenus mis en ligne par
l’internaute sont le plus souvent créés par lui-même. Une grande partie des vidéos présentes
sur Youtube est également le produit de créations personnelles. Outre le fait que l’internaute
partage ses contenus, il met également en ligne ses propres trouvailles à l’image des
services que proposent Digg, Del.icio.us ou bien leur propre journal intime via les blogs.
Enfin, on peut également dire que les internautes « mettent leurs connaissances » en ligne
ainsi que leurs talents artistiques grâce aux réseaux sociaux.
Certains points communs subsistent toujours entre le web 2.0 et le web 1.0. Tout
d’abord le fait que les sites se confondent sur la toile. Internet est fait pour être égalitaire, et
tous les sites apparaissent de la même manière (le site de TF1 comme le blog de M.
Durand). Il en est de même entre le web 2.0 et le web 1.0. Au-delà du fait que les deux web
peuvent se confondre, il faut également ajouter qu’ils se « lisent de la manière » c'est-à-dire
que le navigateur internet utilisé pour l’un sert également pour l’autre (ce qui pourrait être
différent avec l’émergence du web sémantique également appelé web 3.0 que nous
étudierons plus loin).
Ceci ne constitue qu’un début à l’étude des différences et des points communs qui
existent entre le web 1.0 et son petit frère. D’autres axes devront et seront étudiés plus loin.
Même si le web 1.0 existe toujours, une transition a été nécessaire pour permettre
l’émergence du web 2.0.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 25
b. Peut-on parler d’une transition entre le web 1.0 et 2.0 ?
L’une des caractéristiques principales du web 2.0 est sa fonction de transition entre
un internet statique et un internet permettant à l’utilisateur d’intervenir sur la toile via des
applications. C’est ainsi que nous voyons de plus en plus d’applications en ligne et le web
2.0 en est l’un des principaux acteurs. L’aboutissement de cette mise en ligne de logiciels
sera très certainement le web 3.0 qui permettra à internet de devenir intelligent. La principale
illustration de cette évolution vient du partage de contenus ainsi que des blogs. Des
applications mises en ligne par des développeurs permettent à l’internaute d’écrire (avec des
options peut être pas aussi évoluées qu’un logiciel de traitement de texte classique mais en
tout cas très utiles comme le changement de police, de couleur ou bien le correcteur
automatique) mais également de mettre en ligne des contenus très facilement ce qui
demande normalement plus de compétences.
Outre ce passage de mise en ligne de logiciels, le web 2.0 représente un autre type
de transition. Comme l’explique Steve Johnson (Emerging Technology, Discovery magazine,
200517), “il fait essentiellement référence à la transition importante que connaît le réseau
World Wide Web, passant d’une bibliothèque internationale faite de pages interconnectées,
à un écosystème d’informations où les données circulent comme des substances nutritives
dans les forêts tropicales humides.” Au lieu d’être un système figé, évoluant selon les faits de
certains développeurs, le web 2.0 se nourrit par lui-même dans la mesure c’est l’internaute
lui-même qui fait et développe le web collaboratif.
Le terme transition souligne le passage d’un état à un autre. Internet passe donc
d’un état où le réseau est quelque peu statique à un état un Internet devient une véritable
plate-forme de partage d’informations et de données.
Toutefois, il semblerait que le web 2.0 ne soit qu’une phase dans le long processus
d’évolution d’internet. Le fait que le web 1.0 subsiste toujours et soit même toujours
indispensable au World Wide Web fait que (pour le moment en tout cas) le web 2.0
17. http://www.web2fordev.net/web2.html?L=1
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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b. Peut-on parler d’une transition entre le web 1.0 et 2.0 ?
L’une des caractéristiques principales du web 2.0 est sa fonction de transition entre
un internet statique et un internet permettant à l’utilisateur d’intervenir sur la toile via des
applications. C’est ainsi que nous voyons de plus en plus d’applications en ligne et le web
2.0 en est l’un des principaux acteurs. L’aboutissement de cette mise en ligne de logiciels
sera très certainement le web 3.0 qui permettra à internet de devenir intelligent. La principale
illustration de cette évolution vient du partage de contenus ainsi que des blogs. Des
applications mises en ligne par des développeurs permettent à l’internaute d’écrire (avec des
options peut être pas aussi évoluées qu’un logiciel de traitement de texte classique mais en
tout cas très utiles comme le changement de police, de couleur ou bien le correcteur
automatique) mais également de mettre en ligne des contenus très facilement ce qui
demande normalement plus de compétences.
Outre ce passage de mise en ligne de logiciels, le web 2.0 représente un autre type
de transition. Comme l’explique Steve Johnson (Emerging Technology, Discovery magazine,
200517), “il fait essentiellement référence à la transition importante que connaît le réseau
World Wide Web, passant d’une bibliothèque internationale faite de pages interconnectées,
à un écosystème d’informations où les données circulent comme des substances nutritives
dans les forêts tropicales humides.” Au lieu d’être un système figé, évoluant selon les faits de
certains développeurs, le web 2.0 se nourrit par lui-même dans la mesure c’est l’internaute
lui-même qui fait et développe le web collaboratif.
Le terme transition souligne le passage d’un état à un autre. Internet passe donc
d’un état où le réseau est quelque peu statique à un état un Internet devient une véritable
plate-forme de partage d’informations et de données.
Toutefois, il semblerait que le web 2.0 ne soit qu’une phase dans le long processus
d’évolution d’internet. Le fait que le web 1.0 subsiste toujours et soit même toujours
indispensable au World Wide Web fait que (pour le moment en tout cas) le web 2.0
17. http://www.web2fordev.net/web2.html?L=1
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b. Peut-on parler d’une transition entre le web 1.0 et 2.0 ?
L’une des caractéristiques principales du web 2.0 est sa fonction de transition entre
un internet statique et un internet permettant à l’utilisateur d’intervenir sur la toile via des
applications. C’est ainsi que nous voyons de plus en plus d’applications en ligne et le web
2.0 en est l’un des principaux acteurs. L’aboutissement de cette mise en ligne de logiciels
sera très certainement le web 3.0 qui permettra à internet de devenir intelligent. La principale
illustration de cette évolution vient du partage de contenus ainsi que des blogs. Des
applications mises en ligne par des développeurs permettent à l’internaute d’écrire (avec des
options peut être pas aussi évoluées qu’un logiciel de traitement de texte classique mais en
tout cas très utiles comme le changement de police, de couleur ou bien le correcteur
automatique) mais également de mettre en ligne des contenus très facilement ce qui
demande normalement plus de compétences.
Outre ce passage de mise en ligne de logiciels, le web 2.0 représente un autre type
de transition. Comme l’explique Steve Johnson (Emerging Technology, Discovery magazine,
200517), “il fait essentiellement référence à la transition importante que connaît le réseau
World Wide Web, passant d’une bibliothèque internationale faite de pages interconnectées,
à un écosystème d’informations où les données circulent comme des substances nutritives
dans les forêts tropicales humides.” Au lieu d’être un système figé, évoluant selon les faits de
certains développeurs, le web 2.0 se nourrit par lui-même dans la mesure c’est l’internaute
lui-même qui fait et développe le web collaboratif.
Le terme transition souligne le passage d’un état à un autre. Internet passe donc
d’un état où le réseau est quelque peu statique à un état un Internet devient une véritable
plate-forme de partage d’informations et de données.
Toutefois, il semblerait que le web 2.0 ne soit qu’une phase dans le long processus
d’évolution d’internet. Le fait que le web 1.0 subsiste toujours et soit même toujours
indispensable au World Wide Web fait que (pour le moment en tout cas) le web 2.0
17. http://www.web2fordev.net/web2.html?L=1
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| Florian BAPTISTE 26
ne représente pas une (r)évolution définitive d’Internet. On assiste, sur certains sites, à un
mélange entre le web 2.0 et son grand frère mais une transition sous-entend le passage
complet d’un état à un autre, ors il semblerait que nous n’ayons pas encore atteint cette
étape.
Il y a donc bel et bien un changement d’état mais celui-ci n’est pas total. La transition
pourrait être acceptée si l’on considérait uniquement le point de vue social. Cependant étant
donné l’influence toujours importante du web 1.0, il serait erroné de dire que la transition est
complète.
c. Aspect technologique
Dans la mesure où nous parlons d’un sujet mettant en scène le domaine des
nouvelles technologies, il est indispensable de mentionner l’aspect technologique du web
2.0. Ce volet est relativement important dans la mesure où il est m’objet de débats.
i. L’évolution technologique
L’amélioration et le développement des technologies liées au web 1.0 ont été l’une
des raisons du développement du web collaboratif. Comme il l’est spécifié plus haut, internet
devait, dès sa naissance, être collaboratif mais ce sont les navigateurs internet qui, préférant
avoir des sites plus esthétiques, ont enterré ce qui allait devenir le web 2.0.
Le développement et l’accroissement des performances des navigateurs internet
sont l’une des raisons qui peuvent expliquer l’apparition du web collaboratif. La technologie
employée par les navigateurs d’aujourd’hui autorise l’utilisation d’outils permettant aux
internautes d’échanger des informations et des contenus sans nuire au design général du
site (même si le site classique web 2.0 à un design qui lui est propre comme nous le verrons
plus loin). Ainsi, grâce au développement des technologies actuelles, internet peut devenir
ce qu’il devait être à l’origine.
Certaines technologies, en se développant, ont également permis l’apparition du
web 2.0. Prenons par exemple l’exemple du flash. Le format FlashVidéo a longtemps été
utilisé uniquement (sur internet) pour les animations basiques. Cependant, les améliorations
effectuées sur ce format ont permis de créer des algorithmes de compression vidéo
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 26
ne représente pas une (r)évolution définitive d’Internet. On assiste, sur certains sites, à un
mélange entre le web 2.0 et son grand frère mais une transition sous-entend le passage
complet d’un état à un autre, ors il semblerait que nous n’ayons pas encore atteint cette
étape.
Il y a donc bel et bien un changement d’état mais celui-ci n’est pas total. La transition
pourrait être acceptée si l’on considérait uniquement le point de vue social. Cependant étant
donné l’influence toujours importante du web 1.0, il serait erroné de dire que la transition est
complète.
c. Aspect technologique
Dans la mesure où nous parlons d’un sujet mettant en scène le domaine des
nouvelles technologies, il est indispensable de mentionner l’aspect technologique du web
2.0. Ce volet est relativement important dans la mesure où il est m’objet de débats.
i. L’évolution technologique
L’amélioration et le développement des technologies liées au web 1.0 ont été l’une
des raisons du développement du web collaboratif. Comme il l’est spécifié plus haut, internet
devait, dès sa naissance, être collaboratif mais ce sont les navigateurs internet qui, préférant
avoir des sites plus esthétiques, ont enterré ce qui allait devenir le web 2.0.
Le développement et l’accroissement des performances des navigateurs internet
sont l’une des raisons qui peuvent expliquer l’apparition du web collaboratif. La technologie
employée par les navigateurs d’aujourd’hui autorise l’utilisation d’outils permettant aux
internautes d’échanger des informations et des contenus sans nuire au design général du
site (même si le site classique web 2.0 à un design qui lui est propre comme nous le verrons
plus loin). Ainsi, grâce au développement des technologies actuelles, internet peut devenir
ce qu’il devait être à l’origine.
Certaines technologies, en se développant, ont également permis l’apparition du
web 2.0. Prenons par exemple l’exemple du flash. Le format FlashVidéo a longtemps été
utilisé uniquement (sur internet) pour les animations basiques. Cependant, les améliorations
effectuées sur ce format ont permis de créer des algorithmes de compression vidéo
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 26
ne représente pas une (r)évolution définitive d’Internet. On assiste, sur certains sites, à un
mélange entre le web 2.0 et son grand frère mais une transition sous-entend le passage
complet d’un état à un autre, ors il semblerait que nous n’ayons pas encore atteint cette
étape.
Il y a donc bel et bien un changement d’état mais celui-ci n’est pas total. La transition
pourrait être acceptée si l’on considérait uniquement le point de vue social. Cependant étant
donné l’influence toujours importante du web 1.0, il serait erroné de dire que la transition est
complète.
c. Aspect technologique
Dans la mesure où nous parlons d’un sujet mettant en scène le domaine des
nouvelles technologies, il est indispensable de mentionner l’aspect technologique du web
2.0. Ce volet est relativement important dans la mesure où il est m’objet de débats.
i. L’évolution technologique
L’amélioration et le développement des technologies liées au web 1.0 ont été l’une
des raisons du développement du web collaboratif. Comme il l’est spécifié plus haut, internet
devait, dès sa naissance, être collaboratif mais ce sont les navigateurs internet qui, préférant
avoir des sites plus esthétiques, ont enterré ce qui allait devenir le web 2.0.
Le développement et l’accroissement des performances des navigateurs internet
sont l’une des raisons qui peuvent expliquer l’apparition du web collaboratif. La technologie
employée par les navigateurs d’aujourd’hui autorise l’utilisation d’outils permettant aux
internautes d’échanger des informations et des contenus sans nuire au design général du
site (même si le site classique web 2.0 à un design qui lui est propre comme nous le verrons
plus loin). Ainsi, grâce au développement des technologies actuelles, internet peut devenir
ce qu’il devait être à l’origine.
Certaines technologies, en se développant, ont également permis l’apparition du
web 2.0. Prenons par exemple l’exemple du flash. Le format FlashVidéo a longtemps été
utilisé uniquement (sur internet) pour les animations basiques. Cependant, les améliorations
effectuées sur ce format ont permis de créer des algorithmes de compression vidéo
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 27
extrêmement performants. C’est ainsi que youtube a pu voir le jour, les vidéos sur le site
américain étant toutes en format flash. Il suffit juste d’avoir un plug-in dans votre navigateur
internet et vous pouvez lire presque toutes les vidéos sur internet !
C’est ainsi que l’évolution technologique, à la base axée sur le web 1.0, a permis
l’émergence du web 2.0.
ii. Des technologies qui permettent l’apparition d’applications spécifiques au
web 2.0.
Outre le fait que le développement et les innovations technologiques aient permis
l’essor du web 2.0, ils ont également participé à la création d’applications uniquement
destinées au web collaboratif. Pour illustrer ceci, nous allons mettre en avant différentes
technologies caractéristiques du web 2.0
Les flux RSS (également appelés fils RSS) permettent à l’internaute d’obtenir des
informations sur un sujet prédéfini sans avoir besoin d’aller sur le site internet concerné.
Imaginons qu’un internaute veuille avoir accès rapidement à l’actualité générale, sportive et
professionnelle. Normalement, il devrait aller sur trois sites internet différents pour pouvoir
disposer de l’information souhaitée. Grâce au fils RSS il peut avoir l’information sur une
même page. Le titre de l’information ainsi que les 3 premières lignes sont inscrites et si
l’utilisateur juge l’infirmation intéressante, un lien lui propose d’aller sur le site source pour
disposer de l’information complète. Il est toutefois nécessaire de préciser que pour disposer
des flux RSS, le site source doit proposer l’option. Pour pouvoir lire des flux RSS, l’internaute
peut avoir recours soit à des logiciels spéciaux qui permettent de gérer tous les flux RSS,
soit à des pages web spécifiques (netvibes par exemple) qui peuvent également traiter les
flux RSS.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 27
extrêmement performants. C’est ainsi que youtube a pu voir le jour, les vidéos sur le site
américain étant toutes en format flash. Il suffit juste d’avoir un plug-in dans votre navigateur
internet et vous pouvez lire presque toutes les vidéos sur internet !
C’est ainsi que l’évolution technologique, à la base axée sur le web 1.0, a permis
l’émergence du web 2.0.
ii. Des technologies qui permettent l’apparition d’applications spécifiques au
web 2.0.
Outre le fait que le développement et les innovations technologiques aient permis
l’essor du web 2.0, ils ont également participé à la création d’applications uniquement
destinées au web collaboratif. Pour illustrer ceci, nous allons mettre en avant différentes
technologies caractéristiques du web 2.0
Les flux RSS (également appelés fils RSS) permettent à l’internaute d’obtenir des
informations sur un sujet prédéfini sans avoir besoin d’aller sur le site internet concerné.
Imaginons qu’un internaute veuille avoir accès rapidement à l’actualité générale, sportive et
professionnelle. Normalement, il devrait aller sur trois sites internet différents pour pouvoir
disposer de l’information souhaitée. Grâce au fils RSS il peut avoir l’information sur une
même page. Le titre de l’information ainsi que les 3 premières lignes sont inscrites et si
l’utilisateur juge l’infirmation intéressante, un lien lui propose d’aller sur le site source pour
disposer de l’information complète. Il est toutefois nécessaire de préciser que pour disposer
des flux RSS, le site source doit proposer l’option. Pour pouvoir lire des flux RSS, l’internaute
peut avoir recours soit à des logiciels spéciaux qui permettent de gérer tous les flux RSS,
soit à des pages web spécifiques (netvibes par exemple) qui peuvent également traiter les
flux RSS.
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| Florian BAPTISTE 27
extrêmement performants. C’est ainsi que youtube a pu voir le jour, les vidéos sur le site
américain étant toutes en format flash. Il suffit juste d’avoir un plug-in dans votre navigateur
internet et vous pouvez lire presque toutes les vidéos sur internet !
C’est ainsi que l’évolution technologique, à la base axée sur le web 1.0, a permis
l’émergence du web 2.0.
ii. Des technologies qui permettent l’apparition d’applications spécifiques au
web 2.0.
Outre le fait que le développement et les innovations technologiques aient permis
l’essor du web 2.0, ils ont également participé à la création d’applications uniquement
destinées au web collaboratif. Pour illustrer ceci, nous allons mettre en avant différentes
technologies caractéristiques du web 2.0
Les flux RSS (également appelés fils RSS) permettent à l’internaute d’obtenir des
informations sur un sujet prédéfini sans avoir besoin d’aller sur le site internet concerné.
Imaginons qu’un internaute veuille avoir accès rapidement à l’actualité générale, sportive et
professionnelle. Normalement, il devrait aller sur trois sites internet différents pour pouvoir
disposer de l’information souhaitée. Grâce au fils RSS il peut avoir l’information sur une
même page. Le titre de l’information ainsi que les 3 premières lignes sont inscrites et si
l’utilisateur juge l’infirmation intéressante, un lien lui propose d’aller sur le site source pour
disposer de l’information complète. Il est toutefois nécessaire de préciser que pour disposer
des flux RSS, le site source doit proposer l’option. Pour pouvoir lire des flux RSS, l’internaute
peut avoir recours soit à des logiciels spéciaux qui permettent de gérer tous les flux RSS,
soit à des pages web spécifiques (netvibes par exemple) qui peuvent également traiter les
flux RSS.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 28
Exemple de page internet gérant les flux RSS : netvibes
Les Fils RSS peuvent également être utilisés par exemple pour se tenir au courant
de la mise à jour d’un blog.
Les podcasts (association des mots Ipod et Broadcast) sont des fils RSS qui
contiennent des liens audio au lieu de fichiers sous formats texte (sous format RDF qui est
un « dérivé » du langage XML* pour être exact). Même si beaucoup d’internautes lisent les
podcasts sur leurs ordinateurs, il est également possible de les lires sur un baladeur MP3.
Les podcasts ont rencontré un succès fulgurant et certaines stations de radio permettent aux
auditeurs de télécharger des podcasts de leurs émissions.
Une autre application qui se développe rapidement est les mashups. Concrètement,
un mashup constitue la réunion de deux applications déjà existantes. Prenons un exemple
tout simple : une application vous permet d’avoir une carte de Paris sur ordinateur et une
autre vous donne les adresses des théâtres de Paris. Si l’on construisait un mashup autour
de ces deux applications, on obtiendrait une application vous permettant d’avoir une carte de
Paris vous montrant tous les théâtres de la capitale. Les mashups géographiques sont les
plus répandus et tout le monde peut en développer (l’internaute devient actif ce qui constitue
une des caractéristiques du web 2.0). Les internautes utilisent les bases de yahoo! map ou
google map par exemple (cartes sur internet) et développent des mashups. C’est ainsi que
l’on découvre des mashup des stars (localiser un people sur une carte) ou bien des mashup
concernant l’immobilier (la start up Zillow a développé un mashup sur la modification de la
valeur de biens immobiliers). Il existe également des mashups sur youtube. Leur utilité
Flux RSS du Monde.fr
Flux RSS du Figaro.fr
Flux RSS de l’equipe.fr
I6
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Exemple de page internet gérant les flux RSS : netvibes
Les Fils RSS peuvent également être utilisés par exemple pour se tenir au courant
de la mise à jour d’un blog.
Les podcasts (association des mots Ipod et Broadcast) sont des fils RSS qui
contiennent des liens audio au lieu de fichiers sous formats texte (sous format RDF qui est
un « dérivé » du langage XML* pour être exact). Même si beaucoup d’internautes lisent les
podcasts sur leurs ordinateurs, il est également possible de les lires sur un baladeur MP3.
Les podcasts ont rencontré un succès fulgurant et certaines stations de radio permettent aux
auditeurs de télécharger des podcasts de leurs émissions.
Une autre application qui se développe rapidement est les mashups. Concrètement,
un mashup constitue la réunion de deux applications déjà existantes. Prenons un exemple
tout simple : une application vous permet d’avoir une carte de Paris sur ordinateur et une
autre vous donne les adresses des théâtres de Paris. Si l’on construisait un mashup autour
de ces deux applications, on obtiendrait une application vous permettant d’avoir une carte de
Paris vous montrant tous les théâtres de la capitale. Les mashups géographiques sont les
plus répandus et tout le monde peut en développer (l’internaute devient actif ce qui constitue
une des caractéristiques du web 2.0). Les internautes utilisent les bases de yahoo! map ou
google map par exemple (cartes sur internet) et développent des mashups. C’est ainsi que
l’on découvre des mashup des stars (localiser un people sur une carte) ou bien des mashup
concernant l’immobilier (la start up Zillow a développé un mashup sur la modification de la
valeur de biens immobiliers). Il existe également des mashups sur youtube. Leur utilité
Flux RSS du Monde.fr
Flux RSS du Figaro.fr
Flux RSS de l’equipe.fr
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Exemple de page internet gérant les flux RSS : netvibes
Les Fils RSS peuvent également être utilisés par exemple pour se tenir au courant
de la mise à jour d’un blog.
Les podcasts (association des mots Ipod et Broadcast) sont des fils RSS qui
contiennent des liens audio au lieu de fichiers sous formats texte (sous format RDF qui est
un « dérivé » du langage XML* pour être exact). Même si beaucoup d’internautes lisent les
podcasts sur leurs ordinateurs, il est également possible de les lires sur un baladeur MP3.
Les podcasts ont rencontré un succès fulgurant et certaines stations de radio permettent aux
auditeurs de télécharger des podcasts de leurs émissions.
Une autre application qui se développe rapidement est les mashups. Concrètement,
un mashup constitue la réunion de deux applications déjà existantes. Prenons un exemple
tout simple : une application vous permet d’avoir une carte de Paris sur ordinateur et une
autre vous donne les adresses des théâtres de Paris. Si l’on construisait un mashup autour
de ces deux applications, on obtiendrait une application vous permettant d’avoir une carte de
Paris vous montrant tous les théâtres de la capitale. Les mashups géographiques sont les
plus répandus et tout le monde peut en développer (l’internaute devient actif ce qui constitue
une des caractéristiques du web 2.0). Les internautes utilisent les bases de yahoo! map ou
google map par exemple (cartes sur internet) et développent des mashups. C’est ainsi que
l’on découvre des mashup des stars (localiser un people sur une carte) ou bien des mashup
concernant l’immobilier (la start up Zillow a développé un mashup sur la modification de la
valeur de biens immobiliers). Il existe également des mashups sur youtube. Leur utilité
Flux RSS du Monde.fr
Flux RSS du Figaro.fr
Flux RSS de l’equipe.fr
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| Florian BAPTISTE 29
principale consiste à rechercher un type précis de vidéo (clips, vidéo concernant un artiste
ou un people). Un autre exemple de mashups est intéressant à étudier. Dans les années 70,
Claude Lelouch réalise un court métrage (C’était un rendez-vous18) dans lequel il traverse
Paris en voiture en brûlant tous les feux rouges et en additionnant les excès de vitesse. La
caméra est dans la voiture si bien que le spectateur à l’impression d’être dans la voiture. La
vidéo est un succès sur Youtube et un internaute décide de faire un mashup synchronisant
le film avec une carte de Paris. Les mashups peuvent donc soit être utiles, soit uniquement
divertissant.
Flux RSS, podcast ou bien mashup, toutes ces applications sont des évolutions
technologiques liées au web 2.0. Qu’elles permettent de disposer d’informations pour ensuite
pouvoir la partager (flux RSS), d’envoyer des liens audios (podcast) ou bien d’autoriser
l’internaute à créer des applications utiles (mashup), ces applications sont toutes reliées au
web 2.0.
iii. L’ajax
L’ajax (pour Asynchronous Java Script + XML) est un bloc de technologies déjà
existantes mises ensemble afin d’obtenir un assortiment judicieux. Comme l’explique Eric
van der Vlist19, l’ajax est « l’utilisation de XML sur HTTP* en mode asynchrone en
Javascript *». Plus concrètement, il s’agit de différentes technologies que l’on connaissait
déjà (le protocole http, javascript, XML, XHTML) qui ont été mises ensemble.
L’ajax a de nombreux avantages. Il permet par exemple à l’internaute de déplacer
des blocs sur une page comme sur netvibes. Il autorise également l’affichage d‘applications
dans les navigateurs internet au lieu de pages toutes simples. Il est donc possible par
exemple d’avoir un logiciel de traitement de texte directement en ligne au lieu de devoir
l’installer sur son ordinateur. Il semble que l’avenir soit axé sur les logiciels en ligne et
Microsoft travaille déjà sur une version en ligne de son célèbre Office.
18. http://youtube.com/watch?v=tSRBdBq1BJI
19. Eric van der Vlist, Dyomedea, vendredi 2 Décembre 2005. http://xmlfr.org/actualites/decid/051201-0001. Information prise le 30 juillet 2007
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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principale consiste à rechercher un type précis de vidéo (clips, vidéo concernant un artiste
ou un people). Un autre exemple de mashups est intéressant à étudier. Dans les années 70,
Claude Lelouch réalise un court métrage (C’était un rendez-vous18) dans lequel il traverse
Paris en voiture en brûlant tous les feux rouges et en additionnant les excès de vitesse. La
caméra est dans la voiture si bien que le spectateur à l’impression d’être dans la voiture. La
vidéo est un succès sur Youtube et un internaute décide de faire un mashup synchronisant
le film avec une carte de Paris. Les mashups peuvent donc soit être utiles, soit uniquement
divertissant.
Flux RSS, podcast ou bien mashup, toutes ces applications sont des évolutions
technologiques liées au web 2.0. Qu’elles permettent de disposer d’informations pour ensuite
pouvoir la partager (flux RSS), d’envoyer des liens audios (podcast) ou bien d’autoriser
l’internaute à créer des applications utiles (mashup), ces applications sont toutes reliées au
web 2.0.
iii. L’ajax
L’ajax (pour Asynchronous Java Script + XML) est un bloc de technologies déjà
existantes mises ensemble afin d’obtenir un assortiment judicieux. Comme l’explique Eric
van der Vlist19, l’ajax est « l’utilisation de XML sur HTTP* en mode asynchrone en
Javascript *». Plus concrètement, il s’agit de différentes technologies que l’on connaissait
déjà (le protocole http, javascript, XML, XHTML) qui ont été mises ensemble.
L’ajax a de nombreux avantages. Il permet par exemple à l’internaute de déplacer
des blocs sur une page comme sur netvibes. Il autorise également l’affichage d‘applications
dans les navigateurs internet au lieu de pages toutes simples. Il est donc possible par
exemple d’avoir un logiciel de traitement de texte directement en ligne au lieu de devoir
l’installer sur son ordinateur. Il semble que l’avenir soit axé sur les logiciels en ligne et
Microsoft travaille déjà sur une version en ligne de son célèbre Office.
18. http://youtube.com/watch?v=tSRBdBq1BJI
19. Eric van der Vlist, Dyomedea, vendredi 2 Décembre 2005. http://xmlfr.org/actualites/decid/051201-0001. Information prise le 30 juillet 2007
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principale consiste à rechercher un type précis de vidéo (clips, vidéo concernant un artiste
ou un people). Un autre exemple de mashups est intéressant à étudier. Dans les années 70,
Claude Lelouch réalise un court métrage (C’était un rendez-vous18) dans lequel il traverse
Paris en voiture en brûlant tous les feux rouges et en additionnant les excès de vitesse. La
caméra est dans la voiture si bien que le spectateur à l’impression d’être dans la voiture. La
vidéo est un succès sur Youtube et un internaute décide de faire un mashup synchronisant
le film avec une carte de Paris. Les mashups peuvent donc soit être utiles, soit uniquement
divertissant.
Flux RSS, podcast ou bien mashup, toutes ces applications sont des évolutions
technologiques liées au web 2.0. Qu’elles permettent de disposer d’informations pour ensuite
pouvoir la partager (flux RSS), d’envoyer des liens audios (podcast) ou bien d’autoriser
l’internaute à créer des applications utiles (mashup), ces applications sont toutes reliées au
web 2.0.
iii. L’ajax
L’ajax (pour Asynchronous Java Script + XML) est un bloc de technologies déjà
existantes mises ensemble afin d’obtenir un assortiment judicieux. Comme l’explique Eric
van der Vlist19, l’ajax est « l’utilisation de XML sur HTTP* en mode asynchrone en
Javascript *». Plus concrètement, il s’agit de différentes technologies que l’on connaissait
déjà (le protocole http, javascript, XML, XHTML) qui ont été mises ensemble.
L’ajax a de nombreux avantages. Il permet par exemple à l’internaute de déplacer
des blocs sur une page comme sur netvibes. Il autorise également l’affichage d‘applications
dans les navigateurs internet au lieu de pages toutes simples. Il est donc possible par
exemple d’avoir un logiciel de traitement de texte directement en ligne au lieu de devoir
l’installer sur son ordinateur. Il semble que l’avenir soit axé sur les logiciels en ligne et
Microsoft travaille déjà sur une version en ligne de son célèbre Office.
18. http://youtube.com/watch?v=tSRBdBq1BJI
19. Eric van der Vlist, Dyomedea, vendredi 2 Décembre 2005. http://xmlfr.org/actualites/decid/051201-0001. Information prise le 30 juillet 2007
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 30
Exemple de l’utilisation de l’ajax sur le site netvibes.com
L’une des caractéristiques de l’ajax est qu’il est utilisé pour tout ce qui concerne le
web 2.0, ce qui explique l’intérêt suscité par ce progrès technologique.
Il est donc intéressant de noter que tout l’aspect technologique concernant le web
2.0 n’est en fait qu’une succession de progrès technologiques, quand il ne s’agit pas de
réutilisation de technologies déjà existantes. Technologiquement parlant, il semble donc que
le web 2.0 s’inscrit plus dans une logique d’évolution que de révolution.
c) Web 2.0 : enjeux
Après ces études opposant les différences fondamentales opposant le web 1.0 et le
web 2.0, il faut également mettre en avant le fait que le web collaboratif doit faire face à
certains enjeux ainsi qu’aux difficultés ou points d’interrogation qu’il suscite.
a. Le web 2.0 peut il être néfaste à son utilisateur ?
Nous l’avons vu, le web 2.0 a pour principal but de mettre l’internaute au cœur du
système, au cœur de la toile. Il divulgue et transmet lui-même de l’information, rencontre des
personnes grâce aux réseaux sociaux et aux blogs et met ses propres contenus en ligne.
Cependant, toutes ces implications de l’internaute peuvent se retourner contre lui.
Grâce à l’ajax, il est possible de
déplacer le bloc concernant les flux
RSS du Figaro à la place de celui du
Monde juste en faisant un cliquer-
déposer
I7
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| Florian BAPTISTE 30
Exemple de l’utilisation de l’ajax sur le site netvibes.com
L’une des caractéristiques de l’ajax est qu’il est utilisé pour tout ce qui concerne le
web 2.0, ce qui explique l’intérêt suscité par ce progrès technologique.
Il est donc intéressant de noter que tout l’aspect technologique concernant le web
2.0 n’est en fait qu’une succession de progrès technologiques, quand il ne s’agit pas de
réutilisation de technologies déjà existantes. Technologiquement parlant, il semble donc que
le web 2.0 s’inscrit plus dans une logique d’évolution que de révolution.
c) Web 2.0 : enjeux
Après ces études opposant les différences fondamentales opposant le web 1.0 et le
web 2.0, il faut également mettre en avant le fait que le web collaboratif doit faire face à
certains enjeux ainsi qu’aux difficultés ou points d’interrogation qu’il suscite.
a. Le web 2.0 peut il être néfaste à son utilisateur ?
Nous l’avons vu, le web 2.0 a pour principal but de mettre l’internaute au cœur du
système, au cœur de la toile. Il divulgue et transmet lui-même de l’information, rencontre des
personnes grâce aux réseaux sociaux et aux blogs et met ses propres contenus en ligne.
Cependant, toutes ces implications de l’internaute peuvent se retourner contre lui.
Grâce à l’ajax, il est possible de
déplacer le bloc concernant les flux
RSS du Figaro à la place de celui du
Monde juste en faisant un cliquer-
déposer
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| Florian BAPTISTE 30
Exemple de l’utilisation de l’ajax sur le site netvibes.com
L’une des caractéristiques de l’ajax est qu’il est utilisé pour tout ce qui concerne le
web 2.0, ce qui explique l’intérêt suscité par ce progrès technologique.
Il est donc intéressant de noter que tout l’aspect technologique concernant le web
2.0 n’est en fait qu’une succession de progrès technologiques, quand il ne s’agit pas de
réutilisation de technologies déjà existantes. Technologiquement parlant, il semble donc que
le web 2.0 s’inscrit plus dans une logique d’évolution que de révolution.
c) Web 2.0 : enjeux
Après ces études opposant les différences fondamentales opposant le web 1.0 et le
web 2.0, il faut également mettre en avant le fait que le web collaboratif doit faire face à
certains enjeux ainsi qu’aux difficultés ou points d’interrogation qu’il suscite.
a. Le web 2.0 peut il être néfaste à son utilisateur ?
Nous l’avons vu, le web 2.0 a pour principal but de mettre l’internaute au cœur du
système, au cœur de la toile. Il divulgue et transmet lui-même de l’information, rencontre des
personnes grâce aux réseaux sociaux et aux blogs et met ses propres contenus en ligne.
Cependant, toutes ces implications de l’internaute peuvent se retourner contre lui.
Grâce à l’ajax, il est possible de
déplacer le bloc concernant les flux
RSS du Figaro à la place de celui du
Monde juste en faisant un cliquer-
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| Florian BAPTISTE 31
i. Blogs et les jeunes : la diffusion d’informations personnelles
Les blogs sont, surtout pour les adolescents, l’équivalent de journaux personnels
dans lesquels ils écrivent ce qu’ils ressentent. Il est également possible de laisser des
commentaires sur les articles que postent les bloggeurs. C’est généralement dans les
commentaires que sont disponibles le plus d’informations concernant les internautes. Il arrive
relativement souvent que lorsqu’ils laissent un commentaire, ils donnent (parfois sans le
savoir) leur adresse mail mais également (beaucoup plus rarement, il faut le souligner) un
numéro de téléphone ou une adresse !!!
J’ai eu l’occasion de travailler pour une entreprise vendant des logos et des
sonneries pour téléphones portables. Nous avions lancé une opération de communication
sur les blogs (dont je parlerai plus longuement plus loin) : l’idée était de faire la promotion
d’un produit auprès des jeunes via les blogs. La facilité avec laquelle il est possible de
trouver des adresses email sur les blogs me permit de faire de la publicité pour le blog que
j’avais crée pour l’occasion. Je fus extrêmement surpris lorsque je reçus de nombreux mails
de jeunes voulant discuter avec moi et parfois me laissant leur numéro de téléphone. Même
si cela n’était pas courant, le fait mérite d’être souligné. Il arrive également que ces contacts
pris sur les blogs se terminent par des discussions sur Internet (messagerie instantanée ou
bien chat).
Pour faire la publicité de mon blog, j’avais créé une adresse mail. Je me suis, un
jour, connecté sur MSN avec cette adresse mail et une cinquantaine de personnes avait
ajouté mon adresse à leurs contacts et le nombre ne cessa de croître. Les jeunes, quand ils
discutaient, n’étaient pas beaucoup plus prudents et peu curieux de savoir avec qui ils
parlaient.
Cette diffusion d’informations personnelles pourrait s’avérer dangereuse dans le cas
de personnes malintentionnés. Le gouvernement français20 ainsi que l’association Action
Innocence21 ont lancé en 2005 des campagnes d’informations visant à informer les jeunes
sur les dangers d’Internet
20. http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&cs_page=1&cs_order=0&total_notices=67&mc=campagne%20d%
20information&num_no tice=8&total_notices=67. Information prise le 30 juillet 2007
21. http://www.generation-nt.com/campagne-sensibilisation-dangers-internet-enfants-actualite-15801.html Information prise le 30 juillet 2007
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| Florian BAPTISTE 31
i. Blogs et les jeunes : la diffusion d’informations personnelles
Les blogs sont, surtout pour les adolescents, l’équivalent de journaux personnels
dans lesquels ils écrivent ce qu’ils ressentent. Il est également possible de laisser des
commentaires sur les articles que postent les bloggeurs. C’est généralement dans les
commentaires que sont disponibles le plus d’informations concernant les internautes. Il arrive
relativement souvent que lorsqu’ils laissent un commentaire, ils donnent (parfois sans le
savoir) leur adresse mail mais également (beaucoup plus rarement, il faut le souligner) un
numéro de téléphone ou une adresse !!!
J’ai eu l’occasion de travailler pour une entreprise vendant des logos et des
sonneries pour téléphones portables. Nous avions lancé une opération de communication
sur les blogs (dont je parlerai plus longuement plus loin) : l’idée était de faire la promotion
d’un produit auprès des jeunes via les blogs. La facilité avec laquelle il est possible de
trouver des adresses email sur les blogs me permit de faire de la publicité pour le blog que
j’avais crée pour l’occasion. Je fus extrêmement surpris lorsque je reçus de nombreux mails
de jeunes voulant discuter avec moi et parfois me laissant leur numéro de téléphone. Même
si cela n’était pas courant, le fait mérite d’être souligné. Il arrive également que ces contacts
pris sur les blogs se terminent par des discussions sur Internet (messagerie instantanée ou
bien chat).
Pour faire la publicité de mon blog, j’avais créé une adresse mail. Je me suis, un
jour, connecté sur MSN avec cette adresse mail et une cinquantaine de personnes avait
ajouté mon adresse à leurs contacts et le nombre ne cessa de croître. Les jeunes, quand ils
discutaient, n’étaient pas beaucoup plus prudents et peu curieux de savoir avec qui ils
parlaient.
Cette diffusion d’informations personnelles pourrait s’avérer dangereuse dans le cas
de personnes malintentionnés. Le gouvernement français20 ainsi que l’association Action
Innocence21 ont lancé en 2005 des campagnes d’informations visant à informer les jeunes
sur les dangers d’Internet
20. http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&cs_page=1&cs_order=0&total_notices=67&mc=campagne%20d%
20information&num_no tice=8&total_notices=67. Information prise le 30 juillet 2007
21. http://www.generation-nt.com/campagne-sensibilisation-dangers-internet-enfants-actualite-15801.html Information prise le 30 juillet 2007
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| Florian BAPTISTE 31
i. Blogs et les jeunes : la diffusion d’informations personnelles
Les blogs sont, surtout pour les adolescents, l’équivalent de journaux personnels
dans lesquels ils écrivent ce qu’ils ressentent. Il est également possible de laisser des
commentaires sur les articles que postent les bloggeurs. C’est généralement dans les
commentaires que sont disponibles le plus d’informations concernant les internautes. Il arrive
relativement souvent que lorsqu’ils laissent un commentaire, ils donnent (parfois sans le
savoir) leur adresse mail mais également (beaucoup plus rarement, il faut le souligner) un
numéro de téléphone ou une adresse !!!
J’ai eu l’occasion de travailler pour une entreprise vendant des logos et des
sonneries pour téléphones portables. Nous avions lancé une opération de communication
sur les blogs (dont je parlerai plus longuement plus loin) : l’idée était de faire la promotion
d’un produit auprès des jeunes via les blogs. La facilité avec laquelle il est possible de
trouver des adresses email sur les blogs me permit de faire de la publicité pour le blog que
j’avais crée pour l’occasion. Je fus extrêmement surpris lorsque je reçus de nombreux mails
de jeunes voulant discuter avec moi et parfois me laissant leur numéro de téléphone. Même
si cela n’était pas courant, le fait mérite d’être souligné. Il arrive également que ces contacts
pris sur les blogs se terminent par des discussions sur Internet (messagerie instantanée ou
bien chat).
Pour faire la publicité de mon blog, j’avais créé une adresse mail. Je me suis, un
jour, connecté sur MSN avec cette adresse mail et une cinquantaine de personnes avait
ajouté mon adresse à leurs contacts et le nombre ne cessa de croître. Les jeunes, quand ils
discutaient, n’étaient pas beaucoup plus prudents et peu curieux de savoir avec qui ils
parlaient.
Cette diffusion d’informations personnelles pourrait s’avérer dangereuse dans le cas
de personnes malintentionnés. Le gouvernement français20 ainsi que l’association Action
Innocence21 ont lancé en 2005 des campagnes d’informations visant à informer les jeunes
sur les dangers d’Internet
20. http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&cs_page=1&cs_order=0&total_notices=67&mc=campagne%20d%
20information&num_no tice=8&total_notices=67. Information prise le 30 juillet 2007
21. http://www.generation-nt.com/campagne-sensibilisation-dangers-internet-enfants-actualite-15801.html Information prise le 30 juillet 2007
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| Florian BAPTISTE 32
Affiche de la campagne de sensibilisation
de l’association Action Innocence
Le problème qui existe également sur les blogs concerne le contenu des blogs en
eux-mêmes qui peuvent être, par exemple, des blogs faisant l’apologie du suicide, de la
maigreur extrême, du racisme… Les commentaires ne sont pas épargnés et peuvent être
parfois extrêmement violents envers le bloggeur. Les sites plate-formes de blogs surveillent
néanmoins ce que se passe dans leur réseau mais ils ne peuvent tout superviser.
ii. L’information véhiculée par les internautes est-elle toujours valable ?
L’information diffusée par le web 2.0, nous l’avons vu, est créée et/ou transmise par
l’internaute lui-même. L’un des cas les plus concrets de ce type d’informations est
l’encyclopédie en ligne Wikipedia22. Cette encyclopédie est rédigée par les internautes eux-
mêmes et comme ils n’ont pas tous la science infuse, notamment dans certains domaines
spécifiques, il arrive parfois que des erreurs s’insèrent dans une définition. Ceci ne vaut pas
uniquement pour Wikipedia mais également pour tous les acteurs du web collaboratif.
Voici un exemple illustrant bien ce problème. Lors du débat pour le second tour de
la dernière élection présidentielle, les deux candidats se sont affrontés sur le fait de savoir si
L’EPR (la dernière génération de centrales nucléaires) était une centrale de 3e ou bien de 4e
génération (il s’avéra qu’ils se sont tout les deux plus ou moins trompés). Après le débat, il y
eu une sorte d’affolement sur la définition de l’EPR sur Wikipedia : les internautes ne
cessaient de changer le numéro de la génération de la centrale (donc 3 et 4) ce qui
22.. www.wikipedia.fr
I8
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| Florian BAPTISTE 32
Affiche de la campagne de sensibilisation
de l’association Action Innocence
Le problème qui existe également sur les blogs concerne le contenu des blogs en
eux-mêmes qui peuvent être, par exemple, des blogs faisant l’apologie du suicide, de la
maigreur extrême, du racisme… Les commentaires ne sont pas épargnés et peuvent être
parfois extrêmement violents envers le bloggeur. Les sites plate-formes de blogs surveillent
néanmoins ce que se passe dans leur réseau mais ils ne peuvent tout superviser.
ii. L’information véhiculée par les internautes est-elle toujours valable ?
L’information diffusée par le web 2.0, nous l’avons vu, est créée et/ou transmise par
l’internaute lui-même. L’un des cas les plus concrets de ce type d’informations est
l’encyclopédie en ligne Wikipedia22. Cette encyclopédie est rédigée par les internautes eux-
mêmes et comme ils n’ont pas tous la science infuse, notamment dans certains domaines
spécifiques, il arrive parfois que des erreurs s’insèrent dans une définition. Ceci ne vaut pas
uniquement pour Wikipedia mais également pour tous les acteurs du web collaboratif.
Voici un exemple illustrant bien ce problème. Lors du débat pour le second tour de
la dernière élection présidentielle, les deux candidats se sont affrontés sur le fait de savoir si
L’EPR (la dernière génération de centrales nucléaires) était une centrale de 3e ou bien de 4e
génération (il s’avéra qu’ils se sont tout les deux plus ou moins trompés). Après le débat, il y
eu une sorte d’affolement sur la définition de l’EPR sur Wikipedia : les internautes ne
cessaient de changer le numéro de la génération de la centrale (donc 3 et 4) ce qui
22.. www.wikipedia.fr
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| Florian BAPTISTE 32
Affiche de la campagne de sensibilisation
de l’association Action Innocence
Le problème qui existe également sur les blogs concerne le contenu des blogs en
eux-mêmes qui peuvent être, par exemple, des blogs faisant l’apologie du suicide, de la
maigreur extrême, du racisme… Les commentaires ne sont pas épargnés et peuvent être
parfois extrêmement violents envers le bloggeur. Les sites plate-formes de blogs surveillent
néanmoins ce que se passe dans leur réseau mais ils ne peuvent tout superviser.
ii. L’information véhiculée par les internautes est-elle toujours valable ?
L’information diffusée par le web 2.0, nous l’avons vu, est créée et/ou transmise par
l’internaute lui-même. L’un des cas les plus concrets de ce type d’informations est
l’encyclopédie en ligne Wikipedia22. Cette encyclopédie est rédigée par les internautes eux-
mêmes et comme ils n’ont pas tous la science infuse, notamment dans certains domaines
spécifiques, il arrive parfois que des erreurs s’insèrent dans une définition. Ceci ne vaut pas
uniquement pour Wikipedia mais également pour tous les acteurs du web collaboratif.
Voici un exemple illustrant bien ce problème. Lors du débat pour le second tour de
la dernière élection présidentielle, les deux candidats se sont affrontés sur le fait de savoir si
L’EPR (la dernière génération de centrales nucléaires) était une centrale de 3e ou bien de 4e
génération (il s’avéra qu’ils se sont tout les deux plus ou moins trompés). Après le débat, il y
eu une sorte d’affolement sur la définition de l’EPR sur Wikipedia : les internautes ne
cessaient de changer le numéro de la génération de la centrale (donc 3 et 4) ce qui
22.. www.wikipedia.fr
I8
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 33
surchargeait le site. La situation était telle que le site fut contraint de bloquer la page de
l’EPR sur wikipedia.fr afin de résoudre ce problème.
Le web 2.0 permet également, nous l’avons vu précédemment, une circulation plus
rapide de l’information. Ainsi, une information vérifiée peut être diffusée très rapidement mais
ceci est également vrai pour une information erronée. Certaines rumeurs (évidemment
souvent non fondée) circulent à une vitesse vertigineuse sur la toile et des média comme les
blogs sont une incroyable source de diffusion de ce type d’informations.
Ainsi, même si le web 2.0 permet à l’information d’être créée et diffusée plus
facilement et rapidement, la véracité de l’information n’est pas toujours prouvée ce qui fait
qu’il est souvent opportun de vérifier une information trouvée grâce au web 2.0. Il ne faut pas
non plus tomber dans l’excès inverse et penser que toute information trouvée grâce au web
2.0 est fausse.
b. Le web 2.0 représente-t-il une transition vers le web 3.0 (ou web
sémantique) ?
Le web sémantique pourrait être assimilé à une extension d’Internet en le rendant
intelligent. Il n’existe pas encore aujourd’hui, les technologies n’étant pas encore au point,
mais il a déjà été conceptualisé par certains experts et est déjà reconnu par le W3C
(contrairement au web 2.0).
Concrètement, il permettra à l’internaute de faire des recherches intelligentes, lui
donnant l’information dont il a besoin en allant chercher les informations lui-même. Lors d’un
article sur le web 3.0, Tim Berners-Lee donna un exemple très parlant de l’utilisation possible
du web sémantique23. Il montre qu’à travers des agents logiciels, les utilisateurs du web 3.0
auront accès à des informations triées auparavant par l’agent. Remettre tel quel l’exemple
peut paraître quelque peu facile, mais il illustre parfaitement à quoi pourrait ressembler le
web sémantique.
23. http://www.urfist.cict.fr/archive/lettres/lettre28/lettre28.pdf. Page 14 . Ceci est une traduction de l’article.
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surchargeait le site. La situation était telle que le site fut contraint de bloquer la page de
l’EPR sur wikipedia.fr afin de résoudre ce problème.
Le web 2.0 permet également, nous l’avons vu précédemment, une circulation plus
rapide de l’information. Ainsi, une information vérifiée peut être diffusée très rapidement mais
ceci est également vrai pour une information erronée. Certaines rumeurs (évidemment
souvent non fondée) circulent à une vitesse vertigineuse sur la toile et des média comme les
blogs sont une incroyable source de diffusion de ce type d’informations.
Ainsi, même si le web 2.0 permet à l’information d’être créée et diffusée plus
facilement et rapidement, la véracité de l’information n’est pas toujours prouvée ce qui fait
qu’il est souvent opportun de vérifier une information trouvée grâce au web 2.0. Il ne faut pas
non plus tomber dans l’excès inverse et penser que toute information trouvée grâce au web
2.0 est fausse.
b. Le web 2.0 représente-t-il une transition vers le web 3.0 (ou web
sémantique) ?
Le web sémantique pourrait être assimilé à une extension d’Internet en le rendant
intelligent. Il n’existe pas encore aujourd’hui, les technologies n’étant pas encore au point,
mais il a déjà été conceptualisé par certains experts et est déjà reconnu par le W3C
(contrairement au web 2.0).
Concrètement, il permettra à l’internaute de faire des recherches intelligentes, lui
donnant l’information dont il a besoin en allant chercher les informations lui-même. Lors d’un
article sur le web 3.0, Tim Berners-Lee donna un exemple très parlant de l’utilisation possible
du web sémantique23. Il montre qu’à travers des agents logiciels, les utilisateurs du web 3.0
auront accès à des informations triées auparavant par l’agent. Remettre tel quel l’exemple
peut paraître quelque peu facile, mais il illustre parfaitement à quoi pourrait ressembler le
web sémantique.
23. http://www.urfist.cict.fr/archive/lettres/lettre28/lettre28.pdf. Page 14 . Ceci est une traduction de l’article.
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surchargeait le site. La situation était telle que le site fut contraint de bloquer la page de
l’EPR sur wikipedia.fr afin de résoudre ce problème.
Le web 2.0 permet également, nous l’avons vu précédemment, une circulation plus
rapide de l’information. Ainsi, une information vérifiée peut être diffusée très rapidement mais
ceci est également vrai pour une information erronée. Certaines rumeurs (évidemment
souvent non fondée) circulent à une vitesse vertigineuse sur la toile et des média comme les
blogs sont une incroyable source de diffusion de ce type d’informations.
Ainsi, même si le web 2.0 permet à l’information d’être créée et diffusée plus
facilement et rapidement, la véracité de l’information n’est pas toujours prouvée ce qui fait
qu’il est souvent opportun de vérifier une information trouvée grâce au web 2.0. Il ne faut pas
non plus tomber dans l’excès inverse et penser que toute information trouvée grâce au web
2.0 est fausse.
b. Le web 2.0 représente-t-il une transition vers le web 3.0 (ou web
sémantique) ?
Le web sémantique pourrait être assimilé à une extension d’Internet en le rendant
intelligent. Il n’existe pas encore aujourd’hui, les technologies n’étant pas encore au point,
mais il a déjà été conceptualisé par certains experts et est déjà reconnu par le W3C
(contrairement au web 2.0).
Concrètement, il permettra à l’internaute de faire des recherches intelligentes, lui
donnant l’information dont il a besoin en allant chercher les informations lui-même. Lors d’un
article sur le web 3.0, Tim Berners-Lee donna un exemple très parlant de l’utilisation possible
du web sémantique23. Il montre qu’à travers des agents logiciels, les utilisateurs du web 3.0
auront accès à des informations triées auparavant par l’agent. Remettre tel quel l’exemple
peut paraître quelque peu facile, mais il illustre parfaitement à quoi pourrait ressembler le
web sémantique.
23. http://www.urfist.cict.fr/archive/lettres/lettre28/lettre28.pdf. Page 14 . Ceci est une traduction de l’article.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 34
« La sono hurlait la chanson des Beatles "We can work it out" (Ensemble, on peut y
arriver) quand le téléphone (de Pete) sonna. Sa sœur Lucie l'appelait depuis le cabinet du
médecin : "Maman a besoin de voir un spécialiste et de suivre des séances de thérapie,
deux ou trois fois par semaine. Je vais demander à mon agent de nous arranger les rendez-
vous".
Depuis le cabinet du médecin, Lucie donna des instructions à son agent du Web
sémantique par le biais de son navigateur. L'agent trouva rapidement l'information
concernant le traitement prescrit à Maman à partir de l'agent du médecin, parcourut plusieurs
listes de fournisseurs de services, vérifia la couverture d'assurance de la mère pour trouver
un thérapeute dans un rayon de 20 miles de son domicile et prit en considération les taux de
satisfaction "excellent" ou "très bon" attribués par des services d'évaluation fiables. Il fallut
ensuite essayer de faire coïncider les heures de rendez-vous possibles (fournies par les
agents de fournisseurs individuels à travers leur site Web) avec les emplois du temps
chargés de Pete et Lucy.
L'agent leur fournit un plan en quelques minutes. Pete ne fut pas d'accord : l'hôpital
de l'université se trouvait de l'autre côté de la ville par rapport au domicile de sa mère, et il lui
faudrait la ramener à l'heure de pointe. Il fit refaire la recherche par son propre agent en
ajoutant des critères de choix plus précis comme le lieu et l'horaire. L'agent de Lucy, qui a
une confiance totale dans l'agent de Pete dans le contexte particulier de cette tâche, lui a
apporté automatiquement de l'aide en lui fournissant des codes d'accès et des raccourcis à
partir des données qu'il avait déjà triées.
Un nouveau plan fut présenté instantanément : il y avait une clinique beaucoup plus
proche avec des horaires plus matinaux, mais il y avait aussi deux avertissements. D'abord,
Pete devrait reprogrammer deux de ses rendez-vous (parmi les moins importants). Il vérifia
de quoi il s'agissait : ce n'était pas un problème. L'autre remarque concernait la liste des
compagnies d'assurance qui avait oublié d'inclure ce fournisseur (NDLR : la clinique) dans la
liste des thérapeutes médicaux ». (traduction par Elisabeth Lacombe et Jo Link-Pezet de
l'article de Tim Berners-Lee, James Hendler, Ora Lassile :
http://www.urfist.cict.fr/archive/lettres/lettre28/lettre28.pdf Page 14.
L’une des principales caractéristiques du web sémantique est le développement
technologique qu’il suppose. Actuellement, ces technologies sont en cours de création mais
l’avancée technologique sera nettement plus importante que celle qui a été réalisé pour le
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« La sono hurlait la chanson des Beatles "We can work it out" (Ensemble, on peut y
arriver) quand le téléphone (de Pete) sonna. Sa sœur Lucie l'appelait depuis le cabinet du
médecin : "Maman a besoin de voir un spécialiste et de suivre des séances de thérapie,
deux ou trois fois par semaine. Je vais demander à mon agent de nous arranger les rendez-
vous".
Depuis le cabinet du médecin, Lucie donna des instructions à son agent du Web
sémantique par le biais de son navigateur. L'agent trouva rapidement l'information
concernant le traitement prescrit à Maman à partir de l'agent du médecin, parcourut plusieurs
listes de fournisseurs de services, vérifia la couverture d'assurance de la mère pour trouver
un thérapeute dans un rayon de 20 miles de son domicile et prit en considération les taux de
satisfaction "excellent" ou "très bon" attribués par des services d'évaluation fiables. Il fallut
ensuite essayer de faire coïncider les heures de rendez-vous possibles (fournies par les
agents de fournisseurs individuels à travers leur site Web) avec les emplois du temps
chargés de Pete et Lucy.
L'agent leur fournit un plan en quelques minutes. Pete ne fut pas d'accord : l'hôpital
de l'université se trouvait de l'autre côté de la ville par rapport au domicile de sa mère, et il lui
faudrait la ramener à l'heure de pointe. Il fit refaire la recherche par son propre agent en
ajoutant des critères de choix plus précis comme le lieu et l'horaire. L'agent de Lucy, qui a
une confiance totale dans l'agent de Pete dans le contexte particulier de cette tâche, lui a
apporté automatiquement de l'aide en lui fournissant des codes d'accès et des raccourcis à
partir des données qu'il avait déjà triées.
Un nouveau plan fut présenté instantanément : il y avait une clinique beaucoup plus
proche avec des horaires plus matinaux, mais il y avait aussi deux avertissements. D'abord,
Pete devrait reprogrammer deux de ses rendez-vous (parmi les moins importants). Il vérifia
de quoi il s'agissait : ce n'était pas un problème. L'autre remarque concernait la liste des
compagnies d'assurance qui avait oublié d'inclure ce fournisseur (NDLR : la clinique) dans la
liste des thérapeutes médicaux ». (traduction par Elisabeth Lacombe et Jo Link-Pezet de
l'article de Tim Berners-Lee, James Hendler, Ora Lassile :
http://www.urfist.cict.fr/archive/lettres/lettre28/lettre28.pdf Page 14.
L’une des principales caractéristiques du web sémantique est le développement
technologique qu’il suppose. Actuellement, ces technologies sont en cours de création mais
l’avancée technologique sera nettement plus importante que celle qui a été réalisé pour le
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« La sono hurlait la chanson des Beatles "We can work it out" (Ensemble, on peut y
arriver) quand le téléphone (de Pete) sonna. Sa sœur Lucie l'appelait depuis le cabinet du
médecin : "Maman a besoin de voir un spécialiste et de suivre des séances de thérapie,
deux ou trois fois par semaine. Je vais demander à mon agent de nous arranger les rendez-
vous".
Depuis le cabinet du médecin, Lucie donna des instructions à son agent du Web
sémantique par le biais de son navigateur. L'agent trouva rapidement l'information
concernant le traitement prescrit à Maman à partir de l'agent du médecin, parcourut plusieurs
listes de fournisseurs de services, vérifia la couverture d'assurance de la mère pour trouver
un thérapeute dans un rayon de 20 miles de son domicile et prit en considération les taux de
satisfaction "excellent" ou "très bon" attribués par des services d'évaluation fiables. Il fallut
ensuite essayer de faire coïncider les heures de rendez-vous possibles (fournies par les
agents de fournisseurs individuels à travers leur site Web) avec les emplois du temps
chargés de Pete et Lucy.
L'agent leur fournit un plan en quelques minutes. Pete ne fut pas d'accord : l'hôpital
de l'université se trouvait de l'autre côté de la ville par rapport au domicile de sa mère, et il lui
faudrait la ramener à l'heure de pointe. Il fit refaire la recherche par son propre agent en
ajoutant des critères de choix plus précis comme le lieu et l'horaire. L'agent de Lucy, qui a
une confiance totale dans l'agent de Pete dans le contexte particulier de cette tâche, lui a
apporté automatiquement de l'aide en lui fournissant des codes d'accès et des raccourcis à
partir des données qu'il avait déjà triées.
Un nouveau plan fut présenté instantanément : il y avait une clinique beaucoup plus
proche avec des horaires plus matinaux, mais il y avait aussi deux avertissements. D'abord,
Pete devrait reprogrammer deux de ses rendez-vous (parmi les moins importants). Il vérifia
de quoi il s'agissait : ce n'était pas un problème. L'autre remarque concernait la liste des
compagnies d'assurance qui avait oublié d'inclure ce fournisseur (NDLR : la clinique) dans la
liste des thérapeutes médicaux ». (traduction par Elisabeth Lacombe et Jo Link-Pezet de
l'article de Tim Berners-Lee, James Hendler, Ora Lassile :
http://www.urfist.cict.fr/archive/lettres/lettre28/lettre28.pdf Page 14.
L’une des principales caractéristiques du web sémantique est le développement
technologique qu’il suppose. Actuellement, ces technologies sont en cours de création mais
l’avancée technologique sera nettement plus importante que celle qui a été réalisé pour le
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| Florian BAPTISTE 35
web 2.0. L’utilisation d’internet sera également révolutionnée puisque la toile deviendra
intelligente. L’internaute aura accès à des informations spécifiques très rapidement et très
facilement. L’aspect collaboratif sera conservé dans la mesure où, comme nous l’avons vu
dans l’exemple, les agents eux-mêmes s’échangeront des informations.
Plus qu’une transition, nous pourrions dire que le web 2.0 est une étape qui nous
emmène vers le web 3.0. Il a notamment permis de démocratiser l’aspect collaboratif
d’Internet qui sera réutilisé par le web sémantique.
3) Web 2.0 contre web 1.0 : Business Models et stratégie
marketing
a) Etat actuel du e-business 1.0
a) Les activités typiques du web 1.0 se portent elles bien ?
Par activité typique, on entend tout ce qui est e-commerce, achat en ligne, publicité
(même si la publicité fait également partie du business model du web 2.0).
Globalement, la situation du e-commerce « classique » est plutôt bonne. La
croissance de l’achat en ligne continue depuis plusieurs années et ne semble pas montrer
de signes de faiblesses. Comme le montre le graphique ci-dessous, les transactions sur
internet ne cessent d’augmenter depuis 2005 et les produits culturels restent en tête des
achats des internautes24 en 2005 comme en 2006. On remarque l’émergence de certains
acteurs dans la vente sur Internet tel le site Pixmania25 ainsi que le maintien de certains
vendeurs comme Amazon et le site internet de la fnac. Les sites de ventes à prix réduits
continuent également de faire des profits : le fait de n’avoir à gérer que des magasins virtuels
réduit considérablement les coûts et leur permet donc de casser les prix.
24. http://www.journaldunet.com/cc/04_ecommerce/ecom_marche_fr.shtml information prise le 17/08/07
25. http://www.pixmania.com/fr/fr/home.html
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| Florian BAPTISTE 35
web 2.0. L’utilisation d’internet sera également révolutionnée puisque la toile deviendra
intelligente. L’internaute aura accès à des informations spécifiques très rapidement et très
facilement. L’aspect collaboratif sera conservé dans la mesure où, comme nous l’avons vu
dans l’exemple, les agents eux-mêmes s’échangeront des informations.
Plus qu’une transition, nous pourrions dire que le web 2.0 est une étape qui nous
emmène vers le web 3.0. Il a notamment permis de démocratiser l’aspect collaboratif
d’Internet qui sera réutilisé par le web sémantique.
3) Web 2.0 contre web 1.0 : Business Models et stratégie
marketing
a) Etat actuel du e-business 1.0
a) Les activités typiques du web 1.0 se portent elles bien ?
Par activité typique, on entend tout ce qui est e-commerce, achat en ligne, publicité
(même si la publicité fait également partie du business model du web 2.0).
Globalement, la situation du e-commerce « classique » est plutôt bonne. La
croissance de l’achat en ligne continue depuis plusieurs années et ne semble pas montrer
de signes de faiblesses. Comme le montre le graphique ci-dessous, les transactions sur
internet ne cessent d’augmenter depuis 2005 et les produits culturels restent en tête des
achats des internautes24 en 2005 comme en 2006. On remarque l’émergence de certains
acteurs dans la vente sur Internet tel le site Pixmania25 ainsi que le maintien de certains
vendeurs comme Amazon et le site internet de la fnac. Les sites de ventes à prix réduits
continuent également de faire des profits : le fait de n’avoir à gérer que des magasins virtuels
réduit considérablement les coûts et leur permet donc de casser les prix.
24. http://www.journaldunet.com/cc/04_ecommerce/ecom_marche_fr.shtml information prise le 17/08/07
25. http://www.pixmania.com/fr/fr/home.html
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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web 2.0. L’utilisation d’internet sera également révolutionnée puisque la toile deviendra
intelligente. L’internaute aura accès à des informations spécifiques très rapidement et très
facilement. L’aspect collaboratif sera conservé dans la mesure où, comme nous l’avons vu
dans l’exemple, les agents eux-mêmes s’échangeront des informations.
Plus qu’une transition, nous pourrions dire que le web 2.0 est une étape qui nous
emmène vers le web 3.0. Il a notamment permis de démocratiser l’aspect collaboratif
d’Internet qui sera réutilisé par le web sémantique.
3) Web 2.0 contre web 1.0 : Business Models et stratégie
marketing
a) Etat actuel du e-business 1.0
a) Les activités typiques du web 1.0 se portent elles bien ?
Par activité typique, on entend tout ce qui est e-commerce, achat en ligne, publicité
(même si la publicité fait également partie du business model du web 2.0).
Globalement, la situation du e-commerce « classique » est plutôt bonne. La
croissance de l’achat en ligne continue depuis plusieurs années et ne semble pas montrer
de signes de faiblesses. Comme le montre le graphique ci-dessous, les transactions sur
internet ne cessent d’augmenter depuis 2005 et les produits culturels restent en tête des
achats des internautes24 en 2005 comme en 2006. On remarque l’émergence de certains
acteurs dans la vente sur Internet tel le site Pixmania25 ainsi que le maintien de certains
vendeurs comme Amazon et le site internet de la fnac. Les sites de ventes à prix réduits
continuent également de faire des profits : le fait de n’avoir à gérer que des magasins virtuels
réduit considérablement les coûts et leur permet donc de casser les prix.
24. http://www.journaldunet.com/cc/04_ecommerce/ecom_marche_fr.shtml information prise le 17/08/07
25. http://www.pixmania.com/fr/fr/home.html
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 36
De plus en plus d’internautes font leurs achats en ligne. Le fait d’avoir accès à un
vaste réseau de magasins et d’enseignes sans bouger de chez soi joue fortement en faveur
des courses sur Internet plutôt que dans les magasins. Lors des soldes de l’été 2007,
beaucoup de personnes ont fait les soldes sur la toile plutôt que dans les magasins. Il est
évident que cela porte préjudice aux magasins de proximité mais cela montre également la
dynamique qui porte les sites du e-commerce.
La publicité en ligne vie également de beaux jours. Bien qu’elle soit également
concernée par le web 2.0, elle fait vivre les sites 1.0. De plus en plus d’entreprises
dépensent de l’argent dans la publicité sur Internet.
02468
1012
Premier trimestre 2005
Premier trimestre 2006
7,3
T6 : Nombre de transactions en millions en France
0
20
40
60
80
100
2006
52
20
28
T7 : Poids des dépenses dans la publicité sur Internet
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 36
De plus en plus d’internautes font leurs achats en ligne. Le fait d’avoir accès à un
vaste réseau de magasins et d’enseignes sans bouger de chez soi joue fortement en faveur
des courses sur Internet plutôt que dans les magasins. Lors des soldes de l’été 2007,
beaucoup de personnes ont fait les soldes sur la toile plutôt que dans les magasins. Il est
évident que cela porte préjudice aux magasins de proximité mais cela montre également la
dynamique qui porte les sites du e-commerce.
La publicité en ligne vie également de beaux jours. Bien qu’elle soit également
concernée par le web 2.0, elle fait vivre les sites 1.0. De plus en plus d’entreprises
dépensent de l’argent dans la publicité sur Internet.
Premier trimestre 2006
Premier trimestre 2007
9,711,9
T6 : Nombre de transactions en millions en France
Source : Ascelhttp://www.lejournaldunet.com/cc/04_ecommerce/ecom-marche_fr.shtml
2007
33
25
42
T7 : Poids des dépenses dans la publicité sur Internet
Plus de 10%
De 5 à 10%
Moins de 5%
Source : Benchmark grouphttp://www.journaldunet.com/cc/06_publicite/epub_marche_fr.shtml
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 36
De plus en plus d’internautes font leurs achats en ligne. Le fait d’avoir accès à un
vaste réseau de magasins et d’enseignes sans bouger de chez soi joue fortement en faveur
des courses sur Internet plutôt que dans les magasins. Lors des soldes de l’été 2007,
beaucoup de personnes ont fait les soldes sur la toile plutôt que dans les magasins. Il est
évident que cela porte préjudice aux magasins de proximité mais cela montre également la
dynamique qui porte les sites du e-commerce.
La publicité en ligne vie également de beaux jours. Bien qu’elle soit également
concernée par le web 2.0, elle fait vivre les sites 1.0. De plus en plus d’entreprises
dépensent de l’argent dans la publicité sur Internet.
Plus de 10%
De 5 à 10%
Moins de 5%
Source : Benchmark grouphttp://www.journaldunet.com/cc/06_publicite/epub_marche_fr.shtml
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| Florian BAPTISTE 37
Nous voyons bien ici que les entreprises accordent plus de poids à la publicité sur
Internet. Ainsi, plus de 10% des entreprises consacrent 42% de leur budget publicité à
Internet en 2007 alors que ce nombre était de 28% en 2006. Cette croissance significative
du budget Internet dans les stratégies publicitaires des entreprises montre bien que le
secteur de l’e-pub se porte bien. Les entreprises ne sont également pas les seules à faire de
la publicité sur Internet. Le gouvernement ainsi que des Organisations Non Gouvernemental
(ONG) lancent relativement souvent des campagnes sur le web (nous en avons eu un
exemple plus haut).
La publicité ainsi que la vente de produits sur Internet représentent une grande
partie du « e-business 1.0 ». Il est toutefois important de citer également la vente de services
qui est également conséquente : des sites comme Meetic.com (site de rencontres sur
Internet) ont une situation financière des plus satisfaisantes. L’une des explications du
succès du e-commerce vient du fait que les moyens nécessaires sont plus faibles que pour
la vente traditionnelle. Un site Internet est extensible à l’infini est plus facilement modulable
qu’un magasin. De plus, seule la gestion de stocks requiert beaucoup de personnel (et
encore, seulement pour les sites vendant des produits pas des services).
Ainsi, globalement, nous pouvons dire que les activités typiques commerciales du
web 1.0 se portent bien mais l’émergence du web 2.0 a permis la naissance de nouvelles
opportunités ainsi que le développement et la mutation des activités existantes.
b. Quelles sont les différents liens entre le business 1.0 et le business
2.0 ?
i. Utilisation du web 2.0 pour les applications web 1.0
Il arrive relativement souvent que le web 2.0 soit utilisé pour des applications web
1.0. Nous traiterons ici de la manière dont le web 2.0 aide des applications 1.0 en utilisant un
exemple personnel.
Lors d’un stage en entreprise chez AG Interactive / Kiwee (éditeur de contenus –
loges, sonneries, vidéo - pour téléphone portable), j’ai eu en charge une opération de
communication. La communication est l’un des piliers d’une entreprise ayant de l’ambition et
il nous fallait lancer une opération afin de faire connaître nos produits (ou du moins les
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 37
Nous voyons bien ici que les entreprises accordent plus de poids à la publicité sur
Internet. Ainsi, plus de 10% des entreprises consacrent 42% de leur budget publicité à
Internet en 2007 alors que ce nombre était de 28% en 2006. Cette croissance significative
du budget Internet dans les stratégies publicitaires des entreprises montre bien que le
secteur de l’e-pub se porte bien. Les entreprises ne sont également pas les seules à faire de
la publicité sur Internet. Le gouvernement ainsi que des Organisations Non Gouvernemental
(ONG) lancent relativement souvent des campagnes sur le web (nous en avons eu un
exemple plus haut).
La publicité ainsi que la vente de produits sur Internet représentent une grande
partie du « e-business 1.0 ». Il est toutefois important de citer également la vente de services
qui est également conséquente : des sites comme Meetic.com (site de rencontres sur
Internet) ont une situation financière des plus satisfaisantes. L’une des explications du
succès du e-commerce vient du fait que les moyens nécessaires sont plus faibles que pour
la vente traditionnelle. Un site Internet est extensible à l’infini est plus facilement modulable
qu’un magasin. De plus, seule la gestion de stocks requiert beaucoup de personnel (et
encore, seulement pour les sites vendant des produits pas des services).
Ainsi, globalement, nous pouvons dire que les activités typiques commerciales du
web 1.0 se portent bien mais l’émergence du web 2.0 a permis la naissance de nouvelles
opportunités ainsi que le développement et la mutation des activités existantes.
b. Quelles sont les différents liens entre le business 1.0 et le business
2.0 ?
i. Utilisation du web 2.0 pour les applications web 1.0
Il arrive relativement souvent que le web 2.0 soit utilisé pour des applications web
1.0. Nous traiterons ici de la manière dont le web 2.0 aide des applications 1.0 en utilisant un
exemple personnel.
Lors d’un stage en entreprise chez AG Interactive / Kiwee (éditeur de contenus –
loges, sonneries, vidéo - pour téléphone portable), j’ai eu en charge une opération de
communication. La communication est l’un des piliers d’une entreprise ayant de l’ambition et
il nous fallait lancer une opération afin de faire connaître nos produits (ou du moins les
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Nous voyons bien ici que les entreprises accordent plus de poids à la publicité sur
Internet. Ainsi, plus de 10% des entreprises consacrent 42% de leur budget publicité à
Internet en 2007 alors que ce nombre était de 28% en 2006. Cette croissance significative
du budget Internet dans les stratégies publicitaires des entreprises montre bien que le
secteur de l’e-pub se porte bien. Les entreprises ne sont également pas les seules à faire de
la publicité sur Internet. Le gouvernement ainsi que des Organisations Non Gouvernemental
(ONG) lancent relativement souvent des campagnes sur le web (nous en avons eu un
exemple plus haut).
La publicité ainsi que la vente de produits sur Internet représentent une grande
partie du « e-business 1.0 ». Il est toutefois important de citer également la vente de services
qui est également conséquente : des sites comme Meetic.com (site de rencontres sur
Internet) ont une situation financière des plus satisfaisantes. L’une des explications du
succès du e-commerce vient du fait que les moyens nécessaires sont plus faibles que pour
la vente traditionnelle. Un site Internet est extensible à l’infini est plus facilement modulable
qu’un magasin. De plus, seule la gestion de stocks requiert beaucoup de personnel (et
encore, seulement pour les sites vendant des produits pas des services).
Ainsi, globalement, nous pouvons dire que les activités typiques commerciales du
web 1.0 se portent bien mais l’émergence du web 2.0 a permis la naissance de nouvelles
opportunités ainsi que le développement et la mutation des activités existantes.
b. Quelles sont les différents liens entre le business 1.0 et le business
2.0 ?
i. Utilisation du web 2.0 pour les applications web 1.0
Il arrive relativement souvent que le web 2.0 soit utilisé pour des applications web
1.0. Nous traiterons ici de la manière dont le web 2.0 aide des applications 1.0 en utilisant un
exemple personnel.
Lors d’un stage en entreprise chez AG Interactive / Kiwee (éditeur de contenus –
loges, sonneries, vidéo - pour téléphone portable), j’ai eu en charge une opération de
communication. La communication est l’un des piliers d’une entreprise ayant de l’ambition et
il nous fallait lancer une opération afin de faire connaître nos produits (ou du moins les
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 38
personnages créés par AG Interactive). Pour atteindre directement notre cible, à savoir les
15-30 ans, mais surtout le cœur de cette cible à savoir les adolescents, il était nécessaire de
trouver le moyen de communication en vogue chez les jeunes : les blogs ont été choisi.
Le principe général du blog comme outil marketing est de promouvoir un produit en
faisant comme si c’était un bloggeur désintéressé qui faisait la recommandation. Cette
technique est parfois appelée « undercover marketing ». Elle rencontre toutefois quelques
limites. Il peut y avoir certaines répercutions négatives, surtout si les blogueurs se rendent
compte que le blog n’est pas l’œuvre d’un adolescent désintéressé mais le fait d’une
entreprise. Il peut être aussi difficile de faire un blog générant beaucoup de visites sur un
thème donné, surtout quand le but est de promouvoir un produit. A cela s’ajoute un certain
problème éthique dans la mesure où il s’agit de faire de la publicité en sachant que les
personnes visées ne s’en rendent pas compte.
Nous avons donc lancé cette campagne marketing en testant rapidement deux blogs
qui ne se concentraient pas sur un produit particulier ; il s’agissait de blogs généraux comme
si deux adolescents avaient créé un blog dans lequel ils racontent leurs vies. Quelques
images de Kiwee avaient été insérées dans certains articles. L’idée était par exemple de
mettre une image de chaton sur le blog et de demander aux bloggeurs ce qu’ils pensaient de
l’animal.
L’idée de ces blogs généraux a été rapidement abandonnée pour créer des blogs
vantant les mérites de deux des licences AG Interactive, c'est-à-dire des personnages créés
de toutes pièces par la filiale d’American Greetings. Ce sont les Greenz et les Urban Skulls
qui ont été choisis. Personnellement, j’avais la responsabilité des urbanskulls dans la
mesure où il s’agit de contenus destinés à une clientèle masculine.
I9 I10 I11
Skull 1 Skull 2 Skull 3
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personnages créés par AG Interactive). Pour atteindre directement notre cible, à savoir les
15-30 ans, mais surtout le cœur de cette cible à savoir les adolescents, il était nécessaire de
trouver le moyen de communication en vogue chez les jeunes : les blogs ont été choisi.
Le principe général du blog comme outil marketing est de promouvoir un produit en
faisant comme si c’était un bloggeur désintéressé qui faisait la recommandation. Cette
technique est parfois appelée « undercover marketing ». Elle rencontre toutefois quelques
limites. Il peut y avoir certaines répercutions négatives, surtout si les blogueurs se rendent
compte que le blog n’est pas l’œuvre d’un adolescent désintéressé mais le fait d’une
entreprise. Il peut être aussi difficile de faire un blog générant beaucoup de visites sur un
thème donné, surtout quand le but est de promouvoir un produit. A cela s’ajoute un certain
problème éthique dans la mesure où il s’agit de faire de la publicité en sachant que les
personnes visées ne s’en rendent pas compte.
Nous avons donc lancé cette campagne marketing en testant rapidement deux blogs
qui ne se concentraient pas sur un produit particulier ; il s’agissait de blogs généraux comme
si deux adolescents avaient créé un blog dans lequel ils racontent leurs vies. Quelques
images de Kiwee avaient été insérées dans certains articles. L’idée était par exemple de
mettre une image de chaton sur le blog et de demander aux bloggeurs ce qu’ils pensaient de
l’animal.
L’idée de ces blogs généraux a été rapidement abandonnée pour créer des blogs
vantant les mérites de deux des licences AG Interactive, c'est-à-dire des personnages créés
de toutes pièces par la filiale d’American Greetings. Ce sont les Greenz et les Urban Skulls
qui ont été choisis. Personnellement, j’avais la responsabilité des urbanskulls dans la
mesure où il s’agit de contenus destinés à une clientèle masculine.
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personnages créés par AG Interactive). Pour atteindre directement notre cible, à savoir les
15-30 ans, mais surtout le cœur de cette cible à savoir les adolescents, il était nécessaire de
trouver le moyen de communication en vogue chez les jeunes : les blogs ont été choisi.
Le principe général du blog comme outil marketing est de promouvoir un produit en
faisant comme si c’était un bloggeur désintéressé qui faisait la recommandation. Cette
technique est parfois appelée « undercover marketing ». Elle rencontre toutefois quelques
limites. Il peut y avoir certaines répercutions négatives, surtout si les blogueurs se rendent
compte que le blog n’est pas l’œuvre d’un adolescent désintéressé mais le fait d’une
entreprise. Il peut être aussi difficile de faire un blog générant beaucoup de visites sur un
thème donné, surtout quand le but est de promouvoir un produit. A cela s’ajoute un certain
problème éthique dans la mesure où il s’agit de faire de la publicité en sachant que les
personnes visées ne s’en rendent pas compte.
Nous avons donc lancé cette campagne marketing en testant rapidement deux blogs
qui ne se concentraient pas sur un produit particulier ; il s’agissait de blogs généraux comme
si deux adolescents avaient créé un blog dans lequel ils racontent leurs vies. Quelques
images de Kiwee avaient été insérées dans certains articles. L’idée était par exemple de
mettre une image de chaton sur le blog et de demander aux bloggeurs ce qu’ils pensaient de
l’animal.
L’idée de ces blogs généraux a été rapidement abandonnée pour créer des blogs
vantant les mérites de deux des licences AG Interactive, c'est-à-dire des personnages créés
de toutes pièces par la filiale d’American Greetings. Ce sont les Greenz et les Urban Skulls
qui ont été choisis. Personnellement, j’avais la responsabilité des urbanskulls dans la
mesure où il s’agit de contenus destinés à une clientèle masculine.
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[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 39
Pour créer un blog sympathique, il fallait trouver un fil conducteur qui attire l’œil et qui
fidélise le visiteur. Les Skulls sont donc devenus une famille avec le père (Papa Skull), la
mère (Mama Skull), le fils (Mortimer Skull) et la fille (Skully). Chaque personnage a sa propre
personnalité (Mama Skull est très coléreuse par exemple) et le blog évolua autour de cette
famille, en la faisant avancer et en racontant des épisodes de leur vie comme pour une
famille «presque » normale. Certains éléments susceptibles de faire réagir des adolescents
ont été intégrés comme, par exemple, deux articles sur les mines anti personnelles, un
article sur la journée de la femme et un autre sur la coupe du monde de football 2006. Les
skulls ont bien évidemment été intégrés à ces articles: pour les mines anti personnelles par
exemple, la famille se trouvait engagés contre ce fléau.
L’idée est de diversifier le site tout en rappelant au visiteur que ce blog est
principalement dédié aux Skulls.
Comme il est expliqué plus haut, il fallait que le blog paraisse désintéressé, non
commercial. Il était donc nécessaire de se familiariser avec le langage utilisé par les jeunes
sur Internet car on peut vraiment parler d’un langage. Certains mots changent (Photo devient
tof par exemple) et les émotions sont exprimées soit par des smileys, soit par des mots ou
expressions inventées (le rire se dit lol). J’ai également créé une adresse mail (qui peut
également servir d’adresse msn) pour pouvoir envoyer des mini messages, soit directement
sur le blog de la personne, soit parce que j’avais trouvé des adresses mails sur des blogs.
C’est une pratique très courante chez les blogueurs d’envoyer des messages aux autres
blogueurs pour faire connaître son blog.
Cette opération marketing permet de mieux définir une cible type.
Le web 2.0 a donc une influence sur les activités 1.0, notamment en termes de
stratégie marketing. Cependant, ce n’est pas le seul lien entre web 1.0 et web 2.0.
ii. Web 2.0 présent dans les sites 1.0
Cela fait plusieurs années que les sites de ventes tentent de mettre le
consommateur en avant sur leurs sites. C’est ainsi que toute personne qui achète un produit
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 39
Pour créer un blog sympathique, il fallait trouver un fil conducteur qui attire l’œil et qui
fidélise le visiteur. Les Skulls sont donc devenus une famille avec le père (Papa Skull), la
mère (Mama Skull), le fils (Mortimer Skull) et la fille (Skully). Chaque personnage a sa propre
personnalité (Mama Skull est très coléreuse par exemple) et le blog évolua autour de cette
famille, en la faisant avancer et en racontant des épisodes de leur vie comme pour une
famille «presque » normale. Certains éléments susceptibles de faire réagir des adolescents
ont été intégrés comme, par exemple, deux articles sur les mines anti personnelles, un
article sur la journée de la femme et un autre sur la coupe du monde de football 2006. Les
skulls ont bien évidemment été intégrés à ces articles: pour les mines anti personnelles par
exemple, la famille se trouvait engagés contre ce fléau.
L’idée est de diversifier le site tout en rappelant au visiteur que ce blog est
principalement dédié aux Skulls.
Comme il est expliqué plus haut, il fallait que le blog paraisse désintéressé, non
commercial. Il était donc nécessaire de se familiariser avec le langage utilisé par les jeunes
sur Internet car on peut vraiment parler d’un langage. Certains mots changent (Photo devient
tof par exemple) et les émotions sont exprimées soit par des smileys, soit par des mots ou
expressions inventées (le rire se dit lol). J’ai également créé une adresse mail (qui peut
également servir d’adresse msn) pour pouvoir envoyer des mini messages, soit directement
sur le blog de la personne, soit parce que j’avais trouvé des adresses mails sur des blogs.
C’est une pratique très courante chez les blogueurs d’envoyer des messages aux autres
blogueurs pour faire connaître son blog.
Cette opération marketing permet de mieux définir une cible type.
Le web 2.0 a donc une influence sur les activités 1.0, notamment en termes de
stratégie marketing. Cependant, ce n’est pas le seul lien entre web 1.0 et web 2.0.
ii. Web 2.0 présent dans les sites 1.0
Cela fait plusieurs années que les sites de ventes tentent de mettre le
consommateur en avant sur leurs sites. C’est ainsi que toute personne qui achète un produit
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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Pour créer un blog sympathique, il fallait trouver un fil conducteur qui attire l’œil et qui
fidélise le visiteur. Les Skulls sont donc devenus une famille avec le père (Papa Skull), la
mère (Mama Skull), le fils (Mortimer Skull) et la fille (Skully). Chaque personnage a sa propre
personnalité (Mama Skull est très coléreuse par exemple) et le blog évolua autour de cette
famille, en la faisant avancer et en racontant des épisodes de leur vie comme pour une
famille «presque » normale. Certains éléments susceptibles de faire réagir des adolescents
ont été intégrés comme, par exemple, deux articles sur les mines anti personnelles, un
article sur la journée de la femme et un autre sur la coupe du monde de football 2006. Les
skulls ont bien évidemment été intégrés à ces articles: pour les mines anti personnelles par
exemple, la famille se trouvait engagés contre ce fléau.
L’idée est de diversifier le site tout en rappelant au visiteur que ce blog est
principalement dédié aux Skulls.
Comme il est expliqué plus haut, il fallait que le blog paraisse désintéressé, non
commercial. Il était donc nécessaire de se familiariser avec le langage utilisé par les jeunes
sur Internet car on peut vraiment parler d’un langage. Certains mots changent (Photo devient
tof par exemple) et les émotions sont exprimées soit par des smileys, soit par des mots ou
expressions inventées (le rire se dit lol). J’ai également créé une adresse mail (qui peut
également servir d’adresse msn) pour pouvoir envoyer des mini messages, soit directement
sur le blog de la personne, soit parce que j’avais trouvé des adresses mails sur des blogs.
C’est une pratique très courante chez les blogueurs d’envoyer des messages aux autres
blogueurs pour faire connaître son blog.
Cette opération marketing permet de mieux définir une cible type.
Le web 2.0 a donc une influence sur les activités 1.0, notamment en termes de
stratégie marketing. Cependant, ce n’est pas le seul lien entre web 1.0 et web 2.0.
ii. Web 2.0 présent dans les sites 1.0
Cela fait plusieurs années que les sites de ventes tentent de mettre le
consommateur en avant sur leurs sites. C’est ainsi que toute personne qui achète un produit
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| Florian BAPTISTE 40
(on parlera ici beaucoup de produits culturels) peut mettre un commentaire sur son achat
afin de renseigner les potentiels acheteurs. Les sites de vente tentent aussi de proposer des
produits à leurs clients en fonction de leurs achats précédents.
Le site amazon.com propose ces services depuis plusieurs années déjà, mais peut-
on vraiment les qualifier de services 2.0 ? Ils proposent de mettre en avant le rôle du
consommateur dans le processus d’achat sur le net ainsi que de procurer un service
personnalisé au client. Même si nous avons ici l’exemple d’une ébauche de ce que serait le
web 2.0, ces activités ne constituent pas des activités que l’on pourrait qualifier d’activités
2.0.
Cependant, le web 2.0 est présent dans le commerce sur Internet : on parle de e-
commerce collaboratif. Le concept est simple : il s’agit d’utiliser les mêmes principes que
pour un site marchand « classique » sauf que l’acheteur participe à la conception du produit.
L’un des meilleurs exemples est le site lafraise.com (vendeur de T-shirts sur Internet). Les
internautes envoient des croquis de ce qui pourrait apparaître sur un T-shirt puis ils votent.
Les dessins qui obtiennent le plus de voix sont mis sur un vêtement et vendus sur le site.
Les internautes sont donc certains d’acheter des produits qu’ils aiment et le vendeur de
vendre des produits (dans la mesure où ce sont ses clients qui ont dessiné le produit).
Les sites marchands sur Internet commencent donc à s’adapter au web 2.0.
Cependant, on remarque que les sites de e-commerce collaboratif ne sont pas mis en place
sous la forme d’évolution des sites existants mais plutôt sous forme de création de nouveaux
sites. Ainsi, yahoo !shopping n’a pas fait évoluer son site mais à créé un site exclusif au web
Page d’accueil du site lafraise.com
I12
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 40
(on parlera ici beaucoup de produits culturels) peut mettre un commentaire sur son achat
afin de renseigner les potentiels acheteurs. Les sites de vente tentent aussi de proposer des
produits à leurs clients en fonction de leurs achats précédents.
Le site amazon.com propose ces services depuis plusieurs années déjà, mais peut-
on vraiment les qualifier de services 2.0 ? Ils proposent de mettre en avant le rôle du
consommateur dans le processus d’achat sur le net ainsi que de procurer un service
personnalisé au client. Même si nous avons ici l’exemple d’une ébauche de ce que serait le
web 2.0, ces activités ne constituent pas des activités que l’on pourrait qualifier d’activités
2.0.
Cependant, le web 2.0 est présent dans le commerce sur Internet : on parle de e-
commerce collaboratif. Le concept est simple : il s’agit d’utiliser les mêmes principes que
pour un site marchand « classique » sauf que l’acheteur participe à la conception du produit.
L’un des meilleurs exemples est le site lafraise.com (vendeur de T-shirts sur Internet). Les
internautes envoient des croquis de ce qui pourrait apparaître sur un T-shirt puis ils votent.
Les dessins qui obtiennent le plus de voix sont mis sur un vêtement et vendus sur le site.
Les internautes sont donc certains d’acheter des produits qu’ils aiment et le vendeur de
vendre des produits (dans la mesure où ce sont ses clients qui ont dessiné le produit).
Les sites marchands sur Internet commencent donc à s’adapter au web 2.0.
Cependant, on remarque que les sites de e-commerce collaboratif ne sont pas mis en place
sous la forme d’évolution des sites existants mais plutôt sous forme de création de nouveaux
sites. Ainsi, yahoo !shopping n’a pas fait évoluer son site mais à créé un site exclusif au web
Page d’accueil du site lafraise.com
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(on parlera ici beaucoup de produits culturels) peut mettre un commentaire sur son achat
afin de renseigner les potentiels acheteurs. Les sites de vente tentent aussi de proposer des
produits à leurs clients en fonction de leurs achats précédents.
Le site amazon.com propose ces services depuis plusieurs années déjà, mais peut-
on vraiment les qualifier de services 2.0 ? Ils proposent de mettre en avant le rôle du
consommateur dans le processus d’achat sur le net ainsi que de procurer un service
personnalisé au client. Même si nous avons ici l’exemple d’une ébauche de ce que serait le
web 2.0, ces activités ne constituent pas des activités que l’on pourrait qualifier d’activités
2.0.
Cependant, le web 2.0 est présent dans le commerce sur Internet : on parle de e-
commerce collaboratif. Le concept est simple : il s’agit d’utiliser les mêmes principes que
pour un site marchand « classique » sauf que l’acheteur participe à la conception du produit.
L’un des meilleurs exemples est le site lafraise.com (vendeur de T-shirts sur Internet). Les
internautes envoient des croquis de ce qui pourrait apparaître sur un T-shirt puis ils votent.
Les dessins qui obtiennent le plus de voix sont mis sur un vêtement et vendus sur le site.
Les internautes sont donc certains d’acheter des produits qu’ils aiment et le vendeur de
vendre des produits (dans la mesure où ce sont ses clients qui ont dessiné le produit).
Les sites marchands sur Internet commencent donc à s’adapter au web 2.0.
Cependant, on remarque que les sites de e-commerce collaboratif ne sont pas mis en place
sous la forme d’évolution des sites existants mais plutôt sous forme de création de nouveaux
sites. Ainsi, yahoo !shopping n’a pas fait évoluer son site mais à créé un site exclusif au web
Page d’accueil du site lafraise.com
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| Florian BAPTISTE 41
collaboratif (la Soposphere). Les sites1.0, à l’image d’Amazon, continuent de développer
l’importance du consommateur mais ne sont pas encore des sites de commerce collaboratif.
b) Le web 2.0 se démarque sur de nombreux points du web 1.0
a. Un business model quelque peu différent
Un business model est en fait la manière de gagner de l’argent dans un modèle
économique ; on organise son entreprise de manière à ce qu’elle génère des profits. Le
business model rattaché à Internet est évidement particulier. Traditionnellement, le business
model du web 1.0 s’axe autour de 5 points26.
La publicité : Elle représente le fer de lance de nombreuses sociétés sur
Internet : plus de 95% des recettes de Google se font par la elle. Elle peut
être présentée sous forme de bannières sur un site à l’image d’une affiche
publicitaire dans la rue. Cependant, la publicité peut également se faire
sous forme de « nombre de clics comptabilisés», chaque clic ayant un prix.
Ces clics peuvent se faire sur les bannières mais également sur les liens
commerciaux dans les moteurs de recherches (les liens commerciaux de
Google par exemple). Ce marché des liens est lié au référencement des
sites Internet sur les moteurs de recherche et nous pouvons vraiment
parler de marché. Les prix pour certains mots clés (comme voyages ou
vacances) ne cessent de changer et il n’est pas rare de voir les sites
présents dans des liens commerciaux changer d’une heure à l’autre.
Le commerce : Il s’agit ici des sites de ventes sur Internet. Aujourd’hui, il
est possible de trouver tout ce que l’on veut en vente sur Internet
(nourriture, musique, livre…). Il s’agit donc bien évidemment d’une
manière de gagner de l’argent sur Internet. De plus, les entreprises
proposant des produits en vente sur Internet ont souvent un avantage en
termes de coût de gestion vis-à-vis des entreprises non présentes sur la
toile. 26. http://www.supralogic.com/index.php?sid=107&PHPSESSID=c2bf652a46ae6847f19471e38288a160 information du 23/08/07
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 41
collaboratif (la Soposphere). Les sites1.0, à l’image d’Amazon, continuent de développer
l’importance du consommateur mais ne sont pas encore des sites de commerce collaboratif.
b) Le web 2.0 se démarque sur de nombreux points du web 1.0
a. Un business model quelque peu différent
Un business model est en fait la manière de gagner de l’argent dans un modèle
économique ; on organise son entreprise de manière à ce qu’elle génère des profits. Le
business model rattaché à Internet est évidement particulier. Traditionnellement, le business
model du web 1.0 s’axe autour de 5 points26.
La publicité : Elle représente le fer de lance de nombreuses sociétés sur
Internet : plus de 95% des recettes de Google se font par la elle. Elle peut
être présentée sous forme de bannières sur un site à l’image d’une affiche
publicitaire dans la rue. Cependant, la publicité peut également se faire
sous forme de « nombre de clics comptabilisés», chaque clic ayant un prix.
Ces clics peuvent se faire sur les bannières mais également sur les liens
commerciaux dans les moteurs de recherches (les liens commerciaux de
Google par exemple). Ce marché des liens est lié au référencement des
sites Internet sur les moteurs de recherche et nous pouvons vraiment
parler de marché. Les prix pour certains mots clés (comme voyages ou
vacances) ne cessent de changer et il n’est pas rare de voir les sites
présents dans des liens commerciaux changer d’une heure à l’autre.
Le commerce : Il s’agit ici des sites de ventes sur Internet. Aujourd’hui, il
est possible de trouver tout ce que l’on veut en vente sur Internet
(nourriture, musique, livre…). Il s’agit donc bien évidemment d’une
manière de gagner de l’argent sur Internet. De plus, les entreprises
proposant des produits en vente sur Internet ont souvent un avantage en
termes de coût de gestion vis-à-vis des entreprises non présentes sur la
toile. 26. http://www.supralogic.com/index.php?sid=107&PHPSESSID=c2bf652a46ae6847f19471e38288a160 information du 23/08/07
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| Florian BAPTISTE 41
collaboratif (la Soposphere). Les sites1.0, à l’image d’Amazon, continuent de développer
l’importance du consommateur mais ne sont pas encore des sites de commerce collaboratif.
b) Le web 2.0 se démarque sur de nombreux points du web 1.0
a. Un business model quelque peu différent
Un business model est en fait la manière de gagner de l’argent dans un modèle
économique ; on organise son entreprise de manière à ce qu’elle génère des profits. Le
business model rattaché à Internet est évidement particulier. Traditionnellement, le business
model du web 1.0 s’axe autour de 5 points26.
La publicité : Elle représente le fer de lance de nombreuses sociétés sur
Internet : plus de 95% des recettes de Google se font par la elle. Elle peut
être présentée sous forme de bannières sur un site à l’image d’une affiche
publicitaire dans la rue. Cependant, la publicité peut également se faire
sous forme de « nombre de clics comptabilisés», chaque clic ayant un prix.
Ces clics peuvent se faire sur les bannières mais également sur les liens
commerciaux dans les moteurs de recherches (les liens commerciaux de
Google par exemple). Ce marché des liens est lié au référencement des
sites Internet sur les moteurs de recherche et nous pouvons vraiment
parler de marché. Les prix pour certains mots clés (comme voyages ou
vacances) ne cessent de changer et il n’est pas rare de voir les sites
présents dans des liens commerciaux changer d’une heure à l’autre.
Le commerce : Il s’agit ici des sites de ventes sur Internet. Aujourd’hui, il
est possible de trouver tout ce que l’on veut en vente sur Internet
(nourriture, musique, livre…). Il s’agit donc bien évidemment d’une
manière de gagner de l’argent sur Internet. De plus, les entreprises
proposant des produits en vente sur Internet ont souvent un avantage en
termes de coût de gestion vis-à-vis des entreprises non présentes sur la
toile. 26. http://www.supralogic.com/index.php?sid=107&PHPSESSID=c2bf652a46ae6847f19471e38288a160 information du 23/08/07
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| Florian BAPTISTE 42
La revente de bases de données : Cette pratique consiste à établir des
bases de données des clients ayant acheté sur un site Internet afin de
connaître ces acheteurs et de leur proposer des offres adaptés à leurs
précédents achats (comme le fait Amazon depuis longtemps). Ces bases
de données peuvent être revendues à des fins commerciales à d’autres
sites.
Affiliation : Cette technique consiste à proposer à certains sites de vendre
ses propres produits, un peu à l’image d’une franchise. En fait les sites
insèrent des liens vers le site d’origine en échange d’une rétribution.
Fourniture de services : Ces sites fournissent des prestations sur Internet.
Le développement de l’internet collaboratif suppose également un business model
précis afin que les développeurs de sites 2.0 gagnent aussi de l’argent. Le business model
2.0 est surtout une adaptation aux caractéristiques particulières du web collaboratif.
Certains des points que nous avons étudiés plus haut sont repris par le business
model 2.0. La publicité, grande caractéristique du business model sur Internet en général,
est évidemment réutilisée par le web 2.0. Tout ce que nous avons vu plus haut concernant la
publicité est repris par le web 2.0, notamment les bannières qui sont présentes sur certains
sites 2.0 tels les sites de blogs. Cependant, la publicité commence à s’adapter au web
collaboratif. Youtube vient de mettre en place un nouveau format de vidéo27 qui intègre de la
publicité directement dans la vidéo lors du visionnage sous la forme d’une bannière. Un clic
entraine l’internaute vers le site de l’annonceur. Il semble que ce type de publicité vidéo
rencontre plus de succès que la version la plus utilisé (qui consiste à mettre la publicité avant
la diffusion de la vidéo). Il convient toutefois de spécifier que les recettes publicitaires sont
les uniques ressources de certains sites comme Youtube et qu’un modèle économique n’est
pas encore clairement défini.
On remarque également que certains sites 2.0 n’utilisent pas de publicité sur leur site à
l’image de Wikipedia et Netvibes. Dans le cas Netvibes, la rémunération se fait par les clics
qui sont faits par les internautes. Wikipedia utilise un business model qui est caractéristique
27. http://www.lefigaro.fr/medias/20070823.FIG000000154_youtube_integre_la_publicite_aux_videos.html information du 23/08/07
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La revente de bases de données : Cette pratique consiste à établir des
bases de données des clients ayant acheté sur un site Internet afin de
connaître ces acheteurs et de leur proposer des offres adaptés à leurs
précédents achats (comme le fait Amazon depuis longtemps). Ces bases
de données peuvent être revendues à des fins commerciales à d’autres
sites.
Affiliation : Cette technique consiste à proposer à certains sites de vendre
ses propres produits, un peu à l’image d’une franchise. En fait les sites
insèrent des liens vers le site d’origine en échange d’une rétribution.
Fourniture de services : Ces sites fournissent des prestations sur Internet.
Le développement de l’internet collaboratif suppose également un business model
précis afin que les développeurs de sites 2.0 gagnent aussi de l’argent. Le business model
2.0 est surtout une adaptation aux caractéristiques particulières du web collaboratif.
Certains des points que nous avons étudiés plus haut sont repris par le business
model 2.0. La publicité, grande caractéristique du business model sur Internet en général,
est évidemment réutilisée par le web 2.0. Tout ce que nous avons vu plus haut concernant la
publicité est repris par le web 2.0, notamment les bannières qui sont présentes sur certains
sites 2.0 tels les sites de blogs. Cependant, la publicité commence à s’adapter au web
collaboratif. Youtube vient de mettre en place un nouveau format de vidéo27 qui intègre de la
publicité directement dans la vidéo lors du visionnage sous la forme d’une bannière. Un clic
entraine l’internaute vers le site de l’annonceur. Il semble que ce type de publicité vidéo
rencontre plus de succès que la version la plus utilisé (qui consiste à mettre la publicité avant
la diffusion de la vidéo). Il convient toutefois de spécifier que les recettes publicitaires sont
les uniques ressources de certains sites comme Youtube et qu’un modèle économique n’est
pas encore clairement défini.
On remarque également que certains sites 2.0 n’utilisent pas de publicité sur leur site à
l’image de Wikipedia et Netvibes. Dans le cas Netvibes, la rémunération se fait par les clics
qui sont faits par les internautes. Wikipedia utilise un business model qui est caractéristique
27. http://www.lefigaro.fr/medias/20070823.FIG000000154_youtube_integre_la_publicite_aux_videos.html information du 23/08/07
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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La revente de bases de données : Cette pratique consiste à établir des
bases de données des clients ayant acheté sur un site Internet afin de
connaître ces acheteurs et de leur proposer des offres adaptés à leurs
précédents achats (comme le fait Amazon depuis longtemps). Ces bases
de données peuvent être revendues à des fins commerciales à d’autres
sites.
Affiliation : Cette technique consiste à proposer à certains sites de vendre
ses propres produits, un peu à l’image d’une franchise. En fait les sites
insèrent des liens vers le site d’origine en échange d’une rétribution.
Fourniture de services : Ces sites fournissent des prestations sur Internet.
Le développement de l’internet collaboratif suppose également un business model
précis afin que les développeurs de sites 2.0 gagnent aussi de l’argent. Le business model
2.0 est surtout une adaptation aux caractéristiques particulières du web collaboratif.
Certains des points que nous avons étudiés plus haut sont repris par le business
model 2.0. La publicité, grande caractéristique du business model sur Internet en général,
est évidemment réutilisée par le web 2.0. Tout ce que nous avons vu plus haut concernant la
publicité est repris par le web 2.0, notamment les bannières qui sont présentes sur certains
sites 2.0 tels les sites de blogs. Cependant, la publicité commence à s’adapter au web
collaboratif. Youtube vient de mettre en place un nouveau format de vidéo27 qui intègre de la
publicité directement dans la vidéo lors du visionnage sous la forme d’une bannière. Un clic
entraine l’internaute vers le site de l’annonceur. Il semble que ce type de publicité vidéo
rencontre plus de succès que la version la plus utilisé (qui consiste à mettre la publicité avant
la diffusion de la vidéo). Il convient toutefois de spécifier que les recettes publicitaires sont
les uniques ressources de certains sites comme Youtube et qu’un modèle économique n’est
pas encore clairement défini.
On remarque également que certains sites 2.0 n’utilisent pas de publicité sur leur site à
l’image de Wikipedia et Netvibes. Dans le cas Netvibes, la rémunération se fait par les clics
qui sont faits par les internautes. Wikipedia utilise un business model qui est caractéristique
27. http://www.lefigaro.fr/medias/20070823.FIG000000154_youtube_integre_la_publicite_aux_videos.html information du 23/08/07
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du web 2.0 : les dons. Ils sont la seule ressource du site : sans ces dons, le site n’existerait
plus
L’activité commerce collaboratif, comme nous l’avons vu plus haut, se développe
beaucoup. Des sites comme lafraise.com gagnent évidemment de l’argent sur les ventes
qu’ils réalisent mais en économise encore plus dans la mesure où ils n’ont pas à inventer le
design des produits qu’ils vendent. Ce type de business model est donc particulièrement
viable.
Les autres piliers du business model 1.0 sont moins présents dans le business
model 2.0, notamment la revente de bases de données et l’affiliation. Un service de
prestation de services 2.0 est cependant tout à fait envisageable.
Un autre point est caractéristique du web 2.0 : la revente de site. Lors de la bulle
internet des années 2000, toutes les startups de l’époque se devaient d’être côtées en
bourse. La situation était telle que plus une entreprise perdait de l’argent, plus sa côte
grimpait ! Ce que l’on pourrait appeler la bulle 2.0 fonctionne différemment. Les créateurs de
sites à succès préfèrent revendre leur entreprise à l’un des géants d’Internet comme Yahoo!
ou Google et encaisser de grosses sommes d’argent. L’un des exemples les plus explicites
est le rachat de Youtube par Google en Octobre 2006 pour la modique somme de 1,65
milliards de dollars. Ceci est un cas extrême qui a énormément fait parler la planète internet
mais ce type de rachat se fait couramment. Il semble toutefois que cette vague de rachats
commence à montrer quelques signes de faiblesse, au fur et à mesure que le web 2.0 gagne
la confiance des investisseurs. Une récente étude d’Ernest Young28 montre que les capital-
risqueurs font de plus en plus confiance aux acteurs du web 2.0 en investissant plus de 844
millions de dollars en 2006, deux fois ce qu’ils avaient reçu en 2005.
Ainsi, le business model 2.0 n’est pas entièrement défini dans la mesure où une
grande partie des recettes provient de la publicité. On constate qu’il s’agit pour le moment
d’une adaptation plutôt que d’un business model spécifique.
b. Une stratégie marketing simplifiée
28. http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39371768,00.htm?xtor=RSS -1 Information du 20/07/07
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| Florian BAPTISTE 43
du web 2.0 : les dons. Ils sont la seule ressource du site : sans ces dons, le site n’existerait
plus
L’activité commerce collaboratif, comme nous l’avons vu plus haut, se développe
beaucoup. Des sites comme lafraise.com gagnent évidemment de l’argent sur les ventes
qu’ils réalisent mais en économise encore plus dans la mesure où ils n’ont pas à inventer le
design des produits qu’ils vendent. Ce type de business model est donc particulièrement
viable.
Les autres piliers du business model 1.0 sont moins présents dans le business
model 2.0, notamment la revente de bases de données et l’affiliation. Un service de
prestation de services 2.0 est cependant tout à fait envisageable.
Un autre point est caractéristique du web 2.0 : la revente de site. Lors de la bulle
internet des années 2000, toutes les startups de l’époque se devaient d’être côtées en
bourse. La situation était telle que plus une entreprise perdait de l’argent, plus sa côte
grimpait ! Ce que l’on pourrait appeler la bulle 2.0 fonctionne différemment. Les créateurs de
sites à succès préfèrent revendre leur entreprise à l’un des géants d’Internet comme Yahoo!
ou Google et encaisser de grosses sommes d’argent. L’un des exemples les plus explicites
est le rachat de Youtube par Google en Octobre 2006 pour la modique somme de 1,65
milliards de dollars. Ceci est un cas extrême qui a énormément fait parler la planète internet
mais ce type de rachat se fait couramment. Il semble toutefois que cette vague de rachats
commence à montrer quelques signes de faiblesse, au fur et à mesure que le web 2.0 gagne
la confiance des investisseurs. Une récente étude d’Ernest Young28 montre que les capital-
risqueurs font de plus en plus confiance aux acteurs du web 2.0 en investissant plus de 844
millions de dollars en 2006, deux fois ce qu’ils avaient reçu en 2005.
Ainsi, le business model 2.0 n’est pas entièrement défini dans la mesure où une
grande partie des recettes provient de la publicité. On constate qu’il s’agit pour le moment
d’une adaptation plutôt que d’un business model spécifique.
b. Une stratégie marketing simplifiée
28. http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39371768,00.htm?xtor=RSS -1 Information du 20/07/07
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du web 2.0 : les dons. Ils sont la seule ressource du site : sans ces dons, le site n’existerait
plus
L’activité commerce collaboratif, comme nous l’avons vu plus haut, se développe
beaucoup. Des sites comme lafraise.com gagnent évidemment de l’argent sur les ventes
qu’ils réalisent mais en économise encore plus dans la mesure où ils n’ont pas à inventer le
design des produits qu’ils vendent. Ce type de business model est donc particulièrement
viable.
Les autres piliers du business model 1.0 sont moins présents dans le business
model 2.0, notamment la revente de bases de données et l’affiliation. Un service de
prestation de services 2.0 est cependant tout à fait envisageable.
Un autre point est caractéristique du web 2.0 : la revente de site. Lors de la bulle
internet des années 2000, toutes les startups de l’époque se devaient d’être côtées en
bourse. La situation était telle que plus une entreprise perdait de l’argent, plus sa côte
grimpait ! Ce que l’on pourrait appeler la bulle 2.0 fonctionne différemment. Les créateurs de
sites à succès préfèrent revendre leur entreprise à l’un des géants d’Internet comme Yahoo!
ou Google et encaisser de grosses sommes d’argent. L’un des exemples les plus explicites
est le rachat de Youtube par Google en Octobre 2006 pour la modique somme de 1,65
milliards de dollars. Ceci est un cas extrême qui a énormément fait parler la planète internet
mais ce type de rachat se fait couramment. Il semble toutefois que cette vague de rachats
commence à montrer quelques signes de faiblesse, au fur et à mesure que le web 2.0 gagne
la confiance des investisseurs. Une récente étude d’Ernest Young28 montre que les capital-
risqueurs font de plus en plus confiance aux acteurs du web 2.0 en investissant plus de 844
millions de dollars en 2006, deux fois ce qu’ils avaient reçu en 2005.
Ainsi, le business model 2.0 n’est pas entièrement défini dans la mesure où une
grande partie des recettes provient de la publicité. On constate qu’il s’agit pour le moment
d’une adaptation plutôt que d’un business model spécifique.
b. Une stratégie marketing simplifiée
28. http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39371768,00.htm?xtor=RSS -1 Information du 20/07/07
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 44
i. La stratégie marketing 1.0
Faire une analyse complète de la stratégie marketing 1.0 serait quelque peu long et
complexe, d’autant plus qu’il ne s’agit pas du thème général de ce mémoire. Cependant,
pour comprendre les différences et les points communs qui existent entre la stratégie 1.0 et
2.0, il est nécessaire de revenir rapidement sur ce qui défini la stratégie marketing 1.0
Lorsque que nous avons étudié le business model 1.0, nous avons mis en avant
certains aspects qui font également partie de la stratégie marketing 1.0 comme la publicité.
Cette dernière, étant donné qu’elle génère beaucoup d’argent sur la toile, tient une grande
place dans le e-marketing. Les affiliations font également partie des stratégies marketing sur
le web.
Il est toutefois important de se pencher sur certains points du e-marketing que nous
n’avons pas encore étudiés comme l’e-merchandising, le marketing viral, l’e-mail marketing,
le design des sites…
L’e-merchandising consiste à maximiser les ventes du point de vente qu’est le site
web. Certaines techniques sont empruntées au merchandising traditionnel ; il n’est pas rare
de parler de linéaires sur certains sites web. Cependant, l’e-merchandising apporte quelques
changements. Les technologies développées sur les sites web apportent une flexibilité
accrue par rapport au merchandising traditionnel : il est plus facile et plus rapide d’effectuer
des changements sur un site web où tout est virtuel que sur un point de vente plus classique.
De plus, un site web est extensible presque à l’infini, ce qui n’est évidemment pas le cas
pour un point de vente traditionnel. Cette possibilité d’extension propose donc de
nombreuses alternatives pour quiconque souhaiterait faire des opérations marketing sur un
site web ou bien présenter de nouveaux produits.
Différentes techniques caractérisent le merchandising et certaines ont été reprises et
adaptés par l’e-merchandising. L’une des principales différences entre le merchandising et
l’e-merchandising vient des caractéristiques mêmes d’Internet. L’essence virtuelle du Web
modifie certaines techniques du merchandising. En effet, agencer un point de vente diffère
quelque peu si celui-ci est « réel » ou virtuel. Les techniques sont différentes notamment
parce que pour une surface de vente tel un magasin, les objets sont déplacés
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| Florian BAPTISTE 44
i. La stratégie marketing 1.0
Faire une analyse complète de la stratégie marketing 1.0 serait quelque peu long et
complexe, d’autant plus qu’il ne s’agit pas du thème général de ce mémoire. Cependant,
pour comprendre les différences et les points communs qui existent entre la stratégie 1.0 et
2.0, il est nécessaire de revenir rapidement sur ce qui défini la stratégie marketing 1.0
Lorsque que nous avons étudié le business model 1.0, nous avons mis en avant
certains aspects qui font également partie de la stratégie marketing 1.0 comme la publicité.
Cette dernière, étant donné qu’elle génère beaucoup d’argent sur la toile, tient une grande
place dans le e-marketing. Les affiliations font également partie des stratégies marketing sur
le web.
Il est toutefois important de se pencher sur certains points du e-marketing que nous
n’avons pas encore étudiés comme l’e-merchandising, le marketing viral, l’e-mail marketing,
le design des sites…
L’e-merchandising consiste à maximiser les ventes du point de vente qu’est le site
web. Certaines techniques sont empruntées au merchandising traditionnel ; il n’est pas rare
de parler de linéaires sur certains sites web. Cependant, l’e-merchandising apporte quelques
changements. Les technologies développées sur les sites web apportent une flexibilité
accrue par rapport au merchandising traditionnel : il est plus facile et plus rapide d’effectuer
des changements sur un site web où tout est virtuel que sur un point de vente plus classique.
De plus, un site web est extensible presque à l’infini, ce qui n’est évidemment pas le cas
pour un point de vente traditionnel. Cette possibilité d’extension propose donc de
nombreuses alternatives pour quiconque souhaiterait faire des opérations marketing sur un
site web ou bien présenter de nouveaux produits.
Différentes techniques caractérisent le merchandising et certaines ont été reprises et
adaptés par l’e-merchandising. L’une des principales différences entre le merchandising et
l’e-merchandising vient des caractéristiques mêmes d’Internet. L’essence virtuelle du Web
modifie certaines techniques du merchandising. En effet, agencer un point de vente diffère
quelque peu si celui-ci est « réel » ou virtuel. Les techniques sont différentes notamment
parce que pour une surface de vente tel un magasin, les objets sont déplacés
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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i. La stratégie marketing 1.0
Faire une analyse complète de la stratégie marketing 1.0 serait quelque peu long et
complexe, d’autant plus qu’il ne s’agit pas du thème général de ce mémoire. Cependant,
pour comprendre les différences et les points communs qui existent entre la stratégie 1.0 et
2.0, il est nécessaire de revenir rapidement sur ce qui défini la stratégie marketing 1.0
Lorsque que nous avons étudié le business model 1.0, nous avons mis en avant
certains aspects qui font également partie de la stratégie marketing 1.0 comme la publicité.
Cette dernière, étant donné qu’elle génère beaucoup d’argent sur la toile, tient une grande
place dans le e-marketing. Les affiliations font également partie des stratégies marketing sur
le web.
Il est toutefois important de se pencher sur certains points du e-marketing que nous
n’avons pas encore étudiés comme l’e-merchandising, le marketing viral, l’e-mail marketing,
le design des sites…
L’e-merchandising consiste à maximiser les ventes du point de vente qu’est le site
web. Certaines techniques sont empruntées au merchandising traditionnel ; il n’est pas rare
de parler de linéaires sur certains sites web. Cependant, l’e-merchandising apporte quelques
changements. Les technologies développées sur les sites web apportent une flexibilité
accrue par rapport au merchandising traditionnel : il est plus facile et plus rapide d’effectuer
des changements sur un site web où tout est virtuel que sur un point de vente plus classique.
De plus, un site web est extensible presque à l’infini, ce qui n’est évidemment pas le cas
pour un point de vente traditionnel. Cette possibilité d’extension propose donc de
nombreuses alternatives pour quiconque souhaiterait faire des opérations marketing sur un
site web ou bien présenter de nouveaux produits.
Différentes techniques caractérisent le merchandising et certaines ont été reprises et
adaptés par l’e-merchandising. L’une des principales différences entre le merchandising et
l’e-merchandising vient des caractéristiques mêmes d’Internet. L’essence virtuelle du Web
modifie certaines techniques du merchandising. En effet, agencer un point de vente diffère
quelque peu si celui-ci est « réel » ou virtuel. Les techniques sont différentes notamment
parce que pour une surface de vente tel un magasin, les objets sont déplacés
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 45
géographiquement alors que pour un site, ce n’est pas le produit qui bouge mais son image
ou sa représentation virtuelle. Ainsi, les techniques utilisées par l’e-merchandising sont
relativement proches de celles utilisées par le merchandising classique : présentation en
linéaire (présentation des produits sur une page web), placement promotionnel (mise en
avant de produits afin de les promouvoir), Publicité sur Lieu de Vente (PLV), Cross/Up
selling (proposition de produits proche de celui que l’on vient d’acheter).
Le marketing viral (ou buzz marketing) est une technique qui fonctionne bien sur le
net. Cela se rapproche du principe du bouche à oreille : les marketers se servent du fait que
l’information circule très vite sur la toile pour faire passer des messages. Les internautes les
font circuler eux mêmes. Les publicités (il s’agit souvent d’opérations de communications
externes) sont le plus souvent des messages, soit comiques soit dramatiques, mais qui
rencontrent la plupart du temps le succès souhaité, pour peu que le message soit parlant et
clair. L’email marketing consiste tout simplement à envoyer des emails à des clients ou tout
simplement à l’internaute lambda. Les listes d’adresses email sont, soit obtenues de manière
interne à l’entreprise, soit grâce à l’achat de bases de données.
Enfin le design d’un site fait également partie du marketing sur internet. On parle bien
évidemment d’aspect graphique : couleur, logo… Le design d’un site internet dépend de son
époque (les sites datant de 1995 ne ressemblent pas à ceux de 2007) mais également de ce
que propose le site (services, jouets, vêtements…)
ii. La nouvelle donne marketing
A l’image du business model, la stratégie marketing 2.0 ressemble à sa grande
sœur, même s’il existe quelques différences qui suivent les caractéristiques et les
particularités du web 2.0.
Simplicité : tel est le leitmotiv du marketing 2.0. Si l’on regarde le design général des
sites 2.0, on remarque que la sobriété est de mise. Toutefois, il existe des exceptions à
l’image des plate-formes de blogs pour jeunes comme Skyblog. Voici quelques exemples :
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 45
géographiquement alors que pour un site, ce n’est pas le produit qui bouge mais son image
ou sa représentation virtuelle. Ainsi, les techniques utilisées par l’e-merchandising sont
relativement proches de celles utilisées par le merchandising classique : présentation en
linéaire (présentation des produits sur une page web), placement promotionnel (mise en
avant de produits afin de les promouvoir), Publicité sur Lieu de Vente (PLV), Cross/Up
selling (proposition de produits proche de celui que l’on vient d’acheter).
Le marketing viral (ou buzz marketing) est une technique qui fonctionne bien sur le
net. Cela se rapproche du principe du bouche à oreille : les marketers se servent du fait que
l’information circule très vite sur la toile pour faire passer des messages. Les internautes les
font circuler eux mêmes. Les publicités (il s’agit souvent d’opérations de communications
externes) sont le plus souvent des messages, soit comiques soit dramatiques, mais qui
rencontrent la plupart du temps le succès souhaité, pour peu que le message soit parlant et
clair. L’email marketing consiste tout simplement à envoyer des emails à des clients ou tout
simplement à l’internaute lambda. Les listes d’adresses email sont, soit obtenues de manière
interne à l’entreprise, soit grâce à l’achat de bases de données.
Enfin le design d’un site fait également partie du marketing sur internet. On parle bien
évidemment d’aspect graphique : couleur, logo… Le design d’un site internet dépend de son
époque (les sites datant de 1995 ne ressemblent pas à ceux de 2007) mais également de ce
que propose le site (services, jouets, vêtements…)
ii. La nouvelle donne marketing
A l’image du business model, la stratégie marketing 2.0 ressemble à sa grande
sœur, même s’il existe quelques différences qui suivent les caractéristiques et les
particularités du web 2.0.
Simplicité : tel est le leitmotiv du marketing 2.0. Si l’on regarde le design général des
sites 2.0, on remarque que la sobriété est de mise. Toutefois, il existe des exceptions à
l’image des plate-formes de blogs pour jeunes comme Skyblog. Voici quelques exemples :
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 45
géographiquement alors que pour un site, ce n’est pas le produit qui bouge mais son image
ou sa représentation virtuelle. Ainsi, les techniques utilisées par l’e-merchandising sont
relativement proches de celles utilisées par le merchandising classique : présentation en
linéaire (présentation des produits sur une page web), placement promotionnel (mise en
avant de produits afin de les promouvoir), Publicité sur Lieu de Vente (PLV), Cross/Up
selling (proposition de produits proche de celui que l’on vient d’acheter).
Le marketing viral (ou buzz marketing) est une technique qui fonctionne bien sur le
net. Cela se rapproche du principe du bouche à oreille : les marketers se servent du fait que
l’information circule très vite sur la toile pour faire passer des messages. Les internautes les
font circuler eux mêmes. Les publicités (il s’agit souvent d’opérations de communications
externes) sont le plus souvent des messages, soit comiques soit dramatiques, mais qui
rencontrent la plupart du temps le succès souhaité, pour peu que le message soit parlant et
clair. L’email marketing consiste tout simplement à envoyer des emails à des clients ou tout
simplement à l’internaute lambda. Les listes d’adresses email sont, soit obtenues de manière
interne à l’entreprise, soit grâce à l’achat de bases de données.
Enfin le design d’un site fait également partie du marketing sur internet. On parle bien
évidemment d’aspect graphique : couleur, logo… Le design d’un site internet dépend de son
époque (les sites datant de 1995 ne ressemblent pas à ceux de 2007) mais également de ce
que propose le site (services, jouets, vêtements…)
ii. La nouvelle donne marketing
A l’image du business model, la stratégie marketing 2.0 ressemble à sa grande
sœur, même s’il existe quelques différences qui suivent les caractéristiques et les
particularités du web 2.0.
Simplicité : tel est le leitmotiv du marketing 2.0. Si l’on regarde le design général des
sites 2.0, on remarque que la sobriété est de mise. Toutefois, il existe des exceptions à
l’image des plate-formes de blogs pour jeunes comme Skyblog. Voici quelques exemples :
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| Florian BAPTISTE 46
www.netvibes.com
www.digg.com
http://del.icio.us/
http://fr.youtube.com/
I13
I14
I15
I16
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www.netvibes.com
www.digg.com
http://del.icio.us/
http://fr.youtube.com/
I13
I14
I15
I16
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| Florian BAPTISTE 46
www.netvibes.com
www.digg.com
http://del.icio.us/
http://fr.youtube.com/
I13
I14
I15
I16
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 47
On remarque ici l’aspect graphique extrêmement simple des sites 2.0 : peu de
couleurs (beaucoup de blanc, un peu de bleu, de rouge et c’est tout). L’organisation du site
est également simplifiée au maximum : les rubriques se suivent. La palme de la simplifié
revient toutefois à Netvibes. Le nom du site apparaît tout en bas, en tout petit. Bref, il est à
peine visible. Lors de l’arrivée sur le site, la seule marque Netvibes est bien évidemment
l’adresse mais également le signe juste à côté.
Mise à part le design très simple, le marketing 2.0 fonctionne beaucoup selon le
principe de l’automarketing. Il est évident qu’une partie du marketing est faite par l’entreprise,
mais l’internaute ayant une grande place dans le web 2.0, il fait parti intégrante des
stratégies marketing. En tant qu’éditeur de contenu, il fournit aux sites 2.0 les contenus qui
les font vivre. Ce sont les internautes qui font la publicité de beaucoup de sites internet 2.0
par exemple. Ce principe fonctionne également sur les sites de commerce collaboratif
comme lafraise.com : les internautes font les produits, les sites les organisent sur les sites.
Nous pourrions parler ici de collaboration entre l’internaute et les gérants de site web : le
marketing collaboratif est né !
Le web 2.0 aide également le marketing 1.0 notamment le buzz marketing. Les
internautes font circuler eux-mêmes les messages diffusés par les entreprises et les
principes du web 2.0 constituent l’un des piliers de cette diffusion, que ce soit via les blogs,
les réseaux sociaux, les sites de partages de photos ou de vidéos… Il y a quelque temps, la
SNCF avait fait une vidéo publicitaire pour promouvoir le TGV uniquement diffusé sur
Internet. Cette publicité avait été véhiculée sur les sites de partages de vidéo (Youtube,
Dailymotion) et avait été un réel succès.
c) Le web 2.0 dans l’entreprise
a. Blogs et réseaux sociaux dans l’entreprise
Unique signe faisant référence à Netvibes lors de l’arrivée sur le site
I17
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 47
On remarque ici l’aspect graphique extrêmement simple des sites 2.0 : peu de
couleurs (beaucoup de blanc, un peu de bleu, de rouge et c’est tout). L’organisation du site
est également simplifiée au maximum : les rubriques se suivent. La palme de la simplifié
revient toutefois à Netvibes. Le nom du site apparaît tout en bas, en tout petit. Bref, il est à
peine visible. Lors de l’arrivée sur le site, la seule marque Netvibes est bien évidemment
l’adresse mais également le signe juste à côté.
Mise à part le design très simple, le marketing 2.0 fonctionne beaucoup selon le
principe de l’automarketing. Il est évident qu’une partie du marketing est faite par l’entreprise,
mais l’internaute ayant une grande place dans le web 2.0, il fait parti intégrante des
stratégies marketing. En tant qu’éditeur de contenu, il fournit aux sites 2.0 les contenus qui
les font vivre. Ce sont les internautes qui font la publicité de beaucoup de sites internet 2.0
par exemple. Ce principe fonctionne également sur les sites de commerce collaboratif
comme lafraise.com : les internautes font les produits, les sites les organisent sur les sites.
Nous pourrions parler ici de collaboration entre l’internaute et les gérants de site web : le
marketing collaboratif est né !
Le web 2.0 aide également le marketing 1.0 notamment le buzz marketing. Les
internautes font circuler eux-mêmes les messages diffusés par les entreprises et les
principes du web 2.0 constituent l’un des piliers de cette diffusion, que ce soit via les blogs,
les réseaux sociaux, les sites de partages de photos ou de vidéos… Il y a quelque temps, la
SNCF avait fait une vidéo publicitaire pour promouvoir le TGV uniquement diffusé sur
Internet. Cette publicité avait été véhiculée sur les sites de partages de vidéo (Youtube,
Dailymotion) et avait été un réel succès.
c) Le web 2.0 dans l’entreprise
a. Blogs et réseaux sociaux dans l’entreprise
Unique signe faisant référence à Netvibes lors de l’arrivée sur le site
I17
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| Florian BAPTISTE 47
On remarque ici l’aspect graphique extrêmement simple des sites 2.0 : peu de
couleurs (beaucoup de blanc, un peu de bleu, de rouge et c’est tout). L’organisation du site
est également simplifiée au maximum : les rubriques se suivent. La palme de la simplifié
revient toutefois à Netvibes. Le nom du site apparaît tout en bas, en tout petit. Bref, il est à
peine visible. Lors de l’arrivée sur le site, la seule marque Netvibes est bien évidemment
l’adresse mais également le signe juste à côté.
Mise à part le design très simple, le marketing 2.0 fonctionne beaucoup selon le
principe de l’automarketing. Il est évident qu’une partie du marketing est faite par l’entreprise,
mais l’internaute ayant une grande place dans le web 2.0, il fait parti intégrante des
stratégies marketing. En tant qu’éditeur de contenu, il fournit aux sites 2.0 les contenus qui
les font vivre. Ce sont les internautes qui font la publicité de beaucoup de sites internet 2.0
par exemple. Ce principe fonctionne également sur les sites de commerce collaboratif
comme lafraise.com : les internautes font les produits, les sites les organisent sur les sites.
Nous pourrions parler ici de collaboration entre l’internaute et les gérants de site web : le
marketing collaboratif est né !
Le web 2.0 aide également le marketing 1.0 notamment le buzz marketing. Les
internautes font circuler eux-mêmes les messages diffusés par les entreprises et les
principes du web 2.0 constituent l’un des piliers de cette diffusion, que ce soit via les blogs,
les réseaux sociaux, les sites de partages de photos ou de vidéos… Il y a quelque temps, la
SNCF avait fait une vidéo publicitaire pour promouvoir le TGV uniquement diffusé sur
Internet. Cette publicité avait été véhiculée sur les sites de partages de vidéo (Youtube,
Dailymotion) et avait été un réel succès.
c) Le web 2.0 dans l’entreprise
a. Blogs et réseaux sociaux dans l’entreprise
Unique signe faisant référence à Netvibes lors de l’arrivée sur le site
I17
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| Florian BAPTISTE 48
L’émergence d’acteurs comme les blogs a convaincu les entreprises et leurs
employés de s’y intéresser. Les relations entre blogs et entreprises sont parfois tendues
dans la mesure où certains employés profitent de la vitrine que leur offre les blogs pour
critiquer leurs entreprises. De nombreux employés furent donc renvoyés ou durent répondre
de leurs dires suite à des publications sur des blogs.
Au delà de ces tensions, les entreprises utilisent également les blogs afin de
promouvoir leur image. Ainsi de nombreuses entreprises créent des blogs afin de se
rapprocher de leurs clients : ils développent ainsi leur communication externe. Les blogs ont
beaucoup d’avantages pour les entreprises : ils sont rapides et faciles à faire. Tout le monde
peut donc créer son blog, de l’employé lambda au PDG de multinationale. IBM fut l’une des
premières entreprises à faire la promotion des blogs dans ses rangs29 et il s’avère que ce fut
un succès30. L’entreprise invita ses employés à lancer des blogs afin de promouvoir les
produits de la firme et il s’avéra que près de 3000 employés ouvrirent leur blog au moment
de la mise en place du service en 2005. Ces blogs d’entreprises s’accompagnent bien
évidemment d’une charte énonçant les règles à suivre afin qu’il n’y ait pas non plus de
débordements pouvant mettre l’entreprise dans une situation délicate.
Ces avantages du blog d’entreprise sont contrebalancés par certains inconvénients
qui sont inhérents à la structure même d’un blog. L’une des premières difficultés est due au
fait qu’un blog doit être mis à jour très régulièrement si l’on souhaite fidéliser l’internaute.
Cela ne constitue pas forcément un problème mais un top manager n’a pas toujours le
temps d’ajouter des articles à son blog. Tenir un blog signifie également qu’il faut souvent
répondre aux commentaires, mêmes s’ils ne sont pas toujours très agréables.
Les réseaux sociaux se sont également implantés dans la sphère professionnelle.
On n’y va pas pour faire des rencontres amoureuses ou amicales mais pour des raisons
purement professionnelles. Le principe est exactement le même que pour les réseaux
« classiques » (ajout d’amis, rencontre avec les amis des amis…) sauf que le but est de
trouver un emploi, un partenaire pour créer une entreprise etc. Les principaux acteurs sur le
marché des réseaux sociaux sur Internet sont Viadéo31, Linkedin32 et récemment
Facebook33. 29. http://www.ibm.com/blogs/zz/en/ Information du 27/08/07
30. http://www.journaldunet.com/0505/050520ibm.shtml information du 28/08/07
31. www.viadeo.com
32 www.linkedin.com
33. www.facebook.com
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 48
L’émergence d’acteurs comme les blogs a convaincu les entreprises et leurs
employés de s’y intéresser. Les relations entre blogs et entreprises sont parfois tendues
dans la mesure où certains employés profitent de la vitrine que leur offre les blogs pour
critiquer leurs entreprises. De nombreux employés furent donc renvoyés ou durent répondre
de leurs dires suite à des publications sur des blogs.
Au delà de ces tensions, les entreprises utilisent également les blogs afin de
promouvoir leur image. Ainsi de nombreuses entreprises créent des blogs afin de se
rapprocher de leurs clients : ils développent ainsi leur communication externe. Les blogs ont
beaucoup d’avantages pour les entreprises : ils sont rapides et faciles à faire. Tout le monde
peut donc créer son blog, de l’employé lambda au PDG de multinationale. IBM fut l’une des
premières entreprises à faire la promotion des blogs dans ses rangs29 et il s’avère que ce fut
un succès30. L’entreprise invita ses employés à lancer des blogs afin de promouvoir les
produits de la firme et il s’avéra que près de 3000 employés ouvrirent leur blog au moment
de la mise en place du service en 2005. Ces blogs d’entreprises s’accompagnent bien
évidemment d’une charte énonçant les règles à suivre afin qu’il n’y ait pas non plus de
débordements pouvant mettre l’entreprise dans une situation délicate.
Ces avantages du blog d’entreprise sont contrebalancés par certains inconvénients
qui sont inhérents à la structure même d’un blog. L’une des premières difficultés est due au
fait qu’un blog doit être mis à jour très régulièrement si l’on souhaite fidéliser l’internaute.
Cela ne constitue pas forcément un problème mais un top manager n’a pas toujours le
temps d’ajouter des articles à son blog. Tenir un blog signifie également qu’il faut souvent
répondre aux commentaires, mêmes s’ils ne sont pas toujours très agréables.
Les réseaux sociaux se sont également implantés dans la sphère professionnelle.
On n’y va pas pour faire des rencontres amoureuses ou amicales mais pour des raisons
purement professionnelles. Le principe est exactement le même que pour les réseaux
« classiques » (ajout d’amis, rencontre avec les amis des amis…) sauf que le but est de
trouver un emploi, un partenaire pour créer une entreprise etc. Les principaux acteurs sur le
marché des réseaux sociaux sur Internet sont Viadéo31, Linkedin32 et récemment
Facebook33. 29. http://www.ibm.com/blogs/zz/en/ Information du 27/08/07
30. http://www.journaldunet.com/0505/050520ibm.shtml information du 28/08/07
31. www.viadeo.com
32 www.linkedin.com
33. www.facebook.com
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| Florian BAPTISTE 48
L’émergence d’acteurs comme les blogs a convaincu les entreprises et leurs
employés de s’y intéresser. Les relations entre blogs et entreprises sont parfois tendues
dans la mesure où certains employés profitent de la vitrine que leur offre les blogs pour
critiquer leurs entreprises. De nombreux employés furent donc renvoyés ou durent répondre
de leurs dires suite à des publications sur des blogs.
Au delà de ces tensions, les entreprises utilisent également les blogs afin de
promouvoir leur image. Ainsi de nombreuses entreprises créent des blogs afin de se
rapprocher de leurs clients : ils développent ainsi leur communication externe. Les blogs ont
beaucoup d’avantages pour les entreprises : ils sont rapides et faciles à faire. Tout le monde
peut donc créer son blog, de l’employé lambda au PDG de multinationale. IBM fut l’une des
premières entreprises à faire la promotion des blogs dans ses rangs29 et il s’avère que ce fut
un succès30. L’entreprise invita ses employés à lancer des blogs afin de promouvoir les
produits de la firme et il s’avéra que près de 3000 employés ouvrirent leur blog au moment
de la mise en place du service en 2005. Ces blogs d’entreprises s’accompagnent bien
évidemment d’une charte énonçant les règles à suivre afin qu’il n’y ait pas non plus de
débordements pouvant mettre l’entreprise dans une situation délicate.
Ces avantages du blog d’entreprise sont contrebalancés par certains inconvénients
qui sont inhérents à la structure même d’un blog. L’une des premières difficultés est due au
fait qu’un blog doit être mis à jour très régulièrement si l’on souhaite fidéliser l’internaute.
Cela ne constitue pas forcément un problème mais un top manager n’a pas toujours le
temps d’ajouter des articles à son blog. Tenir un blog signifie également qu’il faut souvent
répondre aux commentaires, mêmes s’ils ne sont pas toujours très agréables.
Les réseaux sociaux se sont également implantés dans la sphère professionnelle.
On n’y va pas pour faire des rencontres amoureuses ou amicales mais pour des raisons
purement professionnelles. Le principe est exactement le même que pour les réseaux
« classiques » (ajout d’amis, rencontre avec les amis des amis…) sauf que le but est de
trouver un emploi, un partenaire pour créer une entreprise etc. Les principaux acteurs sur le
marché des réseaux sociaux sur Internet sont Viadéo31, Linkedin32 et récemment
Facebook33. 29. http://www.ibm.com/blogs/zz/en/ Information du 27/08/07
30. http://www.journaldunet.com/0505/050520ibm.shtml information du 28/08/07
31. www.viadeo.com
32 www.linkedin.com
33. www.facebook.com
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| Florian BAPTISTE 49
Les blogs et les réseaux sociaux commencent donc à prendre leur place dans la
sphère professionnelle ce qui prouve que les entreprises ont compris tout l’intérêt qu’il y avait
à prendre part à la vague 2.0.
b. Les recettes publicitaires
Même si nous avons déjà invoqué l’aspect publicitaire du web 2.0 à plusieurs
reprises, il est nécessaire d’y revenir une nouvelle fois pour évoquer un nouvel aspect de la
publicité sur Internet. Récemment, Google a créé Google AdSense34 : cette application
permet à n’importe quel site ou blog d’ajouter des liens publicitaires et d’être rémunéré pour
cela (même s’il ne faut pas espérer vivre de cela). Cela permet à des particuliers de
percevoir quelques revenus en insérant des publicités dans leur blog ou dans leur site. Le
logiciel détecte tout seul les annonces à mettre en fonction de ce qui est présent dans le site.
Les entreprises ont également parfois recours à des blogs publicitaires, à l’image de
ce que nous avons vu plus haut avec l’exemple d’AG Interactive/Kiwee. Ce sont le plus
souvent des opérations à court terme servant à promouvoir un évènement comme la sortie
d’un film, un nouvel album… L’inconvénient de ces blogs est qu’ils doivent être très bien
construits afin d’attirer l’internaute. Le blog peut soit être directement publicitaire soit
« faussement » publicitaire. Plus simplement, le message peut être explicite comme une
publicité classique ou bien, à l’image de ce que nous avons vu avec Kiwee, caché derrière
une histoire. En 2003, Sega (éditeur de jeux vidéo) a créé un blog vantant les mérites d’un
jeu à travers le blog d’un jeune dont la vie fut bouleversée par ce jeu35.
c. Les nouveaux métiers du web 2.0
En plus de créer une nouvelle manière de communiquer, le web 2.0 entre sur le
marché du travail en créant de nouveaux métiers ainsi que des nouvelles manières de
recruter. La rapidité de la diffusion de l’information entre les acteurs du web 2.0 fait que les
professionnels s’intéressent aux possibilités offertes par le web collaboratif.
Les blogs sont une fois de plus en première ligne : on parle de plus en plus de
34. https://www.google.com/adsense/login/fr/?hl=fr&sourceid=aso&subid=ww-fr-ha&utm_medium=ha&utm_term=google%20adsense
35 http://www.beta-7.com/blog/
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Les blogs et les réseaux sociaux commencent donc à prendre leur place dans la
sphère professionnelle ce qui prouve que les entreprises ont compris tout l’intérêt qu’il y avait
à prendre part à la vague 2.0.
b. Les recettes publicitaires
Même si nous avons déjà invoqué l’aspect publicitaire du web 2.0 à plusieurs
reprises, il est nécessaire d’y revenir une nouvelle fois pour évoquer un nouvel aspect de la
publicité sur Internet. Récemment, Google a créé Google AdSense34 : cette application
permet à n’importe quel site ou blog d’ajouter des liens publicitaires et d’être rémunéré pour
cela (même s’il ne faut pas espérer vivre de cela). Cela permet à des particuliers de
percevoir quelques revenus en insérant des publicités dans leur blog ou dans leur site. Le
logiciel détecte tout seul les annonces à mettre en fonction de ce qui est présent dans le site.
Les entreprises ont également parfois recours à des blogs publicitaires, à l’image de
ce que nous avons vu plus haut avec l’exemple d’AG Interactive/Kiwee. Ce sont le plus
souvent des opérations à court terme servant à promouvoir un évènement comme la sortie
d’un film, un nouvel album… L’inconvénient de ces blogs est qu’ils doivent être très bien
construits afin d’attirer l’internaute. Le blog peut soit être directement publicitaire soit
« faussement » publicitaire. Plus simplement, le message peut être explicite comme une
publicité classique ou bien, à l’image de ce que nous avons vu avec Kiwee, caché derrière
une histoire. En 2003, Sega (éditeur de jeux vidéo) a créé un blog vantant les mérites d’un
jeu à travers le blog d’un jeune dont la vie fut bouleversée par ce jeu35.
c. Les nouveaux métiers du web 2.0
En plus de créer une nouvelle manière de communiquer, le web 2.0 entre sur le
marché du travail en créant de nouveaux métiers ainsi que des nouvelles manières de
recruter. La rapidité de la diffusion de l’information entre les acteurs du web 2.0 fait que les
professionnels s’intéressent aux possibilités offertes par le web collaboratif.
Les blogs sont une fois de plus en première ligne : on parle de plus en plus de
34. https://www.google.com/adsense/login/fr/?hl=fr&sourceid=aso&subid=ww-fr-ha&utm_medium=ha&utm_term=google%20adsense
35 http://www.beta-7.com/blog/
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Les blogs et les réseaux sociaux commencent donc à prendre leur place dans la
sphère professionnelle ce qui prouve que les entreprises ont compris tout l’intérêt qu’il y avait
à prendre part à la vague 2.0.
b. Les recettes publicitaires
Même si nous avons déjà invoqué l’aspect publicitaire du web 2.0 à plusieurs
reprises, il est nécessaire d’y revenir une nouvelle fois pour évoquer un nouvel aspect de la
publicité sur Internet. Récemment, Google a créé Google AdSense34 : cette application
permet à n’importe quel site ou blog d’ajouter des liens publicitaires et d’être rémunéré pour
cela (même s’il ne faut pas espérer vivre de cela). Cela permet à des particuliers de
percevoir quelques revenus en insérant des publicités dans leur blog ou dans leur site. Le
logiciel détecte tout seul les annonces à mettre en fonction de ce qui est présent dans le site.
Les entreprises ont également parfois recours à des blogs publicitaires, à l’image de
ce que nous avons vu plus haut avec l’exemple d’AG Interactive/Kiwee. Ce sont le plus
souvent des opérations à court terme servant à promouvoir un évènement comme la sortie
d’un film, un nouvel album… L’inconvénient de ces blogs est qu’ils doivent être très bien
construits afin d’attirer l’internaute. Le blog peut soit être directement publicitaire soit
« faussement » publicitaire. Plus simplement, le message peut être explicite comme une
publicité classique ou bien, à l’image de ce que nous avons vu avec Kiwee, caché derrière
une histoire. En 2003, Sega (éditeur de jeux vidéo) a créé un blog vantant les mérites d’un
jeu à travers le blog d’un jeune dont la vie fut bouleversée par ce jeu35.
c. Les nouveaux métiers du web 2.0
En plus de créer une nouvelle manière de communiquer, le web 2.0 entre sur le
marché du travail en créant de nouveaux métiers ainsi que des nouvelles manières de
recruter. La rapidité de la diffusion de l’information entre les acteurs du web 2.0 fait que les
professionnels s’intéressent aux possibilités offertes par le web collaboratif.
Les blogs sont une fois de plus en première ligne : on parle de plus en plus de
34. https://www.google.com/adsense/login/fr/?hl=fr&sourceid=aso&subid=ww-fr-ha&utm_medium=ha&utm_term=google%20adsense
35 http://www.beta-7.com/blog/
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bloggeurs professionnels. Certaines entreprises, pour les raisons que nous avons étudiées
plus haut, veulent créer des blogs, notamment à des fins publicitaires ou de relation
publique. Elles commencent à penser qu’il est nécessaire d’engager des professionnels du
blog afin de mettre en place des campagnes de publicité efficaces. Nous avons également
vu que certaines personnes (top management, hommes politiques) tiennent des blogs.
Comme ces derniers doivent être mis à jour très souvent afin d’être efficaces, des personnes
sont régulièrement engagées afin de gérer ces blogs.
Non seulement les entreprises enbauchent pour mettre en place ce que l’on
pourrait appeler des « opérations 2.0 », mais elles trouvent également de nouveaux moyens
pour engager des personnes pour tout type de métiers. Les blogs d’emploi existent
évidemment sur la toile et nous avons parlé des réseaux sociaux professionnels qui
permettent également de trouver du travail. Cependant, les recruteurs ont également innové
en utilisant de nouveaux moyens.
En juin 2007, certaines entreprises (dont Unilog et Capgemini) ont lancé des
opérations de recrutement sur second life36 avec entretiens dans les locaux virtuels de
l’entreprise. Cette opération fut un succès pour toutes les entreprises : beaucoup de
candidats se sont présentés afin d’obtenir un emploi
Siège d’accenture sur second life http://www.kzero.co.uk/blog/wp-content/uploads/2007/05/accenture.jpg
Entretien pour BNP Paribas http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.slmaster.com/wp-
content/uploads/2007/06/snapshot_076.jpg&imgrefurl=http://www.slmaster.com/category/v -
recrutement/&h=300&w=400&sz=26&hl=fr&start=51&um=1&tbnid=0JqMVHFCohqMlM:&tbnh=9
3&tbnw=124&prev=/images%3Fq%3Dsecond%2Blife%2Bentretien%26start%3D36%26ndsp%3
D18%26svnum%3D10%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-
a%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26sa%3DN information du 29/08/07
36. http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39370554,00.htm
I18
I19
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bloggeurs professionnels. Certaines entreprises, pour les raisons que nous avons étudiées
plus haut, veulent créer des blogs, notamment à des fins publicitaires ou de relation
publique. Elles commencent à penser qu’il est nécessaire d’engager des professionnels du
blog afin de mettre en place des campagnes de publicité efficaces. Nous avons également
vu que certaines personnes (top management, hommes politiques) tiennent des blogs.
Comme ces derniers doivent être mis à jour très souvent afin d’être efficaces, des personnes
sont régulièrement engagées afin de gérer ces blogs.
Non seulement les entreprises enbauchent pour mettre en place ce que l’on
pourrait appeler des « opérations 2.0 », mais elles trouvent également de nouveaux moyens
pour engager des personnes pour tout type de métiers. Les blogs d’emploi existent
évidemment sur la toile et nous avons parlé des réseaux sociaux professionnels qui
permettent également de trouver du travail. Cependant, les recruteurs ont également innové
en utilisant de nouveaux moyens.
En juin 2007, certaines entreprises (dont Unilog et Capgemini) ont lancé des
opérations de recrutement sur second life36 avec entretiens dans les locaux virtuels de
l’entreprise. Cette opération fut un succès pour toutes les entreprises : beaucoup de
candidats se sont présentés afin d’obtenir un emploi
Siège d’accenture sur second life http://www.kzero.co.uk/blog/wp-content/uploads/2007/05/accenture.jpg
Entretien pour BNP Paribas http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.slmaster.com/wp-
content/uploads/2007/06/snapshot_076.jpg&imgrefurl=http://www.slmaster.com/category/v -
recrutement/&h=300&w=400&sz=26&hl=fr&start=51&um=1&tbnid=0JqMVHFCohqMlM:&tbnh=9
3&tbnw=124&prev=/images%3Fq%3Dsecond%2Blife%2Bentretien%26start%3D36%26ndsp%3
D18%26svnum%3D10%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-
a%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26sa%3DN information du 29/08/07
36. http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39370554,00.htm
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bloggeurs professionnels. Certaines entreprises, pour les raisons que nous avons étudiées
plus haut, veulent créer des blogs, notamment à des fins publicitaires ou de relation
publique. Elles commencent à penser qu’il est nécessaire d’engager des professionnels du
blog afin de mettre en place des campagnes de publicité efficaces. Nous avons également
vu que certaines personnes (top management, hommes politiques) tiennent des blogs.
Comme ces derniers doivent être mis à jour très souvent afin d’être efficaces, des personnes
sont régulièrement engagées afin de gérer ces blogs.
Non seulement les entreprises enbauchent pour mettre en place ce que l’on
pourrait appeler des « opérations 2.0 », mais elles trouvent également de nouveaux moyens
pour engager des personnes pour tout type de métiers. Les blogs d’emploi existent
évidemment sur la toile et nous avons parlé des réseaux sociaux professionnels qui
permettent également de trouver du travail. Cependant, les recruteurs ont également innové
en utilisant de nouveaux moyens.
En juin 2007, certaines entreprises (dont Unilog et Capgemini) ont lancé des
opérations de recrutement sur second life36 avec entretiens dans les locaux virtuels de
l’entreprise. Cette opération fut un succès pour toutes les entreprises : beaucoup de
candidats se sont présentés afin d’obtenir un emploi
Siège d’accenture sur second life http://www.kzero.co.uk/blog/wp-content/uploads/2007/05/accenture.jpg
Entretien pour BNP Paribas http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.slmaster.com/wp-
content/uploads/2007/06/snapshot_076.jpg&imgrefurl=http://www.slmaster.com/category/v -
recrutement/&h=300&w=400&sz=26&hl=fr&start=51&um=1&tbnid=0JqMVHFCohqMlM:&tbnh=9
3&tbnw=124&prev=/images%3Fq%3Dsecond%2Blife%2Bentretien%26start%3D36%26ndsp%3
D18%26svnum%3D10%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-
a%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26sa%3DN information du 29/08/07
36. http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39370554,00.htm
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| Florian BAPTISTE 51
Un autre média du web 2.0 est également à l’honneur : les sites de partage de
vidéo. Le rappeur Diddy (célèbre rappeur américain et également reconnu pour être un très
bon businessman) a mis deux vidéos sur Youtube37 dans lesquels il annonce qu’il cherche à
recruter un assistant38. Le principe est simple, les candidats devaient simplement répondre
en mettant une vidéo en ligne au lieu d’envoyer un CV.
Ainsi, le web 2.0 fait également bouger le marché du travail de nombreuses
manières, que ce soit dans la façon de recruter ou bien celle de gérer les blogs.
d) Analyse SWOT du web 2.0
L’analyse SWOT consiste habituellement à analyser les forces (Strengh), faiblesses
(Weaknesses), opportunités (Opportunities) et menaces (Threats) d’une entreprise. Il serait
toutefois intéressant de l’appliquer à un concept comme le web 2.0 notamment parce que ce
dernier suscite encore beaucoup de questions parmi les spécialistes de l’internet. Cela nous
permettrait donc de mieux évaluer l’environnement qui fait et influence le web collaboratif.
Forces :
L’une des clés du développement du web 2.0 fut et est toujours
l’engouement des internautes pour ce média. La technologie permettant la
création de blogs existait déjà mais c’est le besoin qu’ont eu les internautes
d’avoir un journal personnel en ligne qui a favorisé le développement des
blogs. Ainsi, la reconnaissance par l’internaute du web 2.0 est l’un des
points forts du web 2.0
37. http://www.youtube.com/watch?v=mhR4PMnXlG4&mode=user&search=
38. http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39371800,00.htm?xtor=RSS -1
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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Un autre média du web 2.0 est également à l’honneur : les sites de partage de
vidéo. Le rappeur Diddy (célèbre rappeur américain et également reconnu pour être un très
bon businessman) a mis deux vidéos sur Youtube37 dans lesquels il annonce qu’il cherche à
recruter un assistant38. Le principe est simple, les candidats devaient simplement répondre
en mettant une vidéo en ligne au lieu d’envoyer un CV.
Ainsi, le web 2.0 fait également bouger le marché du travail de nombreuses
manières, que ce soit dans la façon de recruter ou bien celle de gérer les blogs.
d) Analyse SWOT du web 2.0
L’analyse SWOT consiste habituellement à analyser les forces (Strengh), faiblesses
(Weaknesses), opportunités (Opportunities) et menaces (Threats) d’une entreprise. Il serait
toutefois intéressant de l’appliquer à un concept comme le web 2.0 notamment parce que ce
dernier suscite encore beaucoup de questions parmi les spécialistes de l’internet. Cela nous
permettrait donc de mieux évaluer l’environnement qui fait et influence le web collaboratif.
Forces :
L’une des clés du développement du web 2.0 fut et est toujours
l’engouement des internautes pour ce média. La technologie permettant la
création de blogs existait déjà mais c’est le besoin qu’ont eu les internautes
d’avoir un journal personnel en ligne qui a favorisé le développement des
blogs. Ainsi, la reconnaissance par l’internaute du web 2.0 est l’un des
points forts du web 2.0
37. http://www.youtube.com/watch?v=mhR4PMnXlG4&mode=user&search=
38. http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39371800,00.htm?xtor=RSS -1
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| Florian BAPTISTE 51
Un autre média du web 2.0 est également à l’honneur : les sites de partage de
vidéo. Le rappeur Diddy (célèbre rappeur américain et également reconnu pour être un très
bon businessman) a mis deux vidéos sur Youtube37 dans lesquels il annonce qu’il cherche à
recruter un assistant38. Le principe est simple, les candidats devaient simplement répondre
en mettant une vidéo en ligne au lieu d’envoyer un CV.
Ainsi, le web 2.0 fait également bouger le marché du travail de nombreuses
manières, que ce soit dans la façon de recruter ou bien celle de gérer les blogs.
d) Analyse SWOT du web 2.0
L’analyse SWOT consiste habituellement à analyser les forces (Strengh), faiblesses
(Weaknesses), opportunités (Opportunities) et menaces (Threats) d’une entreprise. Il serait
toutefois intéressant de l’appliquer à un concept comme le web 2.0 notamment parce que ce
dernier suscite encore beaucoup de questions parmi les spécialistes de l’internet. Cela nous
permettrait donc de mieux évaluer l’environnement qui fait et influence le web collaboratif.
Forces :
L’une des clés du développement du web 2.0 fut et est toujours
l’engouement des internautes pour ce média. La technologie permettant la
création de blogs existait déjà mais c’est le besoin qu’ont eu les internautes
d’avoir un journal personnel en ligne qui a favorisé le développement des
blogs. Ainsi, la reconnaissance par l’internaute du web 2.0 est l’un des
points forts du web 2.0
37. http://www.youtube.com/watch?v=mhR4PMnXlG4&mode=user&search=
38. http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39371800,00.htm?xtor=RSS -1
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| Florian BAPTISTE 52
Pendant un certain temps, le modèle économique du web 2.0 était ni viable
ni même vraiment défini. Aujourd’hui, il semble que ce modèle économique
soit devenu plus solide mais également que les entreprises du web 2.0
commencent à gagner de l’argent. Cette santé économique est donc une
force du web collaboratif.
Le fait que le web 2.0 met l’internaute sur le devant de la scène permet à
Internet de devenir plus vivant. Le web 2.0 permet donc d’insuffler un
nouveau souffle sur la toile.
Faiblesses :
Le web 2.0 n’est pas reconnu comme tel par les grandes instances
d’Internet comme le W3C. Ceci constitue un manque de légitimité
conséquent.
Le web 2.0 suscite de nombreuses questions, notamment en ce qui
concerne la diffusion d’informations personnelles (surtout dans les blogs
des jeunes). Il faut néanmoins ajouter que ce problème concerne
également le web 1.0 mais qu’il se manifeste de manière plus spécifique
chez le web collaboratif.
Comme nous l’avons vu plus haut, le web 2.0 ne constitue pas une
avancée technologique de premier plan. C’est l’un des aspects qui fait
perdre au web 2.0 un peu de sa légitimité
Enfin, l’information disponible sur les acteurs du web collaboratifs n’est pas
toujours d’une fiabilité sans faille.
Opportunités :
Malgré ses faiblesses, le web 2.0 est extrêmement populaire. Cette
popularité dont il jouit, que ce soit de la part des médias ou bien des
internautes, devrait lui permettre de continuer à se développer.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 52
Pendant un certain temps, le modèle économique du web 2.0 était ni viable
ni même vraiment défini. Aujourd’hui, il semble que ce modèle économique
soit devenu plus solide mais également que les entreprises du web 2.0
commencent à gagner de l’argent. Cette santé économique est donc une
force du web collaboratif.
Le fait que le web 2.0 met l’internaute sur le devant de la scène permet à
Internet de devenir plus vivant. Le web 2.0 permet donc d’insuffler un
nouveau souffle sur la toile.
Faiblesses :
Le web 2.0 n’est pas reconnu comme tel par les grandes instances
d’Internet comme le W3C. Ceci constitue un manque de légitimité
conséquent.
Le web 2.0 suscite de nombreuses questions, notamment en ce qui
concerne la diffusion d’informations personnelles (surtout dans les blogs
des jeunes). Il faut néanmoins ajouter que ce problème concerne
également le web 1.0 mais qu’il se manifeste de manière plus spécifique
chez le web collaboratif.
Comme nous l’avons vu plus haut, le web 2.0 ne constitue pas une
avancée technologique de premier plan. C’est l’un des aspects qui fait
perdre au web 2.0 un peu de sa légitimité
Enfin, l’information disponible sur les acteurs du web collaboratifs n’est pas
toujours d’une fiabilité sans faille.
Opportunités :
Malgré ses faiblesses, le web 2.0 est extrêmement populaire. Cette
popularité dont il jouit, que ce soit de la part des médias ou bien des
internautes, devrait lui permettre de continuer à se développer.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 52
Pendant un certain temps, le modèle économique du web 2.0 était ni viable
ni même vraiment défini. Aujourd’hui, il semble que ce modèle économique
soit devenu plus solide mais également que les entreprises du web 2.0
commencent à gagner de l’argent. Cette santé économique est donc une
force du web collaboratif.
Le fait que le web 2.0 met l’internaute sur le devant de la scène permet à
Internet de devenir plus vivant. Le web 2.0 permet donc d’insuffler un
nouveau souffle sur la toile.
Faiblesses :
Le web 2.0 n’est pas reconnu comme tel par les grandes instances
d’Internet comme le W3C. Ceci constitue un manque de légitimité
conséquent.
Le web 2.0 suscite de nombreuses questions, notamment en ce qui
concerne la diffusion d’informations personnelles (surtout dans les blogs
des jeunes). Il faut néanmoins ajouter que ce problème concerne
également le web 1.0 mais qu’il se manifeste de manière plus spécifique
chez le web collaboratif.
Comme nous l’avons vu plus haut, le web 2.0 ne constitue pas une
avancée technologique de premier plan. C’est l’un des aspects qui fait
perdre au web 2.0 un peu de sa légitimité
Enfin, l’information disponible sur les acteurs du web collaboratifs n’est pas
toujours d’une fiabilité sans faille.
Opportunités :
Malgré ses faiblesses, le web 2.0 est extrêmement populaire. Cette
popularité dont il jouit, que ce soit de la part des médias ou bien des
internautes, devrait lui permettre de continuer à se développer.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 53
Les technologies évoluant sans cesse, il serait intéressant pour le web 2.0
d’utiliser ce développement pour acquérir la légitimité nécessaire de
certains milieux spécialisés.
Menaces :
L’émergence prochaine du web 3.0 constitue l’une des menaces les plus
importantes et les plus directes pour le web 2.0.
Le problème de la pertinence de l’information pourrait conduire à une perte
de confiance de l’internaute vis-à-vis du web 2.0
4) Conclusions générales
Le web 2.0 est donc un phénomène qui agite Internet depuis environ deux ou trois
ans. Il permet à l’internaute d’agir plus directement sur la vie de la toile et il utilise cette
possibilité autant que faire se peut. Tout ce qui concerne le web 2.0 est résolument
collaboratif : outils collaboratifs, blogs, réseaux sociaux, partages de fichier. En plus
d’échanger, l’internaute se transforme également en créateur de contenus, principalement
des photos et des vidéos. Il participe au e-commerce collaboratif, peut discuter avec des
hommes politiques influents grâce aux blogs (l’actuel premier ministre a son propre blog),
rencontre des gens grâce aux réseaux sociaux…
Cependant il est indéniable que le web 2.0 suscite encore certaines questions.
Certains parlent toujours d’un effet de mode et les plus grandes instances du web ne
reconnaissent pas son existence. Il faut également reconnaître que l’avancée technologique
qui permit l’apparition du web 2.0 n’est pas non plus évidente et que ce que l’on appelle déjà
le web 3.0 sera beaucoup plus révolutionnaire de ce point de vue.
La question principale que nous nous posions était de savoir si le web 2.0 était une
révolution ou une évolution du web 1.0. La réponse la plus précise serait de dire que le web
2.0 est une révolution par les usages mais pas par la technologie. Jamais auparavant les
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 53
Les technologies évoluant sans cesse, il serait intéressant pour le web 2.0
d’utiliser ce développement pour acquérir la légitimité nécessaire de
certains milieux spécialisés.
Menaces :
L’émergence prochaine du web 3.0 constitue l’une des menaces les plus
importantes et les plus directes pour le web 2.0.
Le problème de la pertinence de l’information pourrait conduire à une perte
de confiance de l’internaute vis-à-vis du web 2.0
4) Conclusions générales
Le web 2.0 est donc un phénomène qui agite Internet depuis environ deux ou trois
ans. Il permet à l’internaute d’agir plus directement sur la vie de la toile et il utilise cette
possibilité autant que faire se peut. Tout ce qui concerne le web 2.0 est résolument
collaboratif : outils collaboratifs, blogs, réseaux sociaux, partages de fichier. En plus
d’échanger, l’internaute se transforme également en créateur de contenus, principalement
des photos et des vidéos. Il participe au e-commerce collaboratif, peut discuter avec des
hommes politiques influents grâce aux blogs (l’actuel premier ministre a son propre blog),
rencontre des gens grâce aux réseaux sociaux…
Cependant il est indéniable que le web 2.0 suscite encore certaines questions.
Certains parlent toujours d’un effet de mode et les plus grandes instances du web ne
reconnaissent pas son existence. Il faut également reconnaître que l’avancée technologique
qui permit l’apparition du web 2.0 n’est pas non plus évidente et que ce que l’on appelle déjà
le web 3.0 sera beaucoup plus révolutionnaire de ce point de vue.
La question principale que nous nous posions était de savoir si le web 2.0 était une
révolution ou une évolution du web 1.0. La réponse la plus précise serait de dire que le web
2.0 est une révolution par les usages mais pas par la technologie. Jamais auparavant les
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Les technologies évoluant sans cesse, il serait intéressant pour le web 2.0
d’utiliser ce développement pour acquérir la légitimité nécessaire de
certains milieux spécialisés.
Menaces :
L’émergence prochaine du web 3.0 constitue l’une des menaces les plus
importantes et les plus directes pour le web 2.0.
Le problème de la pertinence de l’information pourrait conduire à une perte
de confiance de l’internaute vis-à-vis du web 2.0
4) Conclusions générales
Le web 2.0 est donc un phénomène qui agite Internet depuis environ deux ou trois
ans. Il permet à l’internaute d’agir plus directement sur la vie de la toile et il utilise cette
possibilité autant que faire se peut. Tout ce qui concerne le web 2.0 est résolument
collaboratif : outils collaboratifs, blogs, réseaux sociaux, partages de fichier. En plus
d’échanger, l’internaute se transforme également en créateur de contenus, principalement
des photos et des vidéos. Il participe au e-commerce collaboratif, peut discuter avec des
hommes politiques influents grâce aux blogs (l’actuel premier ministre a son propre blog),
rencontre des gens grâce aux réseaux sociaux…
Cependant il est indéniable que le web 2.0 suscite encore certaines questions.
Certains parlent toujours d’un effet de mode et les plus grandes instances du web ne
reconnaissent pas son existence. Il faut également reconnaître que l’avancée technologique
qui permit l’apparition du web 2.0 n’est pas non plus évidente et que ce que l’on appelle déjà
le web 3.0 sera beaucoup plus révolutionnaire de ce point de vue.
La question principale que nous nous posions était de savoir si le web 2.0 était une
révolution ou une évolution du web 1.0. La réponse la plus précise serait de dire que le web
2.0 est une révolution par les usages mais pas par la technologie. Jamais auparavant les
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internautes n’avaient autant communiqué entre eux et pris part dans la vie d’Internet que
depuis l’arrivée du web collaboratif. Cependant, pour que la révolution soit complète, il aurait
fallu que la technologie fût également révolutionnaire ce qui n’est pas le cas. Ceci nous
amène donc à la réponse la plus simple à la question : le web 2.0 est une évolution et non
une révolution du web 1.0. Il n’est pas aussi révolutionnaire que la puce Intel par exemple.
Il nous reste maintenant à observer l’évolution du web 2.0 mais surtout l’émergence
du web sémantique. Ce dernier pose encore de nombreuses questions : il reste assez
difficile à définir et son apparition n’est pas prévue à court terùe (on parle de 2009).
Cependant nous pouvons déjà dire que le web sémantique marquera sans aucun doute une
nouvelle ère dans ce monde virtuel qu’est Internet.
A cette réflexion sur l’aspect révolutionnaire ou non du web 2.0, nous pouvons
ajouter, en guise de point final, quelques réflexions sur les limites et les recommandations à
faire.
- L’accès à des livres traitant du web 2.0 était relativement abondant dans le
domaine de la programmation informatique mais très pauvre en ce qui concerne
les aspects « business » du web 2.0. J’ai donc du me tourner vers des sources
internet et des articles de journaux.
- Une plus grande connaissance de ce que sera le web 3.0 aurait peut être permis
une approche quelque peu différente de la problématique de ce mémoire. Un
complément axé entièrement sur le web 3.0 pourrait permettre d’avoir une
meilleure approche sur l’importance du web 2.0
- Le web 2.0 est régulièrement l’objet d’articles. Une sélection afin de définir les
sources les plus pertinentes fut donc nécessaire.
- Certaines facettes du web collaboratif ne sont pas encore totalement définies (à
l’image du business model). Une plus grande expérience sur ces points aurait
pour conséquences de mieux clarifier le rôle du web 2.0.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 54
internautes n’avaient autant communiqué entre eux et pris part dans la vie d’Internet que
depuis l’arrivée du web collaboratif. Cependant, pour que la révolution soit complète, il aurait
fallu que la technologie fût également révolutionnaire ce qui n’est pas le cas. Ceci nous
amène donc à la réponse la plus simple à la question : le web 2.0 est une évolution et non
une révolution du web 1.0. Il n’est pas aussi révolutionnaire que la puce Intel par exemple.
Il nous reste maintenant à observer l’évolution du web 2.0 mais surtout l’émergence
du web sémantique. Ce dernier pose encore de nombreuses questions : il reste assez
difficile à définir et son apparition n’est pas prévue à court terùe (on parle de 2009).
Cependant nous pouvons déjà dire que le web sémantique marquera sans aucun doute une
nouvelle ère dans ce monde virtuel qu’est Internet.
A cette réflexion sur l’aspect révolutionnaire ou non du web 2.0, nous pouvons
ajouter, en guise de point final, quelques réflexions sur les limites et les recommandations à
faire.
- L’accès à des livres traitant du web 2.0 était relativement abondant dans le
domaine de la programmation informatique mais très pauvre en ce qui concerne
les aspects « business » du web 2.0. J’ai donc du me tourner vers des sources
internet et des articles de journaux.
- Une plus grande connaissance de ce que sera le web 3.0 aurait peut être permis
une approche quelque peu différente de la problématique de ce mémoire. Un
complément axé entièrement sur le web 3.0 pourrait permettre d’avoir une
meilleure approche sur l’importance du web 2.0
- Le web 2.0 est régulièrement l’objet d’articles. Une sélection afin de définir les
sources les plus pertinentes fut donc nécessaire.
- Certaines facettes du web collaboratif ne sont pas encore totalement définies (à
l’image du business model). Une plus grande expérience sur ces points aurait
pour conséquences de mieux clarifier le rôle du web 2.0.
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internautes n’avaient autant communiqué entre eux et pris part dans la vie d’Internet que
depuis l’arrivée du web collaboratif. Cependant, pour que la révolution soit complète, il aurait
fallu que la technologie fût également révolutionnaire ce qui n’est pas le cas. Ceci nous
amène donc à la réponse la plus simple à la question : le web 2.0 est une évolution et non
une révolution du web 1.0. Il n’est pas aussi révolutionnaire que la puce Intel par exemple.
Il nous reste maintenant à observer l’évolution du web 2.0 mais surtout l’émergence
du web sémantique. Ce dernier pose encore de nombreuses questions : il reste assez
difficile à définir et son apparition n’est pas prévue à court terùe (on parle de 2009).
Cependant nous pouvons déjà dire que le web sémantique marquera sans aucun doute une
nouvelle ère dans ce monde virtuel qu’est Internet.
A cette réflexion sur l’aspect révolutionnaire ou non du web 2.0, nous pouvons
ajouter, en guise de point final, quelques réflexions sur les limites et les recommandations à
faire.
- L’accès à des livres traitant du web 2.0 était relativement abondant dans le
domaine de la programmation informatique mais très pauvre en ce qui concerne
les aspects « business » du web 2.0. J’ai donc du me tourner vers des sources
internet et des articles de journaux.
- Une plus grande connaissance de ce que sera le web 3.0 aurait peut être permis
une approche quelque peu différente de la problématique de ce mémoire. Un
complément axé entièrement sur le web 3.0 pourrait permettre d’avoir une
meilleure approche sur l’importance du web 2.0
- Le web 2.0 est régulièrement l’objet d’articles. Une sélection afin de définir les
sources les plus pertinentes fut donc nécessaire.
- Certaines facettes du web collaboratif ne sont pas encore totalement définies (à
l’image du business model). Une plus grande expérience sur ces points aurait
pour conséquences de mieux clarifier le rôle du web 2.0.
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 55
Références Sources Primaires :
- http://web2rules.blogspot.com/2006/01/what-is-web-20-par-tim-oreilly-version.html traduction de l’article What is Web 2.0 ? de Tim O’reilly daté du 30/09/2005
- http://www.journaldunet.com/cc/03_internetmonde/intermonde_blog.shtml. Information prise le 19 juin 2007
- http://www.journaldunet.com/0608/060816-canalblog.shtml Information prise le 19 juin 2007
- http://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/5.shtml. Information du 24 juin 2007 - http://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/4.shtml. Information du 24 juin 2007 - http://www.web2fordev.net/web2.html?L=1
- Eric van der Vlist, Dyomedea, vendredi 2 Décembre 2005. http://xmlfr.org/actualites/decid/051201-0001.
Information prise le 30 juillet 2007
- http://www.urfist.cict.fr/archive/lettres/lettre28/lettre28.pdf. Page 14. Ceci est une traduction de l’article original
- Traduction par Elisabeth Lacombe et Jo Link-Pezet de l'article de Tim Berners-Lee, James Hendler, Ora
Lassile : http://www.urfist.cict.fr/archive/lettres/lettre28/lettre28.pdf Page 14
- http://www.journaldunet.com/cc/04_ecommerce/ecom_marche_fr.shtml information prise le 17/08/07
- http://www.supralogic.com/index.php?sid=107&PHPSESSID=c2bf652a46ae6847f19471e38288a160
information du 23/08/07
- http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39371768,00.htm?xtor=RSS-1 Information du 20/07/07
- http://www.ibm.com/blogs/zz/en/ Information du 27/08/07
- http://www.journaldunet.com/0505/050520ibm.shtml information du 28/08/07
- http://www.webdeux.info/ Title: Find More Like ThisTranslation 2.0: market forces. Authors: Joscelyne, Andrew1 Van der Meer, Jaap2 Source: MultiLingual; Jan2007, Vol. 18 Issue 1, p26-27, 2p Document Type: Editorial Title: Find More Like ThisCollaboration 2.0. Authors: Dye, Jessica JESSICA.DYE@GMAIL.COM Source: EContent; Jan/Feb2007, Vol. 30 Issue 1, p32-36, 5p Document Type: Article Opinions, Enjeux, débats, prospective, Interfaces, Normes et standards, Web sémantique, Innovation, R&D - Par Hubert Guillaud le 29/09/2005. www.InternetActu.net WEB 2.0 Les internautes au pouvoir Blogs, réseaux sociaux, partage de vidéos, Masups…, Jean-François GERVAIS, édition DUNOD, 2007 Sources secondaires :
- http://www.xcf.berkeley.edu/~wei/viola/book/preface.html. - www.netvibes.com
- http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_social. Information du 24 Juin
- www.viadeo.com
- http://smallworld.columbia.edu/
- http://www.sciencemag.org/cgi/content/full/301/5634/827?ijkey=Evqpw33fK8Y.2&keytype=ref&siteid=sci
- http://asmallworld.net/login.php
- http://del.icio.us/
- http://digg.com/
- http://www.flickr.com/
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Références Sources Primaires :
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- http://www.journaldunet.com/cc/03_internetmonde/intermonde_blog.shtml. Information prise le 19 juin 2007
- http://www.journaldunet.com/0608/060816-canalblog.shtml Information prise le 19 juin 2007
- http://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/5.shtml. Information du 24 juin 2007 - http://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/4.shtml. Information du 24 juin 2007 - http://www.web2fordev.net/web2.html?L=1
- Eric van der Vlist, Dyomedea, vendredi 2 Décembre 2005. http://xmlfr.org/actualites/decid/051201-0001.
Information prise le 30 juillet 2007
- http://www.urfist.cict.fr/archive/lettres/lettre28/lettre28.pdf. Page 14. Ceci est une traduction de l’article original
- Traduction par Elisabeth Lacombe et Jo Link-Pezet de l'article de Tim Berners-Lee, James Hendler, Ora
Lassile : http://www.urfist.cict.fr/archive/lettres/lettre28/lettre28.pdf Page 14
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- http://www.supralogic.com/index.php?sid=107&PHPSESSID=c2bf652a46ae6847f19471e38288a160
information du 23/08/07
- http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39371768,00.htm?xtor=RSS-1 Information du 20/07/07
- http://www.ibm.com/blogs/zz/en/ Information du 27/08/07
- http://www.journaldunet.com/0505/050520ibm.shtml information du 28/08/07
- http://www.webdeux.info/ Title: Find More Like ThisTranslation 2.0: market forces. Authors: Joscelyne, Andrew1 Van der Meer, Jaap2 Source: MultiLingual; Jan2007, Vol. 18 Issue 1, p26-27, 2p Document Type: Editorial Title: Find More Like ThisCollaboration 2.0. Authors: Dye, Jessica JESSICA.DYE@GMAIL.COM Source: EContent; Jan/Feb2007, Vol. 30 Issue 1, p32-36, 5p Document Type: Article Opinions, Enjeux, débats, prospective, Interfaces, Normes et standards, Web sémantique, Innovation, R&D - Par Hubert Guillaud le 29/09/2005. www.InternetActu.net WEB 2.0 Les internautes au pouvoir Blogs, réseaux sociaux, partage de vidéos, Masups…, Jean-François GERVAIS, édition DUNOD, 2007 Sources secondaires :
- http://www.xcf.berkeley.edu/~wei/viola/book/preface.html. - www.netvibes.com
- http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_social. Information du 24 Juin
- www.viadeo.com
- http://smallworld.columbia.edu/
- http://www.sciencemag.org/cgi/content/full/301/5634/827?ijkey=Evqpw33fK8Y.2&keytype=ref&siteid=sci
- http://asmallworld.net/login.php
- http://del.icio.us/
- http://digg.com/
- http://www.flickr.com/
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Références Sources Primaires :
- http://web2rules.blogspot.com/2006/01/what-is-web-20-par-tim-oreilly-version.html traduction de l’article What is Web 2.0 ? de Tim O’reilly daté du 30/09/2005
- http://www.journaldunet.com/cc/03_internetmonde/intermonde_blog.shtml. Information prise le 19 juin 2007
- http://www.journaldunet.com/0608/060816-canalblog.shtml Information prise le 19 juin 2007
- http://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/5.shtml. Information du 24 juin 2007 - http://www.journaldunet.com/diaporama/0701-jeunes-social-networking/4.shtml. Information du 24 juin 2007 - http://www.web2fordev.net/web2.html?L=1
- Eric van der Vlist, Dyomedea, vendredi 2 Décembre 2005. http://xmlfr.org/actualites/decid/051201-0001.
Information prise le 30 juillet 2007
- http://www.urfist.cict.fr/archive/lettres/lettre28/lettre28.pdf. Page 14. Ceci est une traduction de l’article original
- Traduction par Elisabeth Lacombe et Jo Link-Pezet de l'article de Tim Berners-Lee, James Hendler, Ora
Lassile : http://www.urfist.cict.fr/archive/lettres/lettre28/lettre28.pdf Page 14
- http://www.journaldunet.com/cc/04_ecommerce/ecom_marche_fr.shtml information prise le 17/08/07
- http://www.supralogic.com/index.php?sid=107&PHPSESSID=c2bf652a46ae6847f19471e38288a160
information du 23/08/07
- http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39371768,00.htm?xtor=RSS-1 Information du 20/07/07
- http://www.ibm.com/blogs/zz/en/ Information du 27/08/07
- http://www.journaldunet.com/0505/050520ibm.shtml information du 28/08/07
- http://www.webdeux.info/ Title: Find More Like ThisTranslation 2.0: market forces. Authors: Joscelyne, Andrew1 Van der Meer, Jaap2 Source: MultiLingual; Jan2007, Vol. 18 Issue 1, p26-27, 2p Document Type: Editorial Title: Find More Like ThisCollaboration 2.0. Authors: Dye, Jessica JESSICA.DYE@GMAIL.COM Source: EContent; Jan/Feb2007, Vol. 30 Issue 1, p32-36, 5p Document Type: Article Opinions, Enjeux, débats, prospective, Interfaces, Normes et standards, Web sémantique, Innovation, R&D - Par Hubert Guillaud le 29/09/2005. www.InternetActu.net WEB 2.0 Les internautes au pouvoir Blogs, réseaux sociaux, partage de vidéos, Masups…, Jean-François GERVAIS, édition DUNOD, 2007 Sources secondaires :
- http://www.xcf.berkeley.edu/~wei/viola/book/preface.html. - www.netvibes.com
- http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_social. Information du 24 Juin
- www.viadeo.com
- http://smallworld.columbia.edu/
- http://www.sciencemag.org/cgi/content/full/301/5634/827?ijkey=Evqpw33fK8Y.2&keytype=ref&siteid=sci
- http://asmallworld.net/login.php
- http://del.icio.us/
- http://digg.com/
- http://www.flickr.com/
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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- www.youtube.com
- http://www.dailymotion.com/fr
- http://www.youtube.com/watch?v=dMH0bHeiRNg
- http://youtube.com/watch?v=tSRBdBq1BJI
- http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&cs_page=1&cs_order=0&total_notices=
67&mc=campagne%20d%20information&num_no tice=8&total_notices=67. Information prise le 30 juillet 2007
- http://www.generation-nt.com/campagne-sensibilisation-dangers-internet-enfants-actualite-15801.html
Information prise le 30 juillet 2007
- www.wikipedia.fr
- http://www.pixmania.com/fr/fr/home.html
- http://www.lefigaro.fr/medias/20070823.FIG000000154_youtube_integre_la_publicite_aux_videos.html
information du 23/08/07
- www.viadeo.com
- www.linkedin.com
- www.facebook.com
- https://www.google.com/adsense/login/fr/?hl=fr&sourceid=aso&subid=ww-fr-
ha&utm_medium=ha&utm_term=google%20adsense
- http://www.beta-7.com/blog/
- http://www.kzero.co.uk/blog/wp-content/uploads/2007/05/accenture.jpg
- http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.slmaster.com/wp-
content/uploads/2007/06/snapshot_076.jpg&imgrefurl=http://www.slmaster.com/category/v-
recrutement/&h=300&w=400&sz=26&hl=fr&start=51&um=1&tbnid=0JqMVHFCohqMlM:&tbnh=93&tbnw=124&pr
ev=/images%3Fq%3Dsecond%2Blife%2Bentretien%26start%3D36%26ndsp%3D18%26svnum%3D10%26um
%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26sa%3DN information du
29/08/07
- http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39370554,00.htm
- http://www.youtube.com/watch?v=mhR4PMnXlG4&mode=user&search=
- http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39371800,00.htm?xtor=RSS-1
Title: Find More Like ThisTHE YEAR IN SOCIAL NETWORKING. Authors: McCormick, Andrew Source: New Media Age; 12/21/2006, p23-23, 1/3p Document Type: Article Title: Find More Like ThisWeb is in grave danger. Authors: Rapoza, Jim jin?rapoza@ziffdavis.com Source: eWeek; 12/18/2006, Vol. 23 Issue 50, p40-40, 1p Document Type: Article
- http://urbanskull.skyblog.com
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 56
- www.youtube.com
- http://www.dailymotion.com/fr
- http://www.youtube.com/watch?v=dMH0bHeiRNg
- http://youtube.com/watch?v=tSRBdBq1BJI
- http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&cs_page=1&cs_order=0&total_notices=
67&mc=campagne%20d%20information&num_no tice=8&total_notices=67. Information prise le 30 juillet 2007
- http://www.generation-nt.com/campagne-sensibilisation-dangers-internet-enfants-actualite-15801.html
Information prise le 30 juillet 2007
- www.wikipedia.fr
- http://www.pixmania.com/fr/fr/home.html
- http://www.lefigaro.fr/medias/20070823.FIG000000154_youtube_integre_la_publicite_aux_videos.html
information du 23/08/07
- www.viadeo.com
- www.linkedin.com
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ha&utm_medium=ha&utm_term=google%20adsense
- http://www.beta-7.com/blog/
- http://www.kzero.co.uk/blog/wp-content/uploads/2007/05/accenture.jpg
- http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.slmaster.com/wp-
content/uploads/2007/06/snapshot_076.jpg&imgrefurl=http://www.slmaster.com/category/v-
recrutement/&h=300&w=400&sz=26&hl=fr&start=51&um=1&tbnid=0JqMVHFCohqMlM:&tbnh=93&tbnw=124&pr
ev=/images%3Fq%3Dsecond%2Blife%2Bentretien%26start%3D36%26ndsp%3D18%26svnum%3D10%26um
%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26sa%3DN information du
29/08/07
- http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39370554,00.htm
- http://www.youtube.com/watch?v=mhR4PMnXlG4&mode=user&search=
- http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39371800,00.htm?xtor=RSS-1
Title: Find More Like ThisTHE YEAR IN SOCIAL NETWORKING. Authors: McCormick, Andrew Source: New Media Age; 12/21/2006, p23-23, 1/3p Document Type: Article Title: Find More Like ThisWeb is in grave danger. Authors: Rapoza, Jim jin?rapoza@ziffdavis.com Source: eWeek; 12/18/2006, Vol. 23 Issue 50, p40-40, 1p Document Type: Article
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67&mc=campagne%20d%20information&num_no tice=8&total_notices=67. Information prise le 30 juillet 2007
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Information prise le 30 juillet 2007
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recrutement/&h=300&w=400&sz=26&hl=fr&start=51&um=1&tbnid=0JqMVHFCohqMlM:&tbnh=93&tbnw=124&pr
ev=/images%3Fq%3Dsecond%2Blife%2Bentretien%26start%3D36%26ndsp%3D18%26svnum%3D10%26um
%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26sa%3DN information du
29/08/07
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Annexes Annexe 1 Le web sémantique traduction par Elisabeth Lacombe et Jo Link-Pezet de l'article de Tim Berners-Lee, James
Hendler, Ora
Lassile Nous présentons ici la traduction que nous avons faite de l'article de Tim Berners-Lee, James Hendler et Ora Lassila. En effet, cet article aborde l'évolution du Web d'un point de vue qui recoupe très largement des aspects que nous développons dans notre projet Forsic et qui correspondent au plan de l'article : l Expression du sens l Représentation des connaissances (nous parlons de conversion des connaissances) Lettre 28 file:///F|/urfist/new/lettres/lettre28/lettre28pdf.html (14 sur 52) [18/11/2001 18:39:13] l Ontologie l Mise en relation d'éléments d'information distribués et disparates l La technologie agent (nous utilisons la technologie multi-agent dans FORSIC). Nous aurons l'occasion de revenir sur ces différents aspects dans les prochains numéros de la LETTRE . Source : http://www.urfist.cict.fr/archive/lettres/lettre28/lettre28.pdf information du 25 septembre 2007 Page 14 La sono hurlait la chanson des Beatles "We can work it out" (Ensemble, on peut y arriver) quand le téléphone sonna. Quand Pete répondit, son téléphone baissa le son en envoyant un message aux autres appareils locaux possédant un contrôleur de volume. Sa sœur Lucie l'appelait depuis le cabinet du médecin : "Maman a besoin de voir un spécialiste et de suivre des séances de thérapie, deux ou trois fois par semaine. Je vais demander à mon agent de nous arranger les rendez-vous". Pete accepta tout de suite la responsabilité de la conduire en voiture à tour de rôle. Depuis le cabinet du médecin, Lucie donna des instructions à son agent du Web sémantique par le biais de son navigateur. L'agent trouva rapidement l'information concernant le traitement prescrit à Maman à partir de l'agent du médecin, parcourut plusieurs listes de fournisseurs de services, vérifia la couverture d'assurance pour la mère pour trouver un thérapeute dans un rayon de 20 miles de son domicile et prit en considération les taux de satisfaction "excellent" ou "très bon" attribués par des services d'évaluation fiables. Il fallut ensuite essayer de faire coïncider les heures de rendez-vous possibles (fournies par les agents de fournisseurs individuels à travers leur site Web) avec les emplois du temps chargés de Pete et Lucy. (Les mots clés en italique indiquent les termes dont la sémantique ou la signification ont été définies pour l'agent à travers le Web sémantique). L'agent leur fournit un plan en quelques minutes. Pete ne fut pas d'accord : l'hôpital de l'université se trouvait de l'autre côté de la ville par rapport au domicile de sa mère, et il lui faudrait la ramener à l'heure de pointe. Il fit refaire la recherche par son propre agent en ajoutant des critères de choix plus précis comme le lieu et l'horaire. L'agent de Lucy, qui a une confiance totale dans l'agent de Pete dans le contexte particulier de cette tâche lui a apporté automatiquement de l'aide en lui fournissant des codes d'accès et des raccourcis à partir des données qu'il avait déjà triées. Un nouveau plan fut présenté instantanément : il y avait une clinique beaucoup plus proche avec des horaires plus matinaux, mais il y avait aussi deux avertissements. D'abord, Pete devrait reprogrammer deux de ses rendez-vous (parmi les moins importants). Il vérifia de quoi il s'agissait : ce n'était pas un problème. L'autre remarque concernait la liste des compagnies d'assurance qui avait oublié d'inclure ce fournisseur (NDLR : la clinique) dans la liste des thérapeutes médicaux. "Le type de service ainsi que le statut du plan d'assurance ont été vérifiés de manière sûre par d'autres moyens "le rassura l'agent." Détails ?". Lucy enregistra son accord au moment même où Pete grommelait. "Epargne-moi les détails" et tout fut réglé. (Bien sûr, Pete n'a pu s'empêcher de vouloir connaître ces détails : plus tard ce soir-là, son agent lui expliqua comment il avait découvert ce fournisseur bien qu'il ne fût pas sur la liste.)
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Annexes Annexe 1 Le web sémantique traduction par Elisabeth Lacombe et Jo Link-Pezet de l'article de Tim Berners-Lee, James
Hendler, Ora
Lassile Nous présentons ici la traduction que nous avons faite de l'article de Tim Berners-Lee, James Hendler et Ora Lassila. En effet, cet article aborde l'évolution du Web d'un point de vue qui recoupe très largement des aspects que nous développons dans notre projet Forsic et qui correspondent au plan de l'article : l Expression du sens l Représentation des connaissances (nous parlons de conversion des connaissances) Lettre 28 file:///F|/urfist/new/lettres/lettre28/lettre28pdf.html (14 sur 52) [18/11/2001 18:39:13] l Ontologie l Mise en relation d'éléments d'information distribués et disparates l La technologie agent (nous utilisons la technologie multi-agent dans FORSIC). Nous aurons l'occasion de revenir sur ces différents aspects dans les prochains numéros de la LETTRE . Source : http://www.urfist.cict.fr/archive/lettres/lettre28/lettre28.pdf information du 25 septembre 2007 Page 14 La sono hurlait la chanson des Beatles "We can work it out" (Ensemble, on peut y arriver) quand le téléphone sonna. Quand Pete répondit, son téléphone baissa le son en envoyant un message aux autres appareils locaux possédant un contrôleur de volume. Sa sœur Lucie l'appelait depuis le cabinet du médecin : "Maman a besoin de voir un spécialiste et de suivre des séances de thérapie, deux ou trois fois par semaine. Je vais demander à mon agent de nous arranger les rendez-vous". Pete accepta tout de suite la responsabilité de la conduire en voiture à tour de rôle. Depuis le cabinet du médecin, Lucie donna des instructions à son agent du Web sémantique par le biais de son navigateur. L'agent trouva rapidement l'information concernant le traitement prescrit à Maman à partir de l'agent du médecin, parcourut plusieurs listes de fournisseurs de services, vérifia la couverture d'assurance pour la mère pour trouver un thérapeute dans un rayon de 20 miles de son domicile et prit en considération les taux de satisfaction "excellent" ou "très bon" attribués par des services d'évaluation fiables. Il fallut ensuite essayer de faire coïncider les heures de rendez-vous possibles (fournies par les agents de fournisseurs individuels à travers leur site Web) avec les emplois du temps chargés de Pete et Lucy. (Les mots clés en italique indiquent les termes dont la sémantique ou la signification ont été définies pour l'agent à travers le Web sémantique). L'agent leur fournit un plan en quelques minutes. Pete ne fut pas d'accord : l'hôpital de l'université se trouvait de l'autre côté de la ville par rapport au domicile de sa mère, et il lui faudrait la ramener à l'heure de pointe. Il fit refaire la recherche par son propre agent en ajoutant des critères de choix plus précis comme le lieu et l'horaire. L'agent de Lucy, qui a une confiance totale dans l'agent de Pete dans le contexte particulier de cette tâche lui a apporté automatiquement de l'aide en lui fournissant des codes d'accès et des raccourcis à partir des données qu'il avait déjà triées. Un nouveau plan fut présenté instantanément : il y avait une clinique beaucoup plus proche avec des horaires plus matinaux, mais il y avait aussi deux avertissements. D'abord, Pete devrait reprogrammer deux de ses rendez-vous (parmi les moins importants). Il vérifia de quoi il s'agissait : ce n'était pas un problème. L'autre remarque concernait la liste des compagnies d'assurance qui avait oublié d'inclure ce fournisseur (NDLR : la clinique) dans la liste des thérapeutes médicaux. "Le type de service ainsi que le statut du plan d'assurance ont été vérifiés de manière sûre par d'autres moyens "le rassura l'agent." Détails ?". Lucy enregistra son accord au moment même où Pete grommelait. "Epargne-moi les détails" et tout fut réglé. (Bien sûr, Pete n'a pu s'empêcher de vouloir connaître ces détails : plus tard ce soir-là, son agent lui expliqua comment il avait découvert ce fournisseur bien qu'il ne fût pas sur la liste.)
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Annexes Annexe 1 Le web sémantique traduction par Elisabeth Lacombe et Jo Link-Pezet de l'article de Tim Berners-Lee, James
Hendler, Ora
Lassile Nous présentons ici la traduction que nous avons faite de l'article de Tim Berners-Lee, James Hendler et Ora Lassila. En effet, cet article aborde l'évolution du Web d'un point de vue qui recoupe très largement des aspects que nous développons dans notre projet Forsic et qui correspondent au plan de l'article : l Expression du sens l Représentation des connaissances (nous parlons de conversion des connaissances) Lettre 28 file:///F|/urfist/new/lettres/lettre28/lettre28pdf.html (14 sur 52) [18/11/2001 18:39:13] l Ontologie l Mise en relation d'éléments d'information distribués et disparates l La technologie agent (nous utilisons la technologie multi-agent dans FORSIC). Nous aurons l'occasion de revenir sur ces différents aspects dans les prochains numéros de la LETTRE . Source : http://www.urfist.cict.fr/archive/lettres/lettre28/lettre28.pdf information du 25 septembre 2007 Page 14 La sono hurlait la chanson des Beatles "We can work it out" (Ensemble, on peut y arriver) quand le téléphone sonna. Quand Pete répondit, son téléphone baissa le son en envoyant un message aux autres appareils locaux possédant un contrôleur de volume. Sa sœur Lucie l'appelait depuis le cabinet du médecin : "Maman a besoin de voir un spécialiste et de suivre des séances de thérapie, deux ou trois fois par semaine. Je vais demander à mon agent de nous arranger les rendez-vous". Pete accepta tout de suite la responsabilité de la conduire en voiture à tour de rôle. Depuis le cabinet du médecin, Lucie donna des instructions à son agent du Web sémantique par le biais de son navigateur. L'agent trouva rapidement l'information concernant le traitement prescrit à Maman à partir de l'agent du médecin, parcourut plusieurs listes de fournisseurs de services, vérifia la couverture d'assurance pour la mère pour trouver un thérapeute dans un rayon de 20 miles de son domicile et prit en considération les taux de satisfaction "excellent" ou "très bon" attribués par des services d'évaluation fiables. Il fallut ensuite essayer de faire coïncider les heures de rendez-vous possibles (fournies par les agents de fournisseurs individuels à travers leur site Web) avec les emplois du temps chargés de Pete et Lucy. (Les mots clés en italique indiquent les termes dont la sémantique ou la signification ont été définies pour l'agent à travers le Web sémantique). L'agent leur fournit un plan en quelques minutes. Pete ne fut pas d'accord : l'hôpital de l'université se trouvait de l'autre côté de la ville par rapport au domicile de sa mère, et il lui faudrait la ramener à l'heure de pointe. Il fit refaire la recherche par son propre agent en ajoutant des critères de choix plus précis comme le lieu et l'horaire. L'agent de Lucy, qui a une confiance totale dans l'agent de Pete dans le contexte particulier de cette tâche lui a apporté automatiquement de l'aide en lui fournissant des codes d'accès et des raccourcis à partir des données qu'il avait déjà triées. Un nouveau plan fut présenté instantanément : il y avait une clinique beaucoup plus proche avec des horaires plus matinaux, mais il y avait aussi deux avertissements. D'abord, Pete devrait reprogrammer deux de ses rendez-vous (parmi les moins importants). Il vérifia de quoi il s'agissait : ce n'était pas un problème. L'autre remarque concernait la liste des compagnies d'assurance qui avait oublié d'inclure ce fournisseur (NDLR : la clinique) dans la liste des thérapeutes médicaux. "Le type de service ainsi que le statut du plan d'assurance ont été vérifiés de manière sûre par d'autres moyens "le rassura l'agent." Détails ?". Lucy enregistra son accord au moment même où Pete grommelait. "Epargne-moi les détails" et tout fut réglé. (Bien sûr, Pete n'a pu s'empêcher de vouloir connaître ces détails : plus tard ce soir-là, son agent lui expliqua comment il avait découvert ce fournisseur bien qu'il ne fût pas sur la liste.)
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Expression du sens. Pete et Lucy ont pu utiliser leurs agents pour mener à bien leur recherche non pas grâce à la toile telle qu'elle est aujourd'hui, mais plutôt grâce au Web sémantique de demain. Actuellement, presque tout le contenu du Web est destiné à être lu, il n'est pas fait pour être manipulé de façon intelligente par des programmes informatiques. Les ordinateurs peuvent parcourir les pages du Web pour un traitement de routine ou de mise en page -ici une en-tête, là un lien vers une autre page- mais en général les ordinateurs n'ont pas de méthode fiable pour s'occuper de la sémantique : ce lien mène à la page d'accueil de la clinique médicale Hartman et Strauss, cet autre lien conduit au CV du Dr Hartman. Le Web sémantique va utiliser la structure pour donner du sens au contenu des pages Web, en créant un environnement où les agents logiciels en parcourant les pages pourront réaliser rapidement des tâches compliquées pour les utilisateurs. Par exemple, un agent arrivant sur la page d'accueil de la clinique saura non seulement que la page a des mots-clés comme "traitement, médecine, physique, thérapie" (de la façon dont cela peut être codé aujourd'hui), mais aussi que le Dr Hartman travaille dans sa clinique les lundi, mercredi et vendredi. Le script fait un classement par date en format aaaa-mm-jj et renvoie des heures de rendez-vous. Il "saura" tout cela sans avoir recours à l'intelligence artificielle comme avec Hal (l'ordinateur de 2001 Odyssée de l'espace) ou avec C-3PO de la Guerre des étoiles. Au contraire, cette sémantique a été encodée dans la page Web au moment où le directeur de la clinique l'a mise en forme en utilisant un logiciel d'écriture de pages Web sémantique comprenant les ressources du site de l'Association de kinésithérapeutes. Le Web sémantique n'est pas un Web à part, mais une extension du Web courant, dans lequel on donne à une information un sens bien défini pour permettre aux ordinateurs et aux gens de travailler en coopération. Les premiers tissages du Web sémantique dans la structure du Web existant sont déjà faits. Dans un futur proche, ces développements atteindront des fonctionnalités significatives à mesure que les machines vont devenir de plus en plus capables de traiter et "comprendre" les données qu'elles ne font que visualiser pour le moment. La propriété essentielle de la toile est son universalité. La puissance d'un lien hypertexte est due au fait que "tout peut être lié à tout". La technologie Web cependant ne sait pas faire de différence entre une ébauche gribouillée et un produit achevé, entre une information commerciale et une information universitaire, ou entre les cultures, les langages, les médias, etc.… L'information varie selon de nombreux axes. L'un de ceux-ci est la différence entre l'information produite principalement pour la consommation humaine et celle produite essentiellement pour des machines. A un bout de l'échelle, nous trouvons de tout : des publicités pour la télévision commerciale qui durent cinq secondes à de la poésie. A l'autre bout, nous avons des bases de données, des programmes et des indicateurs. A ce jour, le Web s'est développé plus rapidement comme médium de documents destinés à des gens plutôt qu'en tant que données et information pouvant être traitées de manière automatique. Comme l'Internet, le Web sémantique sera aussi décentralisé que possible. De tels systèmes engendrent beaucoup d'enthousiasme à tous les niveaux, de l'entreprise à l'utilisateur individuel et procureront des bénéfices difficiles ou impossibles à prédire à l'heure actuelle. La décentralisation requiert des compromis : le Web a dû se débarrasser de l'idéal de compatibilité absolue de toutes ses interconnexions, qui débouchait souvent sur l'insupportable message : "Error 404 :Not Found", mais qui permettait une croissance exponentielle et incontrôlable. La représentation de la connaissance. Pour que le Web sémantique fonctionne, les ordinateurs doivent avoir accès à des collections structurées d'informations et d'ensembles de règles d'inférence qu'ils peuvent utiliser pour parvenir à un raisonnement automatisé. Les chercheurs en intelligence artificielle ont étudié ces systèmes longtemps avant que le Web ne se développe. Cette technologie souvent appelée représentation de la connaissance en est actuellement à un stade comparable à celui de l'hypertexte avant le Web. Il est évident que l'idée est bonne, que de très beaux exemples existent, mais cela n'a pas encore changé la face du monde. Cette technologie contient le germe d'importantes applications, elle doit être liée à un système global et unique pour réaliser tout son potentiel. Les systèmes traditionnels de représentation de la connaissance sont centralisés et nécessitent que chacun partage exactement une définition identique des concepts communs comme "parent" ou "véhicule". Ce contrôle central est étouffant et l'augmentation de la taille et de la portée d'un tel système devient rapidement ingérable. De surcroît, ces systèmes limitent les questions pouvant être posées (pour que l'ordinateur puisse répondre de manière fiable et à toutes les questions). Le problème rappelle le théorème de Gödel en mathématiques : tout système assez complexe pour être
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Expression du sens. Pete et Lucy ont pu utiliser leurs agents pour mener à bien leur recherche non pas grâce à la toile telle qu'elle est aujourd'hui, mais plutôt grâce au Web sémantique de demain. Actuellement, presque tout le contenu du Web est destiné à être lu, il n'est pas fait pour être manipulé de façon intelligente par des programmes informatiques. Les ordinateurs peuvent parcourir les pages du Web pour un traitement de routine ou de mise en page -ici une en-tête, là un lien vers une autre page- mais en général les ordinateurs n'ont pas de méthode fiable pour s'occuper de la sémantique : ce lien mène à la page d'accueil de la clinique médicale Hartman et Strauss, cet autre lien conduit au CV du Dr Hartman. Le Web sémantique va utiliser la structure pour donner du sens au contenu des pages Web, en créant un environnement où les agents logiciels en parcourant les pages pourront réaliser rapidement des tâches compliquées pour les utilisateurs. Par exemple, un agent arrivant sur la page d'accueil de la clinique saura non seulement que la page a des mots-clés comme "traitement, médecine, physique, thérapie" (de la façon dont cela peut être codé aujourd'hui), mais aussi que le Dr Hartman travaille dans sa clinique les lundi, mercredi et vendredi. Le script fait un classement par date en format aaaa-mm-jj et renvoie des heures de rendez-vous. Il "saura" tout cela sans avoir recours à l'intelligence artificielle comme avec Hal (l'ordinateur de 2001 Odyssée de l'espace) ou avec C-3PO de la Guerre des étoiles. Au contraire, cette sémantique a été encodée dans la page Web au moment où le directeur de la clinique l'a mise en forme en utilisant un logiciel d'écriture de pages Web sémantique comprenant les ressources du site de l'Association de kinésithérapeutes. Le Web sémantique n'est pas un Web à part, mais une extension du Web courant, dans lequel on donne à une information un sens bien défini pour permettre aux ordinateurs et aux gens de travailler en coopération. Les premiers tissages du Web sémantique dans la structure du Web existant sont déjà faits. Dans un futur proche, ces développements atteindront des fonctionnalités significatives à mesure que les machines vont devenir de plus en plus capables de traiter et "comprendre" les données qu'elles ne font que visualiser pour le moment. La propriété essentielle de la toile est son universalité. La puissance d'un lien hypertexte est due au fait que "tout peut être lié à tout". La technologie Web cependant ne sait pas faire de différence entre une ébauche gribouillée et un produit achevé, entre une information commerciale et une information universitaire, ou entre les cultures, les langages, les médias, etc.… L'information varie selon de nombreux axes. L'un de ceux-ci est la différence entre l'information produite principalement pour la consommation humaine et celle produite essentiellement pour des machines. A un bout de l'échelle, nous trouvons de tout : des publicités pour la télévision commerciale qui durent cinq secondes à de la poésie. A l'autre bout, nous avons des bases de données, des programmes et des indicateurs. A ce jour, le Web s'est développé plus rapidement comme médium de documents destinés à des gens plutôt qu'en tant que données et information pouvant être traitées de manière automatique. Comme l'Internet, le Web sémantique sera aussi décentralisé que possible. De tels systèmes engendrent beaucoup d'enthousiasme à tous les niveaux, de l'entreprise à l'utilisateur individuel et procureront des bénéfices difficiles ou impossibles à prédire à l'heure actuelle. La décentralisation requiert des compromis : le Web a dû se débarrasser de l'idéal de compatibilité absolue de toutes ses interconnexions, qui débouchait souvent sur l'insupportable message : "Error 404 :Not Found", mais qui permettait une croissance exponentielle et incontrôlable. La représentation de la connaissance. Pour que le Web sémantique fonctionne, les ordinateurs doivent avoir accès à des collections structurées d'informations et d'ensembles de règles d'inférence qu'ils peuvent utiliser pour parvenir à un raisonnement automatisé. Les chercheurs en intelligence artificielle ont étudié ces systèmes longtemps avant que le Web ne se développe. Cette technologie souvent appelée représentation de la connaissance en est actuellement à un stade comparable à celui de l'hypertexte avant le Web. Il est évident que l'idée est bonne, que de très beaux exemples existent, mais cela n'a pas encore changé la face du monde. Cette technologie contient le germe d'importantes applications, elle doit être liée à un système global et unique pour réaliser tout son potentiel. Les systèmes traditionnels de représentation de la connaissance sont centralisés et nécessitent que chacun partage exactement une définition identique des concepts communs comme "parent" ou "véhicule". Ce contrôle central est étouffant et l'augmentation de la taille et de la portée d'un tel système devient rapidement ingérable. De surcroît, ces systèmes limitent les questions pouvant être posées (pour que l'ordinateur puisse répondre de manière fiable et à toutes les questions). Le problème rappelle le théorème de Gödel en mathématiques : tout système assez complexe pour être
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Expression du sens. Pete et Lucy ont pu utiliser leurs agents pour mener à bien leur recherche non pas grâce à la toile telle qu'elle est aujourd'hui, mais plutôt grâce au Web sémantique de demain. Actuellement, presque tout le contenu du Web est destiné à être lu, il n'est pas fait pour être manipulé de façon intelligente par des programmes informatiques. Les ordinateurs peuvent parcourir les pages du Web pour un traitement de routine ou de mise en page -ici une en-tête, là un lien vers une autre page- mais en général les ordinateurs n'ont pas de méthode fiable pour s'occuper de la sémantique : ce lien mène à la page d'accueil de la clinique médicale Hartman et Strauss, cet autre lien conduit au CV du Dr Hartman. Le Web sémantique va utiliser la structure pour donner du sens au contenu des pages Web, en créant un environnement où les agents logiciels en parcourant les pages pourront réaliser rapidement des tâches compliquées pour les utilisateurs. Par exemple, un agent arrivant sur la page d'accueil de la clinique saura non seulement que la page a des mots-clés comme "traitement, médecine, physique, thérapie" (de la façon dont cela peut être codé aujourd'hui), mais aussi que le Dr Hartman travaille dans sa clinique les lundi, mercredi et vendredi. Le script fait un classement par date en format aaaa-mm-jj et renvoie des heures de rendez-vous. Il "saura" tout cela sans avoir recours à l'intelligence artificielle comme avec Hal (l'ordinateur de 2001 Odyssée de l'espace) ou avec C-3PO de la Guerre des étoiles. Au contraire, cette sémantique a été encodée dans la page Web au moment où le directeur de la clinique l'a mise en forme en utilisant un logiciel d'écriture de pages Web sémantique comprenant les ressources du site de l'Association de kinésithérapeutes. Le Web sémantique n'est pas un Web à part, mais une extension du Web courant, dans lequel on donne à une information un sens bien défini pour permettre aux ordinateurs et aux gens de travailler en coopération. Les premiers tissages du Web sémantique dans la structure du Web existant sont déjà faits. Dans un futur proche, ces développements atteindront des fonctionnalités significatives à mesure que les machines vont devenir de plus en plus capables de traiter et "comprendre" les données qu'elles ne font que visualiser pour le moment. La propriété essentielle de la toile est son universalité. La puissance d'un lien hypertexte est due au fait que "tout peut être lié à tout". La technologie Web cependant ne sait pas faire de différence entre une ébauche gribouillée et un produit achevé, entre une information commerciale et une information universitaire, ou entre les cultures, les langages, les médias, etc.… L'information varie selon de nombreux axes. L'un de ceux-ci est la différence entre l'information produite principalement pour la consommation humaine et celle produite essentiellement pour des machines. A un bout de l'échelle, nous trouvons de tout : des publicités pour la télévision commerciale qui durent cinq secondes à de la poésie. A l'autre bout, nous avons des bases de données, des programmes et des indicateurs. A ce jour, le Web s'est développé plus rapidement comme médium de documents destinés à des gens plutôt qu'en tant que données et information pouvant être traitées de manière automatique. Comme l'Internet, le Web sémantique sera aussi décentralisé que possible. De tels systèmes engendrent beaucoup d'enthousiasme à tous les niveaux, de l'entreprise à l'utilisateur individuel et procureront des bénéfices difficiles ou impossibles à prédire à l'heure actuelle. La décentralisation requiert des compromis : le Web a dû se débarrasser de l'idéal de compatibilité absolue de toutes ses interconnexions, qui débouchait souvent sur l'insupportable message : "Error 404 :Not Found", mais qui permettait une croissance exponentielle et incontrôlable. La représentation de la connaissance. Pour que le Web sémantique fonctionne, les ordinateurs doivent avoir accès à des collections structurées d'informations et d'ensembles de règles d'inférence qu'ils peuvent utiliser pour parvenir à un raisonnement automatisé. Les chercheurs en intelligence artificielle ont étudié ces systèmes longtemps avant que le Web ne se développe. Cette technologie souvent appelée représentation de la connaissance en est actuellement à un stade comparable à celui de l'hypertexte avant le Web. Il est évident que l'idée est bonne, que de très beaux exemples existent, mais cela n'a pas encore changé la face du monde. Cette technologie contient le germe d'importantes applications, elle doit être liée à un système global et unique pour réaliser tout son potentiel. Les systèmes traditionnels de représentation de la connaissance sont centralisés et nécessitent que chacun partage exactement une définition identique des concepts communs comme "parent" ou "véhicule". Ce contrôle central est étouffant et l'augmentation de la taille et de la portée d'un tel système devient rapidement ingérable. De surcroît, ces systèmes limitent les questions pouvant être posées (pour que l'ordinateur puisse répondre de manière fiable et à toutes les questions). Le problème rappelle le théorème de Gödel en mathématiques : tout système assez complexe pour être
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
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utile renferme des questions auxquelles il est impossible de répondre, ce qui est tout à fait comparable aux versions élaborées du paradoxe de base : "Cette phrase est fausse". Pour éviter de tels problèmes, les systèmes traditionnels de représentation de la connaissance ont en général un ensemble de règles qui leur sont propres : étroites et idiosyncratiques afin de faire des inférences sur leurs données. Par exemple, un système de généalogie reposant sur une base de données d'arbres généalogiques devrait inclure la règle suivante : "la femme d'un oncle est une tante". Même si les données peuvent être transférées d'un système à une autre, on ne peut généralement pas le faire pour des règles qui existent sous une forme complètement différente. Les chercheurs du Web sémantique, au contraire, acceptent les paradoxes. Les questions sans réponse sont le prix à payer pour acquérir de la souplesse. Nous construisons un langage de règles aussi significatif que nécessaire pour permettre au Web de raisonner autant qu'on le veut. Cette philosophie ressemble à celle du Web classique : dès le développement du Web, ses détracteurs ont souligné qu'il ne pourrait jamais être une bibliothèque bien organisée, que sans base de données centrale et sans structure arborescente, on ne pourrait jamais être sûr de tout trouver. Ils avaient raison. Mais la puissance d'expression du système a mis à la disposition du public des quantités importantes d'information et les moteurs de recherche (qui auraient paru tout à fait irréalisables il y a 10 ans) permettent de trouver des ressources. Le défi du Web sémantique, cependant, est de fournir un langage qui exprime à la fois des données et des règles pour raisonner sur les données et pour que les règles de n'importe quel système de représentation de la connaissance puisse être exportées sur le Web. Ajouter de la logique au Web (c'est-à-dire lui donner la possibilité d'utiliser les règles pour faire des inférences, choisir des cours d'action et répondre aux questions), c'est le travail qui attend la communauté du Web sémantique maintenant. Un mélange de décisions mathématiques et techniques complique cette tâche. La logique doit être assez puissante pour décrire les propriétés complexes des objets, mais assez puissante pour ne pas empêcher les agents de résoudre un paradoxe. Heureusement, une bonne partie de l'information que nous voulons donner est entre les lignes et du type " un boulon cruciforme est une sorte de boulon décolleté " difficulté qui se résout en langage réel par un peu plus de mots. Deux importantes technologies de développement du Web sémantique existent déjà : eXtensible Markup Language (XML) et le Resource Description Framework (RDF). XML permet à chacun de créer ses propres balises -marques cachées comme <code postal> ou <université> qui mettent des annotations sur les pages Web ou les sections de texte d'une page. Les scripts ou les programmes peuvent utiliser ces balises de manière compliquée, mais le programmeur doit savoir dans quel but l'auteur utilise chaque balise. En bref, XML permet aux utilisateurs d'ajouter une structure arbitraire à leurs documents sans rien dire de la signification des structures [voir XML and the Second-Generation Web,par Jon Bosak et Tim Bray , Scientific American, May 1999]. LE WEB SEMANTIQUE PERMETTRA AUX MACHINES DE COMPRENDRE LES DOCUMENTS ET LES DONNEES SEMANTIQUES, mais PAS la parole ET LES ECRITS HUMAINS. Le sens est donné par RDF, qui le code dans des ensembles de triples, chaque triple jouant le rôle du sujet, du verbe et de l'objet dans une phrase élémentaire. On peut écrire ces triples en utilisant les balises XML. Avec RDF, dans un document, on part du principe que des choses particulières (des gens, des pages Web, ou quoi que ce soit) ont des propriétés (comme est la soeur de, est l'auteur de) avec certaines valeurs (une autre personne, une autre page Web). Cette structure se révèle être une façon naturelle de décrire la plupart des données traitées par les machines. Le sujet et l'objet sont chacun identifiés par un Identifiant de Ressource Universelle (URI), exactement comme dans les liens sur une page Web (les URLs, Uniform Resource Locators, sont les types d'URI les plus courants). Les verbes sont également identifiés par des URIs, ce qui permet à chacun de définir un nouveau concept, un nouveau verbe, simplement en définissant une URI quelque part sur le Web. Le langage humain s'accommode de l'utilisation d'un terme identique pour désigner des choses différentes, mais le traitement automatique des données, non. Imaginez que je loue un clown pour apporter des ballons à mes clients le jour de leur anniversaire. Malheureusement, le service transfère les adresses de ma base de données à sa base de données, en ignorant que les adresses de ma base sont celles où sont envoyées les factures et que la plupart sont des boîtes postales. Mes clowns viendront divertir les employés de la poste - ce qui n'est certainement pas une mauvaise chose en soi, mais pas ce que j'attends. L'utilisation d'une URI différente pour chaque concept spécifique résout ce problème. Une adresse de courrier peut être distinguée d'une adresse de rue, et les deux peuvent se différencier d'une adresse
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utile renferme des questions auxquelles il est impossible de répondre, ce qui est tout à fait comparable aux versions élaborées du paradoxe de base : "Cette phrase est fausse". Pour éviter de tels problèmes, les systèmes traditionnels de représentation de la connaissance ont en général un ensemble de règles qui leur sont propres : étroites et idiosyncratiques afin de faire des inférences sur leurs données. Par exemple, un système de généalogie reposant sur une base de données d'arbres généalogiques devrait inclure la règle suivante : "la femme d'un oncle est une tante". Même si les données peuvent être transférées d'un système à une autre, on ne peut généralement pas le faire pour des règles qui existent sous une forme complètement différente. Les chercheurs du Web sémantique, au contraire, acceptent les paradoxes. Les questions sans réponse sont le prix à payer pour acquérir de la souplesse. Nous construisons un langage de règles aussi significatif que nécessaire pour permettre au Web de raisonner autant qu'on le veut. Cette philosophie ressemble à celle du Web classique : dès le développement du Web, ses détracteurs ont souligné qu'il ne pourrait jamais être une bibliothèque bien organisée, que sans base de données centrale et sans structure arborescente, on ne pourrait jamais être sûr de tout trouver. Ils avaient raison. Mais la puissance d'expression du système a mis à la disposition du public des quantités importantes d'information et les moteurs de recherche (qui auraient paru tout à fait irréalisables il y a 10 ans) permettent de trouver des ressources. Le défi du Web sémantique, cependant, est de fournir un langage qui exprime à la fois des données et des règles pour raisonner sur les données et pour que les règles de n'importe quel système de représentation de la connaissance puisse être exportées sur le Web. Ajouter de la logique au Web (c'est-à-dire lui donner la possibilité d'utiliser les règles pour faire des inférences, choisir des cours d'action et répondre aux questions), c'est le travail qui attend la communauté du Web sémantique maintenant. Un mélange de décisions mathématiques et techniques complique cette tâche. La logique doit être assez puissante pour décrire les propriétés complexes des objets, mais assez puissante pour ne pas empêcher les agents de résoudre un paradoxe. Heureusement, une bonne partie de l'information que nous voulons donner est entre les lignes et du type " un boulon cruciforme est une sorte de boulon décolleté " difficulté qui se résout en langage réel par un peu plus de mots. Deux importantes technologies de développement du Web sémantique existent déjà : eXtensible Markup Language (XML) et le Resource Description Framework (RDF). XML permet à chacun de créer ses propres balises -marques cachées comme <code postal> ou <université> qui mettent des annotations sur les pages Web ou les sections de texte d'une page. Les scripts ou les programmes peuvent utiliser ces balises de manière compliquée, mais le programmeur doit savoir dans quel but l'auteur utilise chaque balise. En bref, XML permet aux utilisateurs d'ajouter une structure arbitraire à leurs documents sans rien dire de la signification des structures [voir XML and the Second-Generation Web,par Jon Bosak et Tim Bray , Scientific American, May 1999]. LE WEB SEMANTIQUE PERMETTRA AUX MACHINES DE COMPRENDRE LES DOCUMENTS ET LES DONNEES SEMANTIQUES, mais PAS la parole ET LES ECRITS HUMAINS. Le sens est donné par RDF, qui le code dans des ensembles de triples, chaque triple jouant le rôle du sujet, du verbe et de l'objet dans une phrase élémentaire. On peut écrire ces triples en utilisant les balises XML. Avec RDF, dans un document, on part du principe que des choses particulières (des gens, des pages Web, ou quoi que ce soit) ont des propriétés (comme est la soeur de, est l'auteur de) avec certaines valeurs (une autre personne, une autre page Web). Cette structure se révèle être une façon naturelle de décrire la plupart des données traitées par les machines. Le sujet et l'objet sont chacun identifiés par un Identifiant de Ressource Universelle (URI), exactement comme dans les liens sur une page Web (les URLs, Uniform Resource Locators, sont les types d'URI les plus courants). Les verbes sont également identifiés par des URIs, ce qui permet à chacun de définir un nouveau concept, un nouveau verbe, simplement en définissant une URI quelque part sur le Web. Le langage humain s'accommode de l'utilisation d'un terme identique pour désigner des choses différentes, mais le traitement automatique des données, non. Imaginez que je loue un clown pour apporter des ballons à mes clients le jour de leur anniversaire. Malheureusement, le service transfère les adresses de ma base de données à sa base de données, en ignorant que les adresses de ma base sont celles où sont envoyées les factures et que la plupart sont des boîtes postales. Mes clowns viendront divertir les employés de la poste - ce qui n'est certainement pas une mauvaise chose en soi, mais pas ce que j'attends. L'utilisation d'une URI différente pour chaque concept spécifique résout ce problème. Une adresse de courrier peut être distinguée d'une adresse de rue, et les deux peuvent se différencier d'une adresse
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utile renferme des questions auxquelles il est impossible de répondre, ce qui est tout à fait comparable aux versions élaborées du paradoxe de base : "Cette phrase est fausse". Pour éviter de tels problèmes, les systèmes traditionnels de représentation de la connaissance ont en général un ensemble de règles qui leur sont propres : étroites et idiosyncratiques afin de faire des inférences sur leurs données. Par exemple, un système de généalogie reposant sur une base de données d'arbres généalogiques devrait inclure la règle suivante : "la femme d'un oncle est une tante". Même si les données peuvent être transférées d'un système à une autre, on ne peut généralement pas le faire pour des règles qui existent sous une forme complètement différente. Les chercheurs du Web sémantique, au contraire, acceptent les paradoxes. Les questions sans réponse sont le prix à payer pour acquérir de la souplesse. Nous construisons un langage de règles aussi significatif que nécessaire pour permettre au Web de raisonner autant qu'on le veut. Cette philosophie ressemble à celle du Web classique : dès le développement du Web, ses détracteurs ont souligné qu'il ne pourrait jamais être une bibliothèque bien organisée, que sans base de données centrale et sans structure arborescente, on ne pourrait jamais être sûr de tout trouver. Ils avaient raison. Mais la puissance d'expression du système a mis à la disposition du public des quantités importantes d'information et les moteurs de recherche (qui auraient paru tout à fait irréalisables il y a 10 ans) permettent de trouver des ressources. Le défi du Web sémantique, cependant, est de fournir un langage qui exprime à la fois des données et des règles pour raisonner sur les données et pour que les règles de n'importe quel système de représentation de la connaissance puisse être exportées sur le Web. Ajouter de la logique au Web (c'est-à-dire lui donner la possibilité d'utiliser les règles pour faire des inférences, choisir des cours d'action et répondre aux questions), c'est le travail qui attend la communauté du Web sémantique maintenant. Un mélange de décisions mathématiques et techniques complique cette tâche. La logique doit être assez puissante pour décrire les propriétés complexes des objets, mais assez puissante pour ne pas empêcher les agents de résoudre un paradoxe. Heureusement, une bonne partie de l'information que nous voulons donner est entre les lignes et du type " un boulon cruciforme est une sorte de boulon décolleté " difficulté qui se résout en langage réel par un peu plus de mots. Deux importantes technologies de développement du Web sémantique existent déjà : eXtensible Markup Language (XML) et le Resource Description Framework (RDF). XML permet à chacun de créer ses propres balises -marques cachées comme <code postal> ou <université> qui mettent des annotations sur les pages Web ou les sections de texte d'une page. Les scripts ou les programmes peuvent utiliser ces balises de manière compliquée, mais le programmeur doit savoir dans quel but l'auteur utilise chaque balise. En bref, XML permet aux utilisateurs d'ajouter une structure arbitraire à leurs documents sans rien dire de la signification des structures [voir XML and the Second-Generation Web,par Jon Bosak et Tim Bray , Scientific American, May 1999]. LE WEB SEMANTIQUE PERMETTRA AUX MACHINES DE COMPRENDRE LES DOCUMENTS ET LES DONNEES SEMANTIQUES, mais PAS la parole ET LES ECRITS HUMAINS. Le sens est donné par RDF, qui le code dans des ensembles de triples, chaque triple jouant le rôle du sujet, du verbe et de l'objet dans une phrase élémentaire. On peut écrire ces triples en utilisant les balises XML. Avec RDF, dans un document, on part du principe que des choses particulières (des gens, des pages Web, ou quoi que ce soit) ont des propriétés (comme est la soeur de, est l'auteur de) avec certaines valeurs (une autre personne, une autre page Web). Cette structure se révèle être une façon naturelle de décrire la plupart des données traitées par les machines. Le sujet et l'objet sont chacun identifiés par un Identifiant de Ressource Universelle (URI), exactement comme dans les liens sur une page Web (les URLs, Uniform Resource Locators, sont les types d'URI les plus courants). Les verbes sont également identifiés par des URIs, ce qui permet à chacun de définir un nouveau concept, un nouveau verbe, simplement en définissant une URI quelque part sur le Web. Le langage humain s'accommode de l'utilisation d'un terme identique pour désigner des choses différentes, mais le traitement automatique des données, non. Imaginez que je loue un clown pour apporter des ballons à mes clients le jour de leur anniversaire. Malheureusement, le service transfère les adresses de ma base de données à sa base de données, en ignorant que les adresses de ma base sont celles où sont envoyées les factures et que la plupart sont des boîtes postales. Mes clowns viendront divertir les employés de la poste - ce qui n'est certainement pas une mauvaise chose en soi, mais pas ce que j'attends. L'utilisation d'une URI différente pour chaque concept spécifique résout ce problème. Une adresse de courrier peut être distinguée d'une adresse de rue, et les deux peuvent se différencier d'une adresse
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qui est un discours. Les triples de RDF constituent des Webs d'information sur des choses qui sont en relation avec le document. Parce que RDF utilise des URI pour coder l'information dans un document, les URI vérifient que les concepts ne sont pas simplement des mots dans un document mais sont corrélés à une définition unique que tout le monde peut trouver sur le Web. Par exemple, imaginons que nous ayons accès à plusieurs bases de données donnant des informations sur des gens, avec leurs adresses. Si nous voulons retrouver des gens avec un code postal spécifique, nous avons besoin de savoir quels sont les champs dans chaque base de données qui représentent les noms et quels sont les champs qui représentent les codes postaux. RDF peut spécifier que "(le champ 5 dans la base de données A) (est un champ de type) (code postal)" en utilisant des URIs plutôt que des phrases pour chaque terme. Ontologies. Bien sûr, ceci n'est pas la fin de l'histoire, car deux bases de données peuvent utiliser des identifiants différents pour ce qui est en fait le même concept, code postal par exemple. Un programme qui veut comparer ou combiner l'information provenant de deux bases de données doit savoir que ces deux termes sont utilisés pour désigner la même chose. Idéalement, le programme doit pouvoir découvrir des sens identiques pour n'importe quelle base de données rencontrée. La solution à ce problème se trouve dans le troisième composant basique du Web sémantique : l'ensemble d'informations appelé ontologies. En philosophie, une ontologie est une théorie à propos de la nature de l'existence, des types de choses qui existent ; l'ontologie en tant que discipline étudie ces aspects théoriques. L'intelligence artificielle et les chercheurs du Web ont adopté ce terme dans leur propre jargon, et pour eux une ontologie est un document ou fichier qui définit de façon formelle les relations entre les termes. Un type d'ontologie caractéristique du Web possédera une taxonomie et un ensemble de règles d'inférence. La taxonomie définit des classes d'objets et les relations entre eux. Par exemple, une adresse peut être définie comme type de lieu, et les codes postaux de ville peuvent être définis pour s'appliquer seulement à des lieux, et ainsi de suite. Les classes, les sous-classes et les relations entre les entités sont un très puissant outil pour utiliser le Web. Nous pouvons exprimer un grand nombre de relations entre les entités en attribuant des propriétés aux classes et en permettant à des sous-classes d'hériter de leurs propriétés. Si les codes postaux doivent être de type ville et sachant que les villes ont généralement des sites Web, nous pouvons associer un site Web au code postal d'une ville même si aucune base de données ne relie directement un code à un site. Les règles d'inférence dans les ontologies sont encore plus puissantes. Une ontologie peut exprimer la règle suivante : " si un code postal de ville est associé à un code d'état et qu'une adresse utilise ce code de ville, alors cette adresse est associée au code de l'état. " Un programme pourrait en déduire, par exemple, que l'adresse de l'université Cornell, située dans l'Ithaca, doit se trouver dans l'état de New-York, qui est aux Etats - Unis, et devrait donc être formatée selon les standards américains. L'ordinateur ne comprend pas vraiment cette information, mais il peut maintenant manipuler les termes de manière beaucoup plus efficace et significative pour un usager humain. Avec les pages d'ontologie sur le Web, les solutions aux problèmes de terminologie (et autres) commencent à voir le jour. La signification des termes ou codes XML utilisés sur une page Web peut être définie par des pointeurs de la page vers une ontologie. Il est clair que les vieux problèmes sont prêts à ressurgir. Par exemple, si je pointe vers une ontologie qui définit des adresses comme contenant un zip code et que vous pointez vers une adresse qui utilise un postal code. On peut résoudre cette confusion si les ontologies (ou d'autres services du Web) fournissent des relations d'équivalence : une ou deux de nos ontologies peuvent contenir l'information selon laquelle zip code équivaut à postal code. Notre projet d’envoyer des clowns divertir mes clients trouve une solution partielle dès lors que les deux bases de données pointent vers des définitions différentes d'adresse. Le programme qui utilise des URIs distinctes pour différents concepts de l'adresse, ne les confondra pas et de fait aura besoin de découvrir que les concepts sont liés entre eux. Le programme pourrait ensuite utiliser un service qui travaille sur une liste d'adresses postales (première ontologie) et la convertit en une liste d'adresses physiques (seconde ontologie) en reconnaissant et en enlevant les boîtes postales et autres adresses inutiles. La structure et la sémantique fournies par les ontologies rend plus facile la fourniture d'un service et son utilisation complètement transparente. Les ontologies peuvent valoriser le fonctionnement du Web de plusieurs façons. On peut les utiliser de façon simple pour améliorer la pertinence des recherches - le programme de recherche peut ne rechercher que les pages faisant référence à un concept précis au lieu de celles qui utilisent des mots-clés ambigus.
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qui est un discours. Les triples de RDF constituent des Webs d'information sur des choses qui sont en relation avec le document. Parce que RDF utilise des URI pour coder l'information dans un document, les URI vérifient que les concepts ne sont pas simplement des mots dans un document mais sont corrélés à une définition unique que tout le monde peut trouver sur le Web. Par exemple, imaginons que nous ayons accès à plusieurs bases de données donnant des informations sur des gens, avec leurs adresses. Si nous voulons retrouver des gens avec un code postal spécifique, nous avons besoin de savoir quels sont les champs dans chaque base de données qui représentent les noms et quels sont les champs qui représentent les codes postaux. RDF peut spécifier que "(le champ 5 dans la base de données A) (est un champ de type) (code postal)" en utilisant des URIs plutôt que des phrases pour chaque terme. Ontologies. Bien sûr, ceci n'est pas la fin de l'histoire, car deux bases de données peuvent utiliser des identifiants différents pour ce qui est en fait le même concept, code postal par exemple. Un programme qui veut comparer ou combiner l'information provenant de deux bases de données doit savoir que ces deux termes sont utilisés pour désigner la même chose. Idéalement, le programme doit pouvoir découvrir des sens identiques pour n'importe quelle base de données rencontrée. La solution à ce problème se trouve dans le troisième composant basique du Web sémantique : l'ensemble d'informations appelé ontologies. En philosophie, une ontologie est une théorie à propos de la nature de l'existence, des types de choses qui existent ; l'ontologie en tant que discipline étudie ces aspects théoriques. L'intelligence artificielle et les chercheurs du Web ont adopté ce terme dans leur propre jargon, et pour eux une ontologie est un document ou fichier qui définit de façon formelle les relations entre les termes. Un type d'ontologie caractéristique du Web possédera une taxonomie et un ensemble de règles d'inférence. La taxonomie définit des classes d'objets et les relations entre eux. Par exemple, une adresse peut être définie comme type de lieu, et les codes postaux de ville peuvent être définis pour s'appliquer seulement à des lieux, et ainsi de suite. Les classes, les sous-classes et les relations entre les entités sont un très puissant outil pour utiliser le Web. Nous pouvons exprimer un grand nombre de relations entre les entités en attribuant des propriétés aux classes et en permettant à des sous-classes d'hériter de leurs propriétés. Si les codes postaux doivent être de type ville et sachant que les villes ont généralement des sites Web, nous pouvons associer un site Web au code postal d'une ville même si aucune base de données ne relie directement un code à un site. Les règles d'inférence dans les ontologies sont encore plus puissantes. Une ontologie peut exprimer la règle suivante : " si un code postal de ville est associé à un code d'état et qu'une adresse utilise ce code de ville, alors cette adresse est associée au code de l'état. " Un programme pourrait en déduire, par exemple, que l'adresse de l'université Cornell, située dans l'Ithaca, doit se trouver dans l'état de New-York, qui est aux Etats - Unis, et devrait donc être formatée selon les standards américains. L'ordinateur ne comprend pas vraiment cette information, mais il peut maintenant manipuler les termes de manière beaucoup plus efficace et significative pour un usager humain. Avec les pages d'ontologie sur le Web, les solutions aux problèmes de terminologie (et autres) commencent à voir le jour. La signification des termes ou codes XML utilisés sur une page Web peut être définie par des pointeurs de la page vers une ontologie. Il est clair que les vieux problèmes sont prêts à ressurgir. Par exemple, si je pointe vers une ontologie qui définit des adresses comme contenant un zip code et que vous pointez vers une adresse qui utilise un postal code. On peut résoudre cette confusion si les ontologies (ou d'autres services du Web) fournissent des relations d'équivalence : une ou deux de nos ontologies peuvent contenir l'information selon laquelle zip code équivaut à postal code. Notre projet d’envoyer des clowns divertir mes clients trouve une solution partielle dès lors que les deux bases de données pointent vers des définitions différentes d'adresse. Le programme qui utilise des URIs distinctes pour différents concepts de l'adresse, ne les confondra pas et de fait aura besoin de découvrir que les concepts sont liés entre eux. Le programme pourrait ensuite utiliser un service qui travaille sur une liste d'adresses postales (première ontologie) et la convertit en une liste d'adresses physiques (seconde ontologie) en reconnaissant et en enlevant les boîtes postales et autres adresses inutiles. La structure et la sémantique fournies par les ontologies rend plus facile la fourniture d'un service et son utilisation complètement transparente. Les ontologies peuvent valoriser le fonctionnement du Web de plusieurs façons. On peut les utiliser de façon simple pour améliorer la pertinence des recherches - le programme de recherche peut ne rechercher que les pages faisant référence à un concept précis au lieu de celles qui utilisent des mots-clés ambigus.
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qui est un discours. Les triples de RDF constituent des Webs d'information sur des choses qui sont en relation avec le document. Parce que RDF utilise des URI pour coder l'information dans un document, les URI vérifient que les concepts ne sont pas simplement des mots dans un document mais sont corrélés à une définition unique que tout le monde peut trouver sur le Web. Par exemple, imaginons que nous ayons accès à plusieurs bases de données donnant des informations sur des gens, avec leurs adresses. Si nous voulons retrouver des gens avec un code postal spécifique, nous avons besoin de savoir quels sont les champs dans chaque base de données qui représentent les noms et quels sont les champs qui représentent les codes postaux. RDF peut spécifier que "(le champ 5 dans la base de données A) (est un champ de type) (code postal)" en utilisant des URIs plutôt que des phrases pour chaque terme. Ontologies. Bien sûr, ceci n'est pas la fin de l'histoire, car deux bases de données peuvent utiliser des identifiants différents pour ce qui est en fait le même concept, code postal par exemple. Un programme qui veut comparer ou combiner l'information provenant de deux bases de données doit savoir que ces deux termes sont utilisés pour désigner la même chose. Idéalement, le programme doit pouvoir découvrir des sens identiques pour n'importe quelle base de données rencontrée. La solution à ce problème se trouve dans le troisième composant basique du Web sémantique : l'ensemble d'informations appelé ontologies. En philosophie, une ontologie est une théorie à propos de la nature de l'existence, des types de choses qui existent ; l'ontologie en tant que discipline étudie ces aspects théoriques. L'intelligence artificielle et les chercheurs du Web ont adopté ce terme dans leur propre jargon, et pour eux une ontologie est un document ou fichier qui définit de façon formelle les relations entre les termes. Un type d'ontologie caractéristique du Web possédera une taxonomie et un ensemble de règles d'inférence. La taxonomie définit des classes d'objets et les relations entre eux. Par exemple, une adresse peut être définie comme type de lieu, et les codes postaux de ville peuvent être définis pour s'appliquer seulement à des lieux, et ainsi de suite. Les classes, les sous-classes et les relations entre les entités sont un très puissant outil pour utiliser le Web. Nous pouvons exprimer un grand nombre de relations entre les entités en attribuant des propriétés aux classes et en permettant à des sous-classes d'hériter de leurs propriétés. Si les codes postaux doivent être de type ville et sachant que les villes ont généralement des sites Web, nous pouvons associer un site Web au code postal d'une ville même si aucune base de données ne relie directement un code à un site. Les règles d'inférence dans les ontologies sont encore plus puissantes. Une ontologie peut exprimer la règle suivante : " si un code postal de ville est associé à un code d'état et qu'une adresse utilise ce code de ville, alors cette adresse est associée au code de l'état. " Un programme pourrait en déduire, par exemple, que l'adresse de l'université Cornell, située dans l'Ithaca, doit se trouver dans l'état de New-York, qui est aux Etats - Unis, et devrait donc être formatée selon les standards américains. L'ordinateur ne comprend pas vraiment cette information, mais il peut maintenant manipuler les termes de manière beaucoup plus efficace et significative pour un usager humain. Avec les pages d'ontologie sur le Web, les solutions aux problèmes de terminologie (et autres) commencent à voir le jour. La signification des termes ou codes XML utilisés sur une page Web peut être définie par des pointeurs de la page vers une ontologie. Il est clair que les vieux problèmes sont prêts à ressurgir. Par exemple, si je pointe vers une ontologie qui définit des adresses comme contenant un zip code et que vous pointez vers une adresse qui utilise un postal code. On peut résoudre cette confusion si les ontologies (ou d'autres services du Web) fournissent des relations d'équivalence : une ou deux de nos ontologies peuvent contenir l'information selon laquelle zip code équivaut à postal code. Notre projet d’envoyer des clowns divertir mes clients trouve une solution partielle dès lors que les deux bases de données pointent vers des définitions différentes d'adresse. Le programme qui utilise des URIs distinctes pour différents concepts de l'adresse, ne les confondra pas et de fait aura besoin de découvrir que les concepts sont liés entre eux. Le programme pourrait ensuite utiliser un service qui travaille sur une liste d'adresses postales (première ontologie) et la convertit en une liste d'adresses physiques (seconde ontologie) en reconnaissant et en enlevant les boîtes postales et autres adresses inutiles. La structure et la sémantique fournies par les ontologies rend plus facile la fourniture d'un service et son utilisation complètement transparente. Les ontologies peuvent valoriser le fonctionnement du Web de plusieurs façons. On peut les utiliser de façon simple pour améliorer la pertinence des recherches - le programme de recherche peut ne rechercher que les pages faisant référence à un concept précis au lieu de celles qui utilisent des mots-clés ambigus.
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Des applications plus avancées utiliseront des ontologies pour associer l'information d'une page à des structures de connaissance et à des règles d'inférence. Un exemple de page marquée à cet usage est consultable à l'adresse http://www.cs.umd.edu/~hendler. Si vous allez consulter cette page, vous verrez la page du Web normal intitulée " Dr James A. Hendler ". En tant qu'humain, vous trouverez rapidement le lien vers une courte note biographique et lirez que Hendler a reçu un titre de docteur de l'université Brown. Un programme d'ordinateur qui essaie de trouver ce genre d'information devrait être très sophistiqué pour deviner que l'information est peut- être une biographie et comprendre l'anglais utilisé dans ce cas précis. Pour les ordinateurs, la page est liée à une page d'ontologie qui définit l'information concernant les départements d’informatique. Par exemple, les professeurs travaillent dans des universités et ils ont généralement des doctorats. Le marquage d'une page (qui n'est pas visualisé par les navigateurs du Web) utilise les concepts ontologiques pour signifier que Hendler a reçu son doctorat de l'entité décrite à l'URI http://www.brown.edu - la page Web de Brown. Les ordinateurs peuvent également trouver qu' Hendler est membre d'un projet de recherche particulier, a une adresse électronique particulière, et ainsi de suite. Toute ces informations sont traitées instantanément par un ordinateur et peuvent être utilisées pour répondre à des questions (où le Dr Hendler a t-il reçu son diplôme ?) qui exigeraient d'un homme de passer au crible le contenu des pages ramenées par un moteur de recherche. De plus, ce marquage facilite le développement de programmes qui peuvent s'atteler à des questions compliquées dont les réponses ne se trouvent pas sur une seule page Web.
Supposons que vous vouliez trouver la Ms Cook que vous avez rencontrée à une conférence professionnelle l'année précédente. Vous ne connaissez pas son prénom, mais vous vous rappelez qu'elle a travaillé pour un de vos clients et que son fils était étudiant dans votre université. Un programme de recherche intelligent peut filtrer les pages des personnes dont le nom est Cook (en sautant toutes les pages relatives à cooks, cooking, Cook islands…), trouver ceux qui travaillent pour une entreprise qui est sur votre liste de clients et suivre les liens vers les pages Web de leurs enfants pour découvrir s'il y en a qui sont scolarisés à la bonne école. Les agents. Le pouvoir véritable du Web sémantique sera atteint quand les gens créeront de nombreux programmes qui collecteront les contenus du Web à partir de sources diverses, qui traiteront l'information et échangeront les résultats avec d'autres programmes. L'efficacité de ces agents logiciels croîtra de manière exponentielle au fur et à mesure que seront disponibles des contenus du Web lisibles par des machines et des services automatisés (comprenant d'autres agents). Le Web sémantique promeut cette synergie : même les agents qui ne sont pas expressément fabriqués pour travailler ensemble peuvent transférer des données entre eux si les données sont accompagnées de sémantique. Un aspect important du fonctionnement des agents sera l'échange de " preuves " écrites dans le langage unifié du Web sémantique (langage qui exprime les inférences logiques en utilisant des règles et des informations comme celles qui sont spécifiées par les ontologies). Par exemple, supposons que l'information pour contacter Ms Cook ait été localisée par un service en ligne, et à votre grande surprise il la situe à Johannesburg. Vous voulez naturellement vérifier cela, donc votre ordinateur demande au service de prouver sa réponse, ce qu'il fait rapidement en traduisant son raisonnement interne en langage unifié du Web sémantique. Un moteur d'inférence dans votre ordinateur vérifie que la Ms Cook en question est bien celle que vous cherchiez, et il peut vous montrer les pages Web pertinentes si vous avez encore des doutes. Bien qu'ils soient encore loin d'atteindre les profondeurs du potentiel du Web sémantique, quelques programmes sont déjà capables d'échanger des preuves de cette façon, en utilisant les premières versions courantes du langage unifié. Un autre trait vital sera les signatures digitales, qui sont des blocs encryptés de données que les ordinateurs et les agents peuvent utiliser pour vérifier que l'information attachée a été fournie par une source fiable. Vous voulez être tout à fait sûr qu'un état envoyé à votre programme comptable qui dit que vous devez de l'argent à un détaillant en ligne n'est pas une contrefaçon produite par l'ordinateur de l'adolescent d'à côté. Les agents devraient se méfier des affirmations qu'ils lisent sur le Web sémantique jusqu'à ce qu'ils aient vérifié les sources d'information. (Nous souhaitons que davantage de personnes apprennent à le faire sur le Web tel qu'il est !). Beaucoup de services Web automatisés existent déjà sans sémantique, mais d'autres programmes tels que les agents n'ont pas les moyens de localiser celui qui remplit une fonction spécifique. Ce traitement, appelé découverte de service, ne peut se faire que s'il y a un langage commun pour décrire un service afin que les autres agents comprennent à la fois la fonction offerte et la façon de s'en servir. Les services et les agents
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Des applications plus avancées utiliseront des ontologies pour associer l'information d'une page à des structures de connaissance et à des règles d'inférence. Un exemple de page marquée à cet usage est consultable à l'adresse http://www.cs.umd.edu/~hendler. Si vous allez consulter cette page, vous verrez la page du Web normal intitulée " Dr James A. Hendler ". En tant qu'humain, vous trouverez rapidement le lien vers une courte note biographique et lirez que Hendler a reçu un titre de docteur de l'université Brown. Un programme d'ordinateur qui essaie de trouver ce genre d'information devrait être très sophistiqué pour deviner que l'information est peut- être une biographie et comprendre l'anglais utilisé dans ce cas précis. Pour les ordinateurs, la page est liée à une page d'ontologie qui définit l'information concernant les départements d’informatique. Par exemple, les professeurs travaillent dans des universités et ils ont généralement des doctorats. Le marquage d'une page (qui n'est pas visualisé par les navigateurs du Web) utilise les concepts ontologiques pour signifier que Hendler a reçu son doctorat de l'entité décrite à l'URI http://www.brown.edu - la page Web de Brown. Les ordinateurs peuvent également trouver qu' Hendler est membre d'un projet de recherche particulier, a une adresse électronique particulière, et ainsi de suite. Toute ces informations sont traitées instantanément par un ordinateur et peuvent être utilisées pour répondre à des questions (où le Dr Hendler a t-il reçu son diplôme ?) qui exigeraient d'un homme de passer au crible le contenu des pages ramenées par un moteur de recherche. De plus, ce marquage facilite le développement de programmes qui peuvent s'atteler à des questions compliquées dont les réponses ne se trouvent pas sur une seule page Web.
Supposons que vous vouliez trouver la Ms Cook que vous avez rencontrée à une conférence professionnelle l'année précédente. Vous ne connaissez pas son prénom, mais vous vous rappelez qu'elle a travaillé pour un de vos clients et que son fils était étudiant dans votre université. Un programme de recherche intelligent peut filtrer les pages des personnes dont le nom est Cook (en sautant toutes les pages relatives à cooks, cooking, Cook islands…), trouver ceux qui travaillent pour une entreprise qui est sur votre liste de clients et suivre les liens vers les pages Web de leurs enfants pour découvrir s'il y en a qui sont scolarisés à la bonne école. Les agents. Le pouvoir véritable du Web sémantique sera atteint quand les gens créeront de nombreux programmes qui collecteront les contenus du Web à partir de sources diverses, qui traiteront l'information et échangeront les résultats avec d'autres programmes. L'efficacité de ces agents logiciels croîtra de manière exponentielle au fur et à mesure que seront disponibles des contenus du Web lisibles par des machines et des services automatisés (comprenant d'autres agents). Le Web sémantique promeut cette synergie : même les agents qui ne sont pas expressément fabriqués pour travailler ensemble peuvent transférer des données entre eux si les données sont accompagnées de sémantique. Un aspect important du fonctionnement des agents sera l'échange de " preuves " écrites dans le langage unifié du Web sémantique (langage qui exprime les inférences logiques en utilisant des règles et des informations comme celles qui sont spécifiées par les ontologies). Par exemple, supposons que l'information pour contacter Ms Cook ait été localisée par un service en ligne, et à votre grande surprise il la situe à Johannesburg. Vous voulez naturellement vérifier cela, donc votre ordinateur demande au service de prouver sa réponse, ce qu'il fait rapidement en traduisant son raisonnement interne en langage unifié du Web sémantique. Un moteur d'inférence dans votre ordinateur vérifie que la Ms Cook en question est bien celle que vous cherchiez, et il peut vous montrer les pages Web pertinentes si vous avez encore des doutes. Bien qu'ils soient encore loin d'atteindre les profondeurs du potentiel du Web sémantique, quelques programmes sont déjà capables d'échanger des preuves de cette façon, en utilisant les premières versions courantes du langage unifié. Un autre trait vital sera les signatures digitales, qui sont des blocs encryptés de données que les ordinateurs et les agents peuvent utiliser pour vérifier que l'information attachée a été fournie par une source fiable. Vous voulez être tout à fait sûr qu'un état envoyé à votre programme comptable qui dit que vous devez de l'argent à un détaillant en ligne n'est pas une contrefaçon produite par l'ordinateur de l'adolescent d'à côté. Les agents devraient se méfier des affirmations qu'ils lisent sur le Web sémantique jusqu'à ce qu'ils aient vérifié les sources d'information. (Nous souhaitons que davantage de personnes apprennent à le faire sur le Web tel qu'il est !). Beaucoup de services Web automatisés existent déjà sans sémantique, mais d'autres programmes tels que les agents n'ont pas les moyens de localiser celui qui remplit une fonction spécifique. Ce traitement, appelé découverte de service, ne peut se faire que s'il y a un langage commun pour décrire un service afin que les autres agents comprennent à la fois la fonction offerte et la façon de s'en servir. Les services et les agents
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Des applications plus avancées utiliseront des ontologies pour associer l'information d'une page à des structures de connaissance et à des règles d'inférence. Un exemple de page marquée à cet usage est consultable à l'adresse http://www.cs.umd.edu/~hendler. Si vous allez consulter cette page, vous verrez la page du Web normal intitulée " Dr James A. Hendler ". En tant qu'humain, vous trouverez rapidement le lien vers une courte note biographique et lirez que Hendler a reçu un titre de docteur de l'université Brown. Un programme d'ordinateur qui essaie de trouver ce genre d'information devrait être très sophistiqué pour deviner que l'information est peut- être une biographie et comprendre l'anglais utilisé dans ce cas précis. Pour les ordinateurs, la page est liée à une page d'ontologie qui définit l'information concernant les départements d’informatique. Par exemple, les professeurs travaillent dans des universités et ils ont généralement des doctorats. Le marquage d'une page (qui n'est pas visualisé par les navigateurs du Web) utilise les concepts ontologiques pour signifier que Hendler a reçu son doctorat de l'entité décrite à l'URI http://www.brown.edu - la page Web de Brown. Les ordinateurs peuvent également trouver qu' Hendler est membre d'un projet de recherche particulier, a une adresse électronique particulière, et ainsi de suite. Toute ces informations sont traitées instantanément par un ordinateur et peuvent être utilisées pour répondre à des questions (où le Dr Hendler a t-il reçu son diplôme ?) qui exigeraient d'un homme de passer au crible le contenu des pages ramenées par un moteur de recherche. De plus, ce marquage facilite le développement de programmes qui peuvent s'atteler à des questions compliquées dont les réponses ne se trouvent pas sur une seule page Web.
Supposons que vous vouliez trouver la Ms Cook que vous avez rencontrée à une conférence professionnelle l'année précédente. Vous ne connaissez pas son prénom, mais vous vous rappelez qu'elle a travaillé pour un de vos clients et que son fils était étudiant dans votre université. Un programme de recherche intelligent peut filtrer les pages des personnes dont le nom est Cook (en sautant toutes les pages relatives à cooks, cooking, Cook islands…), trouver ceux qui travaillent pour une entreprise qui est sur votre liste de clients et suivre les liens vers les pages Web de leurs enfants pour découvrir s'il y en a qui sont scolarisés à la bonne école. Les agents. Le pouvoir véritable du Web sémantique sera atteint quand les gens créeront de nombreux programmes qui collecteront les contenus du Web à partir de sources diverses, qui traiteront l'information et échangeront les résultats avec d'autres programmes. L'efficacité de ces agents logiciels croîtra de manière exponentielle au fur et à mesure que seront disponibles des contenus du Web lisibles par des machines et des services automatisés (comprenant d'autres agents). Le Web sémantique promeut cette synergie : même les agents qui ne sont pas expressément fabriqués pour travailler ensemble peuvent transférer des données entre eux si les données sont accompagnées de sémantique. Un aspect important du fonctionnement des agents sera l'échange de " preuves " écrites dans le langage unifié du Web sémantique (langage qui exprime les inférences logiques en utilisant des règles et des informations comme celles qui sont spécifiées par les ontologies). Par exemple, supposons que l'information pour contacter Ms Cook ait été localisée par un service en ligne, et à votre grande surprise il la situe à Johannesburg. Vous voulez naturellement vérifier cela, donc votre ordinateur demande au service de prouver sa réponse, ce qu'il fait rapidement en traduisant son raisonnement interne en langage unifié du Web sémantique. Un moteur d'inférence dans votre ordinateur vérifie que la Ms Cook en question est bien celle que vous cherchiez, et il peut vous montrer les pages Web pertinentes si vous avez encore des doutes. Bien qu'ils soient encore loin d'atteindre les profondeurs du potentiel du Web sémantique, quelques programmes sont déjà capables d'échanger des preuves de cette façon, en utilisant les premières versions courantes du langage unifié. Un autre trait vital sera les signatures digitales, qui sont des blocs encryptés de données que les ordinateurs et les agents peuvent utiliser pour vérifier que l'information attachée a été fournie par une source fiable. Vous voulez être tout à fait sûr qu'un état envoyé à votre programme comptable qui dit que vous devez de l'argent à un détaillant en ligne n'est pas une contrefaçon produite par l'ordinateur de l'adolescent d'à côté. Les agents devraient se méfier des affirmations qu'ils lisent sur le Web sémantique jusqu'à ce qu'ils aient vérifié les sources d'information. (Nous souhaitons que davantage de personnes apprennent à le faire sur le Web tel qu'il est !). Beaucoup de services Web automatisés existent déjà sans sémantique, mais d'autres programmes tels que les agents n'ont pas les moyens de localiser celui qui remplit une fonction spécifique. Ce traitement, appelé découverte de service, ne peut se faire que s'il y a un langage commun pour décrire un service afin que les autres agents comprennent à la fois la fonction offerte et la façon de s'en servir. Les services et les agents
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peuvent signaler leur fonction par exemple en mettant des descriptions dans des répertoires analogues aux Pages Jaunes. Quelques systèmes de bas niveau de recherche de services sont actuellement disponibles, tels que ceux fournis par Microsoft (Universal Plug and Play), qui tente de connecter différents services de nature différente ou encore Sun Microsystem (Jini) qui essaie aussi de connecter des services. Ces initiatives prennent le problème au niveau structurel et syntaxique et s'appuient lourdement sur la standardisation d'un ensemble descriptif de fonctionnalités prédéterminées. La standardisation atteint ici ses limites, car il est impossible d'anticiper tous les besoins futurs. PROPREMENT FAIT, LE WEB SEMANTIQUE POURRA FAVORISER L'EVOLUTION DE LA CONNAISSANCE HUMAINE DANS SON ENSEMBLE. En effet, le Web sémantique est plus flexible. Les agents utilisateurs et producteurs peuvent parvenir à un état de compréhension mutuelle en échangeant des ontologies qui fournissent le vocabulaire nécessaire à la discussion. Les agents peuvent même développer de nouvelles capacités de raisonnement lorsqu'ils découvrent des ontologies nouvelles. La sémantique facilite l'utilisation d'un service qui ne répond que partiellement à une demande. Un processus typique inclura la création d'une chaîne de valeur dans laquelle des sous-ensembles d'information sont transmis d'un agent à l'autre, chacun ajoutant de la valeur pour construire le produit final répondant à la requête de l'utilisateur final. Ne nous méprenons pas : pour créer une chaîne de valeur automatiquement et à la demande, quelques agents associeront des technologies d'intelligence artificielle au Web sémantique. Mais c'est le Web sémantique qui donne les fondements et le cadre de développement de ces technologies. La prise en considération simultanée de diverses caractéristiques ressemble aux compétences mises en oeuvre par les agents de Pete et de Lucy dans le scénario qui introduit cet article. Leurs agents auraient délégué des morceaux de tâches à réaliser à d'autres agents et à des services découverts au fur à mesure. Par exemple, ils auraient utilisé un service certifié pour trouver une liste de fournisseurs de service et pour déterminer les plus appropriés d'entre eux en termes de services et de qualité de traitement. La liste des fournisseurs aurait pu être fournie par un autre fournisseur de service, etc.…Ces activités forment une chaîne dans laquelle une grande quantité de données distribuées dans le Web (pratiquement insignifiantes dans leur format présent) se trouve réduite à un petit ensemble de données significatives pour Lucy et Pete - constituer un calendrier de rendez-vous en rapport avec leurs emplois du temps respectifs et leurs contraintes respectives. Lors de l'étape suivante, le Web sémantique brisera les limites du monde virtuel et s'étendra jusqu'au monde physique. Les URIs peuvent tout décrire et tout pointer, y compris des entités physiques, ce qui signifie que nous pouvons utiliser le langage RDF pour décrire des dispositifs comme des téléphones cellulaires ou des télévisions. De tels dispositifs peuvent annoncer leurs fonctionnalités : ce qu'ils peuvent faire et la manière dont ils sont contrôlés, tout comme des agents logiciels. Comme ils sont beaucoup plus flexibles que des systèmes de bas niveau comme Universal Plug and Play, une approche sémantique ouvre une multitude de possibilités intéressantes. Ce que nous appelons aujourd'hui domotique exige des configurations extrêmement précises. Des descriptions sémantiques des capacités et des fonctionnalités nous permettront d'atteindre de bons niveaux d'automatisation tout en réduisant l'intervention humaine. Nous pouvons donner un exemple simple avec Pete qui répond au téléphone et dont la stéréo va automatiquement baisser le niveau sonore. Au lieu de devoir programmer chaque élément de façon spécifique, il programmera une telle fonction une fois pour toutes pour prendre en charge tous les outils qui ont un niveau sonore, qu'il s'agisse du téléviseur, du lecteur de DVD, de l'ordinateur portable apporté pour travailler à la maison. Les premiers résultats concrets qui existent dans ce domaine à partir des travaux réalisés pour développer un standard de description de capacités fonctionnelles de services (tels que la dimension des écrans) et les préférences des utilisateurs. Réalisés en RDF, ce standard s'appelle CC (Capacité Composite)/ PP (Profil de Préférence). A l'origine, il est fait pour permettre à des téléphones cellulaires et à d'autres clients Web non-standard de décrire leurs caractéristiques de sorte que le contenu du Web puisse être taillé sur mesure pour eux. Plus tard, lorsque nous pourrons utiliser la flexibilité de la langue pour manipuler les ontologies et les règles logiques, les différents ustensiles pourront eux-mêmes chercher et utiliser ces services pour ajouter de l'information et des fonctionnalités. Il n'est pas difficile d'imaginer qu'un four à micro-ondes géré par le Web pourra consulter le site Web du fabricant de congélateurs pour optimiser les temps de cuisson. L'évolution de la connaissance. Le Web sémantique n'est pas simplement un outil pour réaliser les tâches individuelles dont nous avons déjà parlé. De plus, s'il est bien fait, le Web sémantique pourra favoriser l'évolution de la
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peuvent signaler leur fonction par exemple en mettant des descriptions dans des répertoires analogues aux Pages Jaunes. Quelques systèmes de bas niveau de recherche de services sont actuellement disponibles, tels que ceux fournis par Microsoft (Universal Plug and Play), qui tente de connecter différents services de nature différente ou encore Sun Microsystem (Jini) qui essaie aussi de connecter des services. Ces initiatives prennent le problème au niveau structurel et syntaxique et s'appuient lourdement sur la standardisation d'un ensemble descriptif de fonctionnalités prédéterminées. La standardisation atteint ici ses limites, car il est impossible d'anticiper tous les besoins futurs. PROPREMENT FAIT, LE WEB SEMANTIQUE POURRA FAVORISER L'EVOLUTION DE LA CONNAISSANCE HUMAINE DANS SON ENSEMBLE. En effet, le Web sémantique est plus flexible. Les agents utilisateurs et producteurs peuvent parvenir à un état de compréhension mutuelle en échangeant des ontologies qui fournissent le vocabulaire nécessaire à la discussion. Les agents peuvent même développer de nouvelles capacités de raisonnement lorsqu'ils découvrent des ontologies nouvelles. La sémantique facilite l'utilisation d'un service qui ne répond que partiellement à une demande. Un processus typique inclura la création d'une chaîne de valeur dans laquelle des sous-ensembles d'information sont transmis d'un agent à l'autre, chacun ajoutant de la valeur pour construire le produit final répondant à la requête de l'utilisateur final. Ne nous méprenons pas : pour créer une chaîne de valeur automatiquement et à la demande, quelques agents associeront des technologies d'intelligence artificielle au Web sémantique. Mais c'est le Web sémantique qui donne les fondements et le cadre de développement de ces technologies. La prise en considération simultanée de diverses caractéristiques ressemble aux compétences mises en oeuvre par les agents de Pete et de Lucy dans le scénario qui introduit cet article. Leurs agents auraient délégué des morceaux de tâches à réaliser à d'autres agents et à des services découverts au fur à mesure. Par exemple, ils auraient utilisé un service certifié pour trouver une liste de fournisseurs de service et pour déterminer les plus appropriés d'entre eux en termes de services et de qualité de traitement. La liste des fournisseurs aurait pu être fournie par un autre fournisseur de service, etc.…Ces activités forment une chaîne dans laquelle une grande quantité de données distribuées dans le Web (pratiquement insignifiantes dans leur format présent) se trouve réduite à un petit ensemble de données significatives pour Lucy et Pete - constituer un calendrier de rendez-vous en rapport avec leurs emplois du temps respectifs et leurs contraintes respectives. Lors de l'étape suivante, le Web sémantique brisera les limites du monde virtuel et s'étendra jusqu'au monde physique. Les URIs peuvent tout décrire et tout pointer, y compris des entités physiques, ce qui signifie que nous pouvons utiliser le langage RDF pour décrire des dispositifs comme des téléphones cellulaires ou des télévisions. De tels dispositifs peuvent annoncer leurs fonctionnalités : ce qu'ils peuvent faire et la manière dont ils sont contrôlés, tout comme des agents logiciels. Comme ils sont beaucoup plus flexibles que des systèmes de bas niveau comme Universal Plug and Play, une approche sémantique ouvre une multitude de possibilités intéressantes. Ce que nous appelons aujourd'hui domotique exige des configurations extrêmement précises. Des descriptions sémantiques des capacités et des fonctionnalités nous permettront d'atteindre de bons niveaux d'automatisation tout en réduisant l'intervention humaine. Nous pouvons donner un exemple simple avec Pete qui répond au téléphone et dont la stéréo va automatiquement baisser le niveau sonore. Au lieu de devoir programmer chaque élément de façon spécifique, il programmera une telle fonction une fois pour toutes pour prendre en charge tous les outils qui ont un niveau sonore, qu'il s'agisse du téléviseur, du lecteur de DVD, de l'ordinateur portable apporté pour travailler à la maison. Les premiers résultats concrets qui existent dans ce domaine à partir des travaux réalisés pour développer un standard de description de capacités fonctionnelles de services (tels que la dimension des écrans) et les préférences des utilisateurs. Réalisés en RDF, ce standard s'appelle CC (Capacité Composite)/ PP (Profil de Préférence). A l'origine, il est fait pour permettre à des téléphones cellulaires et à d'autres clients Web non-standard de décrire leurs caractéristiques de sorte que le contenu du Web puisse être taillé sur mesure pour eux. Plus tard, lorsque nous pourrons utiliser la flexibilité de la langue pour manipuler les ontologies et les règles logiques, les différents ustensiles pourront eux-mêmes chercher et utiliser ces services pour ajouter de l'information et des fonctionnalités. Il n'est pas difficile d'imaginer qu'un four à micro-ondes géré par le Web pourra consulter le site Web du fabricant de congélateurs pour optimiser les temps de cuisson. L'évolution de la connaissance. Le Web sémantique n'est pas simplement un outil pour réaliser les tâches individuelles dont nous avons déjà parlé. De plus, s'il est bien fait, le Web sémantique pourra favoriser l'évolution de la
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peuvent signaler leur fonction par exemple en mettant des descriptions dans des répertoires analogues aux Pages Jaunes. Quelques systèmes de bas niveau de recherche de services sont actuellement disponibles, tels que ceux fournis par Microsoft (Universal Plug and Play), qui tente de connecter différents services de nature différente ou encore Sun Microsystem (Jini) qui essaie aussi de connecter des services. Ces initiatives prennent le problème au niveau structurel et syntaxique et s'appuient lourdement sur la standardisation d'un ensemble descriptif de fonctionnalités prédéterminées. La standardisation atteint ici ses limites, car il est impossible d'anticiper tous les besoins futurs. PROPREMENT FAIT, LE WEB SEMANTIQUE POURRA FAVORISER L'EVOLUTION DE LA CONNAISSANCE HUMAINE DANS SON ENSEMBLE. En effet, le Web sémantique est plus flexible. Les agents utilisateurs et producteurs peuvent parvenir à un état de compréhension mutuelle en échangeant des ontologies qui fournissent le vocabulaire nécessaire à la discussion. Les agents peuvent même développer de nouvelles capacités de raisonnement lorsqu'ils découvrent des ontologies nouvelles. La sémantique facilite l'utilisation d'un service qui ne répond que partiellement à une demande. Un processus typique inclura la création d'une chaîne de valeur dans laquelle des sous-ensembles d'information sont transmis d'un agent à l'autre, chacun ajoutant de la valeur pour construire le produit final répondant à la requête de l'utilisateur final. Ne nous méprenons pas : pour créer une chaîne de valeur automatiquement et à la demande, quelques agents associeront des technologies d'intelligence artificielle au Web sémantique. Mais c'est le Web sémantique qui donne les fondements et le cadre de développement de ces technologies. La prise en considération simultanée de diverses caractéristiques ressemble aux compétences mises en oeuvre par les agents de Pete et de Lucy dans le scénario qui introduit cet article. Leurs agents auraient délégué des morceaux de tâches à réaliser à d'autres agents et à des services découverts au fur à mesure. Par exemple, ils auraient utilisé un service certifié pour trouver une liste de fournisseurs de service et pour déterminer les plus appropriés d'entre eux en termes de services et de qualité de traitement. La liste des fournisseurs aurait pu être fournie par un autre fournisseur de service, etc.…Ces activités forment une chaîne dans laquelle une grande quantité de données distribuées dans le Web (pratiquement insignifiantes dans leur format présent) se trouve réduite à un petit ensemble de données significatives pour Lucy et Pete - constituer un calendrier de rendez-vous en rapport avec leurs emplois du temps respectifs et leurs contraintes respectives. Lors de l'étape suivante, le Web sémantique brisera les limites du monde virtuel et s'étendra jusqu'au monde physique. Les URIs peuvent tout décrire et tout pointer, y compris des entités physiques, ce qui signifie que nous pouvons utiliser le langage RDF pour décrire des dispositifs comme des téléphones cellulaires ou des télévisions. De tels dispositifs peuvent annoncer leurs fonctionnalités : ce qu'ils peuvent faire et la manière dont ils sont contrôlés, tout comme des agents logiciels. Comme ils sont beaucoup plus flexibles que des systèmes de bas niveau comme Universal Plug and Play, une approche sémantique ouvre une multitude de possibilités intéressantes. Ce que nous appelons aujourd'hui domotique exige des configurations extrêmement précises. Des descriptions sémantiques des capacités et des fonctionnalités nous permettront d'atteindre de bons niveaux d'automatisation tout en réduisant l'intervention humaine. Nous pouvons donner un exemple simple avec Pete qui répond au téléphone et dont la stéréo va automatiquement baisser le niveau sonore. Au lieu de devoir programmer chaque élément de façon spécifique, il programmera une telle fonction une fois pour toutes pour prendre en charge tous les outils qui ont un niveau sonore, qu'il s'agisse du téléviseur, du lecteur de DVD, de l'ordinateur portable apporté pour travailler à la maison. Les premiers résultats concrets qui existent dans ce domaine à partir des travaux réalisés pour développer un standard de description de capacités fonctionnelles de services (tels que la dimension des écrans) et les préférences des utilisateurs. Réalisés en RDF, ce standard s'appelle CC (Capacité Composite)/ PP (Profil de Préférence). A l'origine, il est fait pour permettre à des téléphones cellulaires et à d'autres clients Web non-standard de décrire leurs caractéristiques de sorte que le contenu du Web puisse être taillé sur mesure pour eux. Plus tard, lorsque nous pourrons utiliser la flexibilité de la langue pour manipuler les ontologies et les règles logiques, les différents ustensiles pourront eux-mêmes chercher et utiliser ces services pour ajouter de l'information et des fonctionnalités. Il n'est pas difficile d'imaginer qu'un four à micro-ondes géré par le Web pourra consulter le site Web du fabricant de congélateurs pour optimiser les temps de cuisson. L'évolution de la connaissance. Le Web sémantique n'est pas simplement un outil pour réaliser les tâches individuelles dont nous avons déjà parlé. De plus, s'il est bien fait, le Web sémantique pourra favoriser l'évolution de la
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| Florian BAPTISTE 63
connaissance humaine dans son ensemble. Les efforts humains sont en permanence pris dans une tension entre l'efficacité de petits groupes d'individus agissant indépendamment et les besoins de tissage d'une vaste communauté. Un petit groupe peut innover de façon rapide et cohérente, mais cette situation crée une sous-culture dont les concepts ne sont pas compris par les autres. A l'opposé, des actions de coordination portant sur une large communauté sont lentes et douloureuses et nécessitent beaucoup d'efforts de communication. Le monde travaille entre ces deux extrêmes, avec une tendance à commencer avec de petits groupes et des idées personnelles et à se développer vers une compréhension plus large avec le temps. Il est essentiel de rassembler ces deux sous-cultures lorsqu'un langage commun plus large est nécessaire. Souvent les deux groupes développent indépendamment des concepts très voisins et la description de la relation qui existe entre eux peut apporter de larges bénéfices. Comme le dictionnaire franco-danois, ou une table de conversion poids et mesures, les relations permettent de communiquer et collaborer même lorsque les points communs entre les concepts n'ont pas encore entraîné de terminologie commune. Le Web sémantique en nommant chaque concept simplement dans une URI permet à chacun d'exprimer de nouveaux concepts inventés avec un minimum d'efforts. Ce langage logique unificateur permettra à ces nouveaux concepts d'être progressivement reliés au Web universel. Cette structure ouvrira la connaissance et les travaux humains à l'analyse signifiante d'agents logiciels donnant accès à une nouvelle classe d'outils grâce auxquels nous pourrons vivre, travailler, prendre ensemble.
Annexe 2 http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39371768,00.htm?xtor=RSS-1
Information du 30 Juillet 2007
Le web 2.0 dynamise le secteur du capital-risque aux Etats Unis
Estelle Dumout, publié le 30 juillet 2007
Business - Avec 979 millions de dollars reçus sur un trimestre, les sociétés de services
internet affichent leur bonne santé. Selon Ernst & Young, les capital-risqueurs misent
d’abord sur les acteurs du web 2.0, pour leur grand potentiel de retour sur
investissement.
Les investisseurs ont à nouveau confiance dans le secteur des TIC, grâce au web 2.0. Aux
Etats-Unis, pendant le deuxième trimestre 2007, les capital-risqueurs ont ainsi réalisé 435
prises de participations dans des sociétés oeuvrant dans les technologies de l'information et de
la communication, pour un montant total de 4,1 milliards de dollars.
Ce secteur attire plus de la moitié de la totalité des investissements aux Etats-Unis, tous
segments confondus, révèle une étude réalisée par Ernst & Young et Dow Jones Venture One.
Les capital-risqueurs ont investi 7,4 milliards de dollars au cours du deuxième trimestre, soit
une augmentation de 8 % en un an. Une croissance principalement portée par trois secteurs :
la génétique, les « technologies vertes » et le web 2.0.
Sur le secteur des TIC, le logiciel se taille la part du lion : les entreprises informatiques ont
récolté 1,5 milliard de dollars, soit le même chiffre qu'au premier trimestre 2006. Le domaine
des communications et des réseaux augmente légèrement, pour atteindre 839 millions de
dollars. Mais surtout, le retour en grâce des sociétés de services internet se confirme : elles ont
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| Florian BAPTISTE 63
connaissance humaine dans son ensemble. Les efforts humains sont en permanence pris dans une tension entre l'efficacité de petits groupes d'individus agissant indépendamment et les besoins de tissage d'une vaste communauté. Un petit groupe peut innover de façon rapide et cohérente, mais cette situation crée une sous-culture dont les concepts ne sont pas compris par les autres. A l'opposé, des actions de coordination portant sur une large communauté sont lentes et douloureuses et nécessitent beaucoup d'efforts de communication. Le monde travaille entre ces deux extrêmes, avec une tendance à commencer avec de petits groupes et des idées personnelles et à se développer vers une compréhension plus large avec le temps. Il est essentiel de rassembler ces deux sous-cultures lorsqu'un langage commun plus large est nécessaire. Souvent les deux groupes développent indépendamment des concepts très voisins et la description de la relation qui existe entre eux peut apporter de larges bénéfices. Comme le dictionnaire franco-danois, ou une table de conversion poids et mesures, les relations permettent de communiquer et collaborer même lorsque les points communs entre les concepts n'ont pas encore entraîné de terminologie commune. Le Web sémantique en nommant chaque concept simplement dans une URI permet à chacun d'exprimer de nouveaux concepts inventés avec un minimum d'efforts. Ce langage logique unificateur permettra à ces nouveaux concepts d'être progressivement reliés au Web universel. Cette structure ouvrira la connaissance et les travaux humains à l'analyse signifiante d'agents logiciels donnant accès à une nouvelle classe d'outils grâce auxquels nous pourrons vivre, travailler, prendre ensemble.
Annexe 2 http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39371768,00.htm?xtor=RSS-1
Information du 30 Juillet 2007
Le web 2.0 dynamise le secteur du capital-risque aux Etats Unis
Estelle Dumout, publié le 30 juillet 2007
Business - Avec 979 millions de dollars reçus sur un trimestre, les sociétés de services
internet affichent leur bonne santé. Selon Ernst & Young, les capital-risqueurs misent
d’abord sur les acteurs du web 2.0, pour leur grand potentiel de retour sur
investissement.
Les investisseurs ont à nouveau confiance dans le secteur des TIC, grâce au web 2.0. Aux
Etats-Unis, pendant le deuxième trimestre 2007, les capital-risqueurs ont ainsi réalisé 435
prises de participations dans des sociétés oeuvrant dans les technologies de l'information et de
la communication, pour un montant total de 4,1 milliards de dollars.
Ce secteur attire plus de la moitié de la totalité des investissements aux Etats-Unis, tous
segments confondus, révèle une étude réalisée par Ernst & Young et Dow Jones Venture One.
Les capital-risqueurs ont investi 7,4 milliards de dollars au cours du deuxième trimestre, soit
une augmentation de 8 % en un an. Une croissance principalement portée par trois secteurs :
la génétique, les « technologies vertes » et le web 2.0.
Sur le secteur des TIC, le logiciel se taille la part du lion : les entreprises informatiques ont
récolté 1,5 milliard de dollars, soit le même chiffre qu'au premier trimestre 2006. Le domaine
des communications et des réseaux augmente légèrement, pour atteindre 839 millions de
dollars. Mais surtout, le retour en grâce des sociétés de services internet se confirme : elles ont
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 63
connaissance humaine dans son ensemble. Les efforts humains sont en permanence pris dans une tension entre l'efficacité de petits groupes d'individus agissant indépendamment et les besoins de tissage d'une vaste communauté. Un petit groupe peut innover de façon rapide et cohérente, mais cette situation crée une sous-culture dont les concepts ne sont pas compris par les autres. A l'opposé, des actions de coordination portant sur une large communauté sont lentes et douloureuses et nécessitent beaucoup d'efforts de communication. Le monde travaille entre ces deux extrêmes, avec une tendance à commencer avec de petits groupes et des idées personnelles et à se développer vers une compréhension plus large avec le temps. Il est essentiel de rassembler ces deux sous-cultures lorsqu'un langage commun plus large est nécessaire. Souvent les deux groupes développent indépendamment des concepts très voisins et la description de la relation qui existe entre eux peut apporter de larges bénéfices. Comme le dictionnaire franco-danois, ou une table de conversion poids et mesures, les relations permettent de communiquer et collaborer même lorsque les points communs entre les concepts n'ont pas encore entraîné de terminologie commune. Le Web sémantique en nommant chaque concept simplement dans une URI permet à chacun d'exprimer de nouveaux concepts inventés avec un minimum d'efforts. Ce langage logique unificateur permettra à ces nouveaux concepts d'être progressivement reliés au Web universel. Cette structure ouvrira la connaissance et les travaux humains à l'analyse signifiante d'agents logiciels donnant accès à une nouvelle classe d'outils grâce auxquels nous pourrons vivre, travailler, prendre ensemble.
Annexe 2 http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39371768,00.htm?xtor=RSS-1
Information du 30 Juillet 2007
Le web 2.0 dynamise le secteur du capital-risque aux Etats Unis
Estelle Dumout, publié le 30 juillet 2007
Business - Avec 979 millions de dollars reçus sur un trimestre, les sociétés de services
internet affichent leur bonne santé. Selon Ernst & Young, les capital-risqueurs misent
d’abord sur les acteurs du web 2.0, pour leur grand potentiel de retour sur
investissement.
Les investisseurs ont à nouveau confiance dans le secteur des TIC, grâce au web 2.0. Aux
Etats-Unis, pendant le deuxième trimestre 2007, les capital-risqueurs ont ainsi réalisé 435
prises de participations dans des sociétés oeuvrant dans les technologies de l'information et de
la communication, pour un montant total de 4,1 milliards de dollars.
Ce secteur attire plus de la moitié de la totalité des investissements aux Etats-Unis, tous
segments confondus, révèle une étude réalisée par Ernst & Young et Dow Jones Venture One.
Les capital-risqueurs ont investi 7,4 milliards de dollars au cours du deuxième trimestre, soit
une augmentation de 8 % en un an. Une croissance principalement portée par trois secteurs :
la génétique, les « technologies vertes » et le web 2.0.
Sur le secteur des TIC, le logiciel se taille la part du lion : les entreprises informatiques ont
récolté 1,5 milliard de dollars, soit le même chiffre qu'au premier trimestre 2006. Le domaine
des communications et des réseaux augmente légèrement, pour atteindre 839 millions de
dollars. Mais surtout, le retour en grâce des sociétés de services internet se confirme : elles ont
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 64
reçu 979 millions de dollars de la part des capital-risqueurs, au cours de 131 opérations de
financement.
Un bon retour sur investissement à moindres frais
Ces chiffres représentent une augmentation de 52 % en un an, et sont au plus haut depuis
2001 et l'explosion de la bulle internet. Les bénéficiaires sont des sociétés de services comme
des spécialistes des bases de données, par exemple, mais aussi des entreprises web 2.0,
éditeurs de services communautaires, de blogs ou de wikis.
« Les sociétés du web 2.0 sont désormais capables de développer complètement des produits,
et elles commencent à générer des revenus très rapidement, avec des capitaux relativement
peu élevés », souligne Joseph Muscat, l'un des directeurs de Ernst & Young aux Etats-Unis. «
Ces sociétés sont considérées comme des investissements à moindre coût avec un grand
potentiel de retour ».
Cette tendance confirme les chiffres pour l'ensemble de l'année 2006, toujours publiés par
Ernst & Young : les sociétés du web 2.0 ont reçu l'année dernière des financements dépassant
844 millions de dollars dans le monde. C'est deux fois plus qu'en 2005. La plupart de ces
investissements sont réalisés aux Etats-Unis et en Europe. En France, sur l'ensemble de
l'année 2006, les sociétés de services internet ont reçu des investissements d'un montant de 69
millions d'euros (94 millions de dollars).
Par Estelle Dumout, ZDNet France
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 64
reçu 979 millions de dollars de la part des capital-risqueurs, au cours de 131 opérations de
financement.
Un bon retour sur investissement à moindres frais
Ces chiffres représentent une augmentation de 52 % en un an, et sont au plus haut depuis
2001 et l'explosion de la bulle internet. Les bénéficiaires sont des sociétés de services comme
des spécialistes des bases de données, par exemple, mais aussi des entreprises web 2.0,
éditeurs de services communautaires, de blogs ou de wikis.
« Les sociétés du web 2.0 sont désormais capables de développer complètement des produits,
et elles commencent à générer des revenus très rapidement, avec des capitaux relativement
peu élevés », souligne Joseph Muscat, l'un des directeurs de Ernst & Young aux Etats-Unis. «
Ces sociétés sont considérées comme des investissements à moindre coût avec un grand
potentiel de retour ».
Cette tendance confirme les chiffres pour l'ensemble de l'année 2006, toujours publiés par
Ernst & Young : les sociétés du web 2.0 ont reçu l'année dernière des financements dépassant
844 millions de dollars dans le monde. C'est deux fois plus qu'en 2005. La plupart de ces
investissements sont réalisés aux Etats-Unis et en Europe. En France, sur l'ensemble de
l'année 2006, les sociétés de services internet ont reçu des investissements d'un montant de 69
millions d'euros (94 millions de dollars).
Par Estelle Dumout, ZDNet France
[LE WEB 2.0 EST IL UNE REVOLUTION OU UNE EVOLUTION DU WEB 1.0 ?] 2007
| Florian BAPTISTE 64
reçu 979 millions de dollars de la part des capital-risqueurs, au cours de 131 opérations de
financement.
Un bon retour sur investissement à moindres frais
Ces chiffres représentent une augmentation de 52 % en un an, et sont au plus haut depuis
2001 et l'explosion de la bulle internet. Les bénéficiaires sont des sociétés de services comme
des spécialistes des bases de données, par exemple, mais aussi des entreprises web 2.0,
éditeurs de services communautaires, de blogs ou de wikis.
« Les sociétés du web 2.0 sont désormais capables de développer complètement des produits,
et elles commencent à générer des revenus très rapidement, avec des capitaux relativement
peu élevés », souligne Joseph Muscat, l'un des directeurs de Ernst & Young aux Etats-Unis. «
Ces sociétés sont considérées comme des investissements à moindre coût avec un grand
potentiel de retour ».
Cette tendance confirme les chiffres pour l'ensemble de l'année 2006, toujours publiés par
Ernst & Young : les sociétés du web 2.0 ont reçu l'année dernière des financements dépassant
844 millions de dollars dans le monde. C'est deux fois plus qu'en 2005. La plupart de ces
investissements sont réalisés aux Etats-Unis et en Europe. En France, sur l'ensemble de
l'année 2006, les sociétés de services internet ont reçu des investissements d'un montant de 69
millions d'euros (94 millions de dollars).
Par Estelle Dumout, ZDNet France