Calendrier vaccinal: ROR dès un an
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Actualites Cho t6ro et glyc6 ie des de 30 ogist c En 1973, un cardiologue de rOMS d~signe rath~roscl~rose comme un probl~me p~diatrique. Un peu plus de 30 ans apr~s, les biologistes le prennent au mot. SDB et SNMB ont fix~ au 20 octobre la 6 e Journde nationale de d~pistage de ce probl~me de sant~ n6glig~: cholest~roldrnie et glycdmie des 16-30 ans. R appelons que la 5e Journee avait dej& choisi ce theme, apr~s 4 ans consacres & I'h6patite C. Resultat : 10 0/0 des jeunes depist6s necessitaient une prise en charge... Ce qu'ils ignoraient. le 20 octobre2005, dosage gratuit RFL s'est fait recemment 1'6cho (pour la seconde fois) d'une com- municationdevant I'Academie natio- nale de medecine du Pr Jean-Luc de Gennes (qui en est membre), expert mondialement connu des hyperlipidemies,orevenu reclamer en mai la d~tection des anomalies lipidoglucidiques des jeunes Fran- oais. II y a quatre ans, nous avions fait echo & son souhait de voir le Servicede sant6 des Armees depis- ter les conscrit(e)s. Manque de chance: entre- temps, le service militaire est pass6 de la conscription & I'armee de m6tier ! le nl~tin Im lakora~e e'~eme~ m~l'mdes ./. .. if i L , Cette 6 e Journ6e nationale de depistage des Labm est Iogiquementsoutenue par I'Academie de medecine, et par I'Academie de pharma- cie, le ministere de la Sante et I'association de consommateurs UFC-Que Choisir. Objectif commun: doser CT, LDL, HDL, TG et glyc6- mie (& jeun), inciter les porteurs de facteurs de risque visibles (obesit6), avoues (tabagisme, obe- sit6, heredit6...) ou detectes (diab6te, HTA) & consulter. La suite du 20 octobre sera de ce fait interessante puis- qu'elle doit pr6cis~ment recueillir des informa- tions sur I'impact des facteurs de risque car- diovasculaire chez les jeunes. Sur le plan epi- demiologique, on aura enfin un apergu de la fr6quence des facteurs de risque cardiovas- culaire chez les 16-30 ans. Cette action des biologistes liberaux inver- sera-t-elle le mythe d'autant plus meritoire sur lequel vivent les Fran~;ais: les maladies car- diovasculaires ne concernent que Vadulte, et plut6t dans la seconde partie de sa vie. En famille, il faut faire changer les id6es fausses, et clans les medias,dont certains croient encore & I'impunite cardiovasculaire de la femme non menopaus6e ! Pourquoi 16 ans? Comme le rappelle le Pr de Gennes et le soulignent les organisateurs de lajournee du 20 octobre, c'est I'&ge auquel la cholesterol6mie se stabilise (2 g/L) : normo- ou hypercholesterolemie, mais les premi6res traces d'atheroscl~rose (strie lipidique) seraient ~. ce stade reversibles... Si le Labm a donne I'alerte. Cette action des biologistes est m6ritoire. Mais quand la France organisera-t-elle ce depistage biologique juv6nile sur le projet trace en mai dernier par le Pr de Gennes ? Qui permettrait d'6conomiser des briques pour colmater le trou de la Secu. J.-M. M. i tCalendrier vaccinal : ROR unan ii i | 'Assurance-Maladie a tenu & rappeler au L corps medical rimportance de respecter la r6alisation en temps rdel de la vaccination tri- valente rougeole/oreillons/rubdoie ou ROR. Elle a tenu de nouveau & souligner le caract~re non bdnin de ces trois maladies, notamment leurs cons6quences qui peuvent 8tre dramatiques: complications pulmonaires et neurologiques et risque de ddc~s de la rougeole, risque foetal et maternel de la rubeole notammenL Ce vaccin , non obligatoire (au sens de la Ioi) est pris en charge a 100 % d~s 1 an et jusqu'a 13 ans indus, 65 % au-dela. La premiere dose de ROR est recommandee 12 mois et non plus ~ partir de 12 mois, et ia cins sont recommand~es pour les enfants de plus de 24 tools, n6s en 1992 ou apr&s (de 24 mois ~ 13 ans en 2005) non encore vaccin6s. Pour les enfants entrant en coUec- tJvitdavant 12 mois, on recornmande le ROR d~s 9 mois. Dans ce cas la seconde dose est recommand~e entre 12 et 15 moi~ Enfin, une dose de vaccin est recommandde aux personnes n6es entre 1980 et 1991 et n'ayant jamais dtd vaccinees. Entre nous, U serait peut-~tre utile de v6rifier le titre d'anticorps des anciens vaccines ou des anciens malades, pour la rub6ole en tout cas. che Un taux moyen de Vaccination de 86 %, avec d'importantes diff6rences r~giona- k~de67b 95% salon les d6partements en 2002 pour les enfants de2 ans~ D'o~ risque de voir r(~appara~tre des dpid6mies de rou- geole, telie en 2003 en ProvenCe~Alpes- C6te d'Azur, du fait d'une couvert'ure vaccinale insuffisante, puisque la couverture vaccinale optimale emp~che, la Circulation du Virus, ou secondedoseaucoursdela2eann6e, soitentre I/Europe peut 61iminer rougeole, oreillons et flnitpaLrlemenerversdes~=sujets~impasses,~ren- 13 et 24 mois, avec un intervalle d'au moins rubdole d'ici 2010, si tant est que la couverture danti!i:mpossibl~; sa Survie. 1 mois entre deux injections Deux doses de vac- vaccinale atteint 95 % au moins. La France affi- :i; :: :i: : : :' J.-M. M 10 Revue Francophone des Laboratoires, novembre 2005, N ° 3?6
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Actualites
Cho t6ro et glyc6 ie des de 30 o g i s t c En 1973, un cardiologue de rOMS d~signe rath~roscl~rose comme un probl~me p~diatrique. Un peu plus de 30 ans apr~s, les biologistes le prennent au mot. SDB et SNMB ont fix~ au 20 octobre la 6 e Journde nationale de d~pistage de c e probl~me de sant~ n6glig~: cholest~roldrnie et glycdmie des 16-30 ans.
R appelons que la 5e Journee avait dej&
choisi ce theme, apr~s 4 ans consacres & I'h6patite C. Resultat : 10 0/0 des jeunes
depist6s necessitaient une prise en charge... Ce qu'ils ignoraient.
le 20 octobre 2005, dosage gratuit RFL s'est fait recemment 1'6cho (pour la seconde fois) d'une com- munication devant I'Academie natio- nale de medecine du Pr Jean-Luc de Gennes (qui en est membre),
expert mondialement connu des hyperlipidemies,orevenu reclamer
en mai la d~tection des anomalies lipidoglucidiques des jeunes Fran- oais. II y a quatre ans, nous avions fait echo & son souhait de voir le Service de sant6 des Armees depis- ter les conscrit(e)s. Manque de chance: entre- temps, le service militaire est pass6 de la conscription & I'armee de m6tier !
le nl~tin Im lakora~e e'~eme~ m~l'mdes
. / . .. i f i L ,
Cette 6 e Journ6e nationale de depistage des Labm est Iogiquement soutenue par I'Academie
de medecine, et par I'Academie de pharma- cie, le ministere de la Sante et I'association
de consommateurs UFC-Que Choisir. Objectif commun: doser CT,
LDL, HDL, TG et glyc6- mie (& jeun), inciter les porteurs de facteurs de risque visibles (obesit6), avoues (tabagisme, obe- sit6, heredit6...) ou detectes (diab6te, HTA) & consulter. La suite du
20 octobre sera de ce fait interessante puis- qu'elle doit pr6cis~ment recueillir des informa-
tions sur I'impact des facteurs de risque car-
diovasculaire chez les jeunes. Sur le plan epi- demiologique, on aura enfin un apergu de la fr6quence des facteurs de risque cardiovas- culaire chez les 16-30 ans. Cette action des biologistes liberaux inver- sera-t-elle le mythe d'autant plus meritoire sur
lequel vivent les Fran~;ais : les maladies car- diovasculaires ne concernent que Vadulte, et
plut6t dans la seconde partie de sa vie. En famille, il faut faire changer les id6es fausses, et clans les medias, dont certains croient encore & I'impunite cardiovasculaire de la femme non menopaus6e ! Pourquoi 16 ans? Comme le rappelle le Pr de Gennes et le soulignent les organisateurs de lajournee du 20 octobre, c'est I'&ge auquel la cholesterol6mie se stabilise (2 g/L) : normo- ou hypercholesterolemie, mais les premi6res traces d'atheroscl~rose (strie lipidique) seraient ~. ce stade reversibles... Si le Labm a donne I'alerte.
Cette action des biologistes est m6ritoire. Mais quand la France organisera-t-elle ce depistage biologique juv6nile sur le projet trace en mai dernier par le Pr de Gennes ? Qui permettrait d'6conomiser des briques pour colmater le trou de la Secu.
J.-M. M.
i t C a l e n d r i e r v a c c i n a l : R O R u n a n ii i
| 'Assurance-Maladie a tenu & rappeler au L corps medical rimportance de respecter la
r6alisation en temps rdel de la vaccination tri- valente rougeole/oreillons/rubdoie ou ROR. Elle
a tenu de nouveau & souligner le caract~re non
bdnin de ces trois maladies, notamment leurs
cons6quences qui peuvent 8tre dramatiques:
complications pulmonaires et neurologiques et risque de ddc~s de la rougeole, risque foetal et
maternel de la rubeole notammenL Ce vaccin , non obligatoire (au sens de la Ioi) est pris en
charge a 100 % d~s 1 an et jusqu'a 13 ans indus,
65 % au-dela. La premiere dose de ROR est recommandee
12 mois et non plus ~ partir de 12 mois, et ia
cins sont recommand~es pour les enfants de plus de 24 tools, n6s en
1992 ou apr&s (de 24 mois ~ 13
ans en 2005) non encore vaccin6s.
Pour les enfants entrant en coUec- tJvitd avant 12 mois, on recornmande
le ROR d~s 9 mois. Dans ce cas la
seconde dose est recommand~e entre 12 et 15 moi~ Enfin, une dose
de vaccin est recommandde aux personnes n6es entre 1980 et 1991
et n'ayant jamais dtd vaccinees.
Entre nous, U serait peut-~tre utile de v6rifier le titre d'anticorps des anciens vaccines ou des
anciens malades, pour la rub6ole en tout cas.
che Un taux moyen de Vaccination de 86 %,
avec d'importantes
diff6rences r~giona- k ~ d e 6 7 b 95% salon
les d6partements en 2002 pour les enfants
de2 ans~ D'o~ risque de voir r(~appara~tre
des dpid6mies de rou-
geole, telie en 2003 en ProvenCe~Alpes-
C6te d'Azur, du fait d'une couvert'ure vaccinale insuffisante, puisque la couverture vaccinale
optimale emp~che, la Circulation du Virus, ou
secondedoseaucoursdela2eann6e, soitentre I/Europe peut 61iminer rougeole, oreillons et flnitpaLrlemenerversdes~=sujets~impasses,~ren-
13 et 24 mois, avec un intervalle d'au moins rubdole d'ici 2010, si tant est que la couverture danti!i:mpossibl~; sa Survie. 1 mois entre deux injections Deux doses de vac- vaccinale atteint 95 % au moins. La France affi- :i; :: :i: : : :' J.-M. M
1 0 Revue Francophone des Laboratoires, novembre 2005, N ° 3?6
