Rosalia trabajo definitivo corregido

45
CONGRÈS AGROÉCOLOGIE « CULTIVONS L’EUROPE. ERASMUs+ , DUNKERQUE 17-18 mars 2016. Rosalía Sánchez Martín B-22 Institut Josep Lluís Sert 1

Transcript of Rosalia trabajo definitivo corregido

Page 1: Rosalia trabajo definitivo corregido

CONGRÈS AGROÉCOLOGIE « CULTIVONS L’EUROPE. ERASMUs+ , DUNKERQUE 17-18 mars 2016.

Rosalía Sánchez Martín

B-22 Institut Josep Lluís Sert

Tuteurs : José Fernández et Lluís-Xavier Flores

1

Page 2: Rosalia trabajo definitivo corregido

2

Page 3: Rosalia trabajo definitivo corregido

INDEX

1. INTRODUCTION...................................................................................................................5

1.1. JUSTIFICATION............................................................................................................5

1.2. OBJECTIFS....................................................................................................................5

1.3. ÉTAT DE LA QUESTION..............................................................................................6

1.4. MÉTHODOLOGIE..........................................................................................................6

2. DÉVELOPPEMENT..............................................................................................................7

2.1. CONTEXTE....................................................................................................................7

2.1.1. L’agriculture en Catalogne.....................................................................................7

2.1.2. L’agriculture au Baix Llobregat.............................................................................8

2.1.2.1. Parc Agricole du Baix Llobregat....................................................................8

2.2. INTERMÉDIAIRES......................................................................................................10

2.2.1. Concept..................................................................................................................10

2.2.2. Fonctions des intermédiaires :............................................................................10

2.2.3. Types d’intermédiaires :.......................................................................................11

2.2.4. Niveaux des chaînes de distribution :................................................................11

2.2.5. Rentabilité de l’utilisation d’intermédiaires........................................................12

2.2.6. Consommation de produits agricoles sans intermédiaires..............................13

2.2.6.1. Vente sur internet..........................................................................................13

2.3. ÉTUDE COMPARATIVE.............................................................................................15

2.3.1. Produits agricoles choisis pour l’étude comparative........................................15

2.3.2. Commerces choisis pour l’étude comparative..................................................17

2.3.3. Tables et graphiques de comparaison...............................................................18

3. PARTIE PRATIQUE...........................................................................................................22

3.1. VISITE AU MARCHÉ DU PAYSAN DU PRAT DE LLOBREGAT.........................22

3.2. SONDAGE....................................................................................................................27

3

Page 4: Rosalia trabajo definitivo corregido

4. CONCLUSIONS..................................................................................................................29

5. WEBGRAPHIE....................................................................................................................30

6. ANNEXES............................................................................................................................31

6.1. MERCABARNA............................................................................................................32

6.2. GLOSSAIRE.................................................................................................................33

6.3. REMERCIEMENTS.....................................................................................................35

4

Page 5: Rosalia trabajo definitivo corregido

1. INTRODUCTION

1.1. JUSTIFICATIONLe choix du sujet a été une question complexe. Depuis le début je savais que, de façon

générale, je voulais centrer mon travail sur l’économie. Mais plus concrètement, dans

l’économie, je ne savais pas sur quoi me centrer.

Quelques semaines plus tard, les profs qui donnaient des cours Batxibac nous ont

informés d’un congrès sur l’agriculture qu’il y aurait l’année suivante en France et

auquel nous irions, si nous concentrions notre travail de recherche sur ce sujet, pour

l’exposer. Je n’ai pas eu besoin de beaucoup réfléchir pour accepter l’offre.

Ensuite, je voulais trouver un sujet lié en même temps à l’économie et à l’agriculture, et

une professeure m’a suggérée de faire une étude sur les prix des produits agricoles.

Avec mon tuteur, José Fernández, on a décidé de focaliser la recherche sur les

produits agricoles locaux qui sont cultivés dans les champs de ma comarque, le Baix

Llobregat.

Dans mon travail, je voudrais répondre à la question de si les producteurs obtiennent

un bénéfice comparable à celui des commercialisateurs ou, au contraire, s’ils

obtiennent un bénéfice beaucoup plus petit comme la plupart de la société croit.

1.2. OBJECTIFS Apprendre sur l’agriculture de ma comarque, c'est-à-dire, mon milieu.

Améliorer mes habilités informatiques et de recherche.

Être plus consciente de l’effort des agriculteurs.

Savoir si c’est vrai qu’il y a des injustices à la chaîne de la production agricole

en ce qui concerne la distribution des bénéfices, en tenant compte de l’effort de

chaque membre de cette chaine.

M’introduire dans le monde journalistique en faisant des interviews.

5

Page 6: Rosalia trabajo definitivo corregido

1.3. ÉTAT DE LA QUESTIONÀ présent, sans avoir commencé à faire des recherches, mes connaissances sur le

sujet sont presque nulles. Ce qu’on entend dire est que les producteurs, dans la chaîne

de commercialisation des produits agricoles, sont ceux qui obtiennent moins de

bénéfices et avec beaucoup de différence, arrivant au point que quelques-uns

n’obtiennent qu’un salaire de base.

J’ai entendu aussi que ça c’est parce que d’habitude les intermédiaires ont plus de

pouvoir parce que sans eux les produits cultivés ne seraient pas vendus. Les

producteurs savent qu’il faut vraiment distribuer ou exporter les produits pour les

vendre. En raison de ça, les intermédiaires profitent pour acheter les produits aux

paysans1 à des prix très bas et après ils les vendent à des prix plus élevés. Alors ce

sont les grandes entreprises intermédiaires qui gagnent la plupart du bénéfice.

1.4. MÉTHODOLOGIEPour réaliser ce projet j’ai recueilli de l’information diverse afin de développer chacune

des parties qui le composent de la façon la plus réaliste possible. Pour cela j’ai fait une

recherche bibliographique principalement sur internet.

Grâce à cela, j’ai obtenu presque toute l’information pour élaborer des parties comme 2.1.Contexte et 2.2.Intermédiaires, mentionnées dans la Bibliographie. En ce qui concerne la partie pratique (2.3.Étude comparative), dans l’élaboration des feuilles de calcul et des graphiques, j’ai recouru au programme Microsoft Office Excel. Finalement, toutes ces données ont été enregistrées sur ordinateur avec Microsoft Office Word pour produire l’ensemble de ce travail.

1 Vous pouvez trouver ce mot et tous ceux qui sont en bleu dans le glossaire de la partie Annexes.6

Page 7: Rosalia trabajo definitivo corregido

2. DÉVELOPPEMENT

2.1. CONTEXTE

2.1.1. L’agriculture en Catalogne

En Catalogne la plupart des exploitations agricoles sont petites ou moyennes, puisque

le sol cultivable à toujours été limité par rapport à sa population. C’est surtout à partir

des années 90, qu’il y a eu une augmentation progressive du sol qui peut être urbanisé

et en conséquence de cela, une grand partie des jardins potagers ont été détruits.

Alors les grandes plantations dans les champs ont été donc substituées par des

plantations intensives dans des serres.

La production de jardins potagers en Catalogne est essentiellement périurbaine,

puisqu’elle se localise principalement au tour de la zone métropolitaine de Barcelone.

Cependant, en Catalogne on peut distinguer trois zones agraires :

a) Pyrénées et Prépyrénées, région d’élevage plus que d’agriculture.

b) La zone centrale et les plaines de Gérone, où ce qu’on trouve le plus ce sont

les céréales.

c) La région sud, comprend 70% des cultures de toute la Catalogne, où

prédominent la vigne, l’olivier, les fruits frais et les fruits secs.

En ce qui concerne la concurrence, le concurrent principal de l’agriculture catalane ne

sont pas les pays du sud de la Méditerranée, mais le propre État espagnol. En effet

Mercabarna2 est le marché agroalimentaire

le plus important d’Espagne et aussi du sud

de l’Europe. Il reçoit principalement des

produits en provenance de (par ordre

d’importance) l’Andalousie, la France,

Murcie et Valence. Étant donné sa proximité

avec la frontière, Mercabarna souffre

fréquemment d’excès d’offre. Quand les prix des marchés de destination du nord de

l’Europe ne sont pas rentables, les exportateurs du sud de l’Espagne préfèrent

débarquer à Barcelone pour éviter les coûts de transport.

2 Vous pouvez trouver plus sur Mercabarna à la partie Annexes.7

Source: www.cadenadesuministro.es

Page 8: Rosalia trabajo definitivo corregido

2.1.2. L’agriculture au Baix Llobregat

En ce qui concerne l’économie du Baix Llobregat, il

faut s’arrêter sur le secteur agricole, le plus

reconnaissable au secteur primaire de cette

comarque. Le delta formé par le fleuve Llobregat

est important, puisqu’il s’agit de la zone la plus

fertile de la Catalogne après le bassin du Segre.

Dans cette comarque, les produits les plus cultivés sont les irrigables, comme les

artichauts, les tomates ou les laitues, grâce à la proximité du fleuve Llobregat, le sol

est assez humide.

Par ailleurs, au Baix Llobregat se trouve le Parc Agricole du Baix Llobregat, une autre

zone des plus cultivées de la Catalogne.

2.1.2.1. Parc Agricole du Baix Llobregat

Le Parc agricole du Baix Llobregat s'étend sur

2938 hectares et il se trouve au sud de

Barcelone, à seulement 10 minutes du centre. Il

comprend les zones agricoles proprement dites,

mais aussi le fleuve et les espaces naturels des

plaines alluviales du delta et de la basse vallée

du fleuve, c'est-à-dire, les municipes de

Castelldefels, El Prat de Llobregat, Viladecans,

Gavà, Cornellà de Llobregat, L’Hospitalet de

Llobregat, Molins de Rei, Pallejà, El Papiol, Sant

Boi de Llobregat, Sant Feliu de Llobregat, Sant

Joan d’Espí, Sant Vicenç dels Horts et Santa Coloma de Cervelló.

8

Source: habitat.aq.upm.es

Source:alsol.es Source: Divinossabores.com Source: gastroteca.cat

Source: www.agroterritori.org

Page 9: Rosalia trabajo definitivo corregido

Grâce à l'orientation sud/sud-est du delta, le climat est doux. L'influence régulatrice de

la mer et la protection physique des montagnes ont fait du Baix Llobregat une zone

privilégiée pour la pratique de l'agriculture. La principale caractéristique de cette zone

est l’humidité du sol, grâce à sa proximité du fleuve et aussi des eaux souterraines.

Par la suite, les cultures les plus habituelles sont celles des vergers ainsi que les

fruitiers (pommiers, poiriers, pêchers…) mais la plus importante est sans doute

l'artichaut, avec 7.340 tonnes produits par an sur une surface cultivée de 565 hectares.

D’autres produits notables y sont cultivés, comme l’asperge, le poireau, la carotte, le

chou-fleur, les haricots ou les radis.

9

Page 10: Rosalia trabajo definitivo corregido

2.2. INTERMÉDIAIRES

2.2.1. Concept3

On appelle « chaîne de distribution » le circuit de produits que les fabricants mettent à

disposition des consommateurs pour qu’ils en fassent acquisition. La distance

géographique entre les acheteurs et les vendeurs en plus de l’impossibilité de situer

l’usine en face du consommateur rendent nécessaire la distribution (transport et

merchandising) des biens et services depuis le lieu de production jusqu’au son lieu

d’utilisation ou de consommation.

Le point de départ de la chaîne de distribution est le producteur, et le point final ou de

destination est le consommateur. L’ensemble des personnes ou organisations qui sont

entre le producteur et l’usager final sont les intermédiaires.

Les intermédiaires sont ceux qui réalisent les fonctions de distribution. Il s’agit

d’entreprises situées entre le producteur et l’usager final et normalement ce sont des

organisations indépendantes du fabricant.

2.2.2. Fonctions des intermédiaires :

Quelques fonctions développées par les intermédiaires sont :

Montrer le produit aux consommateurs et leur informer sur ses caractéristiques.

Promouvoir le produit pour trouver des acheteurs

Modifier et adapter le produit pour qu’il soit le plus satisfaisant possible aux

consommateurs, par exemple, en complétant son montage ou en l’emballant.

Se communiquer avec les acheteurs et négocier avec eux afin d’essayer de

trouver un prix mutuellement satisfacteur.

Emmagasiner et transporter les produits pour les distribuer.

3 Information extraite de https://es.wikipedia.org/wiki/Canal_de_distribuci%C3%B3n10

Page 11: Rosalia trabajo definitivo corregido

2.2.3. Types d’intermédiaires :

Les plus importants sont les grossistes et les détaillants.

Les grossistes se caractérisent par vendre aux détaillants ou à d’autres grossistes

mais jamais au consommateur ou usager final. Ils achètent à un producteur et aussi à

d’autres grossistes.

Les détaillants ou vendeurs au détail sont le dernier anneau de la chaîne de

distribution, puisqu’ils vendent des produits au consommateur final. On les connaît plus

comme des boutiques, qui peuvent être associées, par exemple, à des marchés, des

centres commerciaux ou des galeries.

2.2.4. Niveaux des chaînes de distribution :

On peut parler de deux niveaux de chaînes :

Chaîne directe : Ce sont des circuits courts de commercialisation

Le producteur ou fabricant vend le produit ou service directement au

consommateur sans intermédiaires. C’est fréquent dans le cas des services

(salons de coiffure, banques…) mais pas dans celui des produits de

consommation.

Chaîne indirecte. Il y a des intermédiaires entre le fournisseur ou fabricant et

l’usager final ou consommateur. Dans les chaînes indirectes on peut

différencier entre la chaîne courte et la chaîne longue selon sa longueur. On la

mesure selon le nombre d’intermédiaires qui se trouvent entre le producteur et

le consommateur.

Une chaîne courte : un seul intermédiaire uniquement entre le fabricant

et l’usager final.

Une chaîne longue est composée de divers intermédiaires comme des

grossistes, distributeurs, emmagasineurs, semi-grossistes, détaillants...

11

Chaînes de distribution

Chaîne directe

Chaîne indirecte

Chaîne courte

Chaîne longue

Page 12: Rosalia trabajo definitivo corregido

En principe, les prix des produits qui ont été conduits par des chaînes de distribution

courtes, devraient être plus bas. Cependant, actuellement, on peut trouver souvent que

les prix des petits commerces sont plus élevés que ceux des grandes surfaces, comme

on verra par la suite.

2.2.5. Rentabilité de l’utilisation d’intermédiaires

C’est fréquent qu’on lise ou qu’on écoute que les intermédiaires gardent d’habitude

une très grand partie du bénéfice qu’obtient l’agriculteur en nuisant celui-ci, et que, par

conséquent, les producteurs devraient essayer de ne pas contracter leurs services.

Cette opinion n’est pas tout à fait vraie, cela simplement dépend du niveau de

production de l’agriculteur et aussi de sa stratégie.

Quand il s’agit d’un petit agriculteur, il n’aura probablement pas besoin d’intermédiaires

et il lui suffira de mettre, par exemple, son propre stand au marché ou à côté d’une

route pour obtenir des bénéfices supérieurs à ses coûts de production. Comme sa

production n’est pas élevée, alors ses coûts ne le seront pas non plus et avec

seulement quelques acheteurs il aura déjà des bénéfices.

De plus, quand on se trouve avec une grande quantité de production, le plus probable

c’est que l’agriculteur ne puisse pas la vendre tout seul. Alors c’est le moment où il doit

négocier avec des intermédiaires. L’agriculteur paye les intermédiaires pour sa gestion,

grâce à laquelle ses produits arriveront à un chiffre élevé de consommateurs auxquels

d’autre façon l’agriculteur ne pourrait pas arriver. Il sacrifie des dépôts pour chaque

produit vendu, mais il vend une quantité très grande de produits à beaucoup de clients

auxquels il n’aurait pas pu y arriver tout seul. Alors, bien que les intermédiaires gardent

une commission, l’agriculteur vendra plus de production et il obtiendra plus de

bénéfices. S’il essayait de la vendre tout seul, il devrait jeter une grande partie de la

production et il n’obtiendrait pas de bénéfices ou n’en obtiendrait pas tous ceux qu’il

pourrait.

La question principale que le producteur doit se poser est combien coûte la

distribution ; soit il fait lui-même le travail en passant par des intermédiaires afin de

vendre plus, soit il ne pas pas par des intermédiaires, allant directement au

consommateur final, en allégeant le coût et en obtenant plus de bénéfices.

12

Page 13: Rosalia trabajo definitivo corregido

2.2.6. Consommation de produits agricoles sans intermédiaires

2.2.6.1. Vente sur internet

La nouvelle révolution du monde de l’agriculture sans intermédiaires c’est avec

Internet. Beaucoup d’agriculteurs intuitifs et entrepreneurs ont créé un système de

vente directe de leurs produits à travers des pages web, l’objectif étant de rentabiliser

leurs produits face à un marché à chaque fois plus compétitif.

Actuellement, ce type d’affaire se centre principalement sur la qualité. C’est pour cela

que normalement ils vendent seulement dans leur pays, car non seulement la vente à

d’autres pays serait trop chère à cause des coûts de transport, mais en plus les

produits perdraient de la qualité4.

À l’origine, les producteurs comme les clients s’évitaient les coûts des intermédiaires et

alors les prix étaient plus bas. Mais maintenant, en se centrant sur la qualité, la plupart

des agriculteurs qui vendent sur internet ont commencé à cultiver des produits

écologiques dont les prix sont encore plus hauts que ceux des fruiteries et marchés,

mais pas que ceux des magasins de produits écologiques.

Un exemple de groupe d’agriculteurs qui

vend sur internet, c’est l’entreprise « Disfruta

& Verdura ». Cette entreprise a ses champs

dans la province de Tarragona. Ils produisent

des produits agricoles écologiques et les

transportent eux-mêmes à toute l’Espagne.

Une de leurs clientes est Maria Montserrat

Ramírez, à qui j’ai eu la chance

d’interviewer :

- Depuis quand utilisez-vous les services de « Disfruta & Verdura » ?

+ Ça fait presque 4 mois.

- Pourquoi avez-vous décidé de commencer à acheter ses légumes sur internet et

pourquoi à cette entreprise ?

4 Tous les produits qui sont vendus internationalement ou par internet ont le certificat de qualité “Global-gap”, indispensable pour ce type de ventes et qui ajoute un surcoût entre 3000€ et 4000€ par an.

13

Source: www.disfrutayverdura.com

Page 14: Rosalia trabajo definitivo corregido

+ Je voulais commencer à consommer des fruits et légumes bio. Alors j’ai cherché sur

internet et j’ai trouvé beaucoup de sites web qui offrent le même service que

« Disfruta&Verdura ». J’ai pensé que l’achat de ces produits sur internet serait la façon

la plus rapide et facile de trouver des produits bio. J’ai choisi de leur acheter parce que

j’ai aimé l’information de leur site web.

- Est-ce que vous êtes contente avec leur service?

+ Oui, parce qu’ils fonctionnent de façon simple, ils sont rapides et ils m’apportent des

produits de bonne qualité.

14

Page 15: Rosalia trabajo definitivo corregido

2.3. ÉTUDE COMPARATIVEPendant la moitié du mois de mars, le mois d’avril et mai, un jour par semaine,

normalement le jeudi, j’ai pris les prix de quelques produits agricoles typiques du Baix

Llobregat dans trois types de commerces différents et aussi à Mercabarna afin de les

comparer. J’ai noté toutes les données de chaque semaine sur une table comme celle-

ci :

2.3.1. Produits agricoles choisis pour l’étude comparative

Pour prendre les prix et les comparer j’ai choisi les légumes que vous trouverez par la

suite. Il y en a certains de saison, d’autres hors saison et quelques-uns plus commues

ou plus faciles de trouver que d’autres (toujours en ce qui concerne le Baix Llobregat).

J’ai voulu qu’il y ait de la variété, donc par conséquence j’ai choisi :

Artichaut. Comme j’ai déjà dit, il s’agit du produit le plus cultivé dans la

contrée. Son mois de récolte c’est avril, c’était donc un produit de saison

pendant ma période de prise de données.

Poire. Dans le magasin le plus petit (La Font) je n’ai pas trouvé ce fruit. En

revanche au supermarché et à la fruiterie si. La raison apportée par le vendeur

était que ce n’était pas la saison, mais actuellement il s’agit d’un produit de

continuité, bien que la période de récolte principale soit pendant l’été et

l’automne.

15

Page 16: Rosalia trabajo definitivo corregido

─ Blanquette : Elles se caractérisent par leur forme allongée et par sa

couleur verte avec des taches marron.

─ Conférence : Elles sont vertes et de moyenne ou petite taille. Sa chair est

blanche.

Asperge. Comme l’artichaut, c’est aussi un des produits qu’on cultive le plus au

Parc Agrari. Il s’agit d’un produit qui normalement se vend en bottes, de

manière que ça m’a été plus complexe d’en comparer les prix, puisque chaque

commerçant les regroupent en quantités différentes. On commence à les

récolter au mois de mars.

Pomme. La Catalogne produit presque la moitié des pommes qu’on consomme

en Espagne, la plupart cultivées dans la zone de Lérida. Les espèces qu’on

cultive le plus dans notre pays sont:

─ Golden : La reine des pommes jaunes.

─ Granny : C’est la variété la plus représentative des pommes vertes. Elle

est juteuse à l’intérieur et un peu acide.

Laitue. La laitue a sa meilleure époque pendant le printemps, mais aujourd’hui

on peut la consommer sans problème pendant toute l’année grâce aux serres.

─ Iceberg : elle est ronde, large, ferme et croquante. Ses feuilles extérieures

sont vertes et celles plus près du tronc blanches.

─ Romaine : tronc largue, allongé et dressé. Ses feuilles sont vertes foncées

et se regroupent de façon peu serré autour du tronc, sans former un

véritable cœur.

Tomate. La tomate est un légume auquel on doit faire plus attention en

sélectionnant lequel acheter, puisqu’il y a beaucoup de variétés bien différentes

–concrètement plus de 100. Il y a également beaucoup de polémique à cause

de son apparence quelques fois « plastique » et du peu de goût qu’elles

peuvent avoir. Même si sa culture est d’origine américaine, elle très cultivée en

générale dans toute l’Europe. La meilleure époque de récolte dans le Baix

Llobregat est pendant les mois d’été, grâce au soleil, bien qu’on puisse les

trouver pendant toute l’année.

16

Page 17: Rosalia trabajo definitivo corregido

─ Pour salade : comme son propre nom indique, c’est celle qu’on utilise pour

les salades. On trouve la « Dan-Roc », la « Montserrat » ou la déjà assez

célèbre « Cherry ». Elles ont beaucoup de goût et la peau assez fine.

─ Mûre : on l’utilise pour cuisinier (sauces, conserves, purées). La plus

typique est la « Daniela ». D’habitude elles sont juteuses et savoureuses.

2.3.2. Commerces choisis pour l’étude comparative

« Mercadona »

Il s’agit d’un supermarché assez grand.

L’entreprise a d’autres établissements dans toute

l’Espagne. Celui où je suis allée pour ma prise de

données se trouve à Rambla Josep Tarradelles,

10-12, 08860 Castelldefels, Barcelona.

« Frutas Antonio »

C’est une entreprise qui a ses champs et un

grand magasin à Almeria (Espagne) où un

groupe d’agriculteurs et de conducteurs

récoltent et transportent ses produits jusqu’à

Mercabarna. En plus de vendre dans leur

fruiterie à Castelldefels, ils exportent en France, en Italie, en Allemagne et

dans les Pays de l’Est.

J’ai pris mes données dans la fruiterie qui se trouve à Carrer Arcadi Balaguer

13, 08860 Castelldefels, Barcelona.

Épicerie écologique « La Font »

17

Source: yelp.com

Page 18: Rosalia trabajo definitivo corregido

C’est un herboriste et un magasin de produits écologiques dont le propriétaire

est le gentil Mr Toni. Il se trouve à Carrer Bisbe Urquinaona, 3, 08860

Castelldefels, Barcelona.

2.3.3. Tables et graphiques de comparaison

Après la prise de données des produits dans les commerces déjà mentionnés, j’ai

élaboré ces graphiques de barres, un pour chaque produit.

18

Page 19: Rosalia trabajo definitivo corregido

19

Page 20: Rosalia trabajo definitivo corregido

Ce que l’on remarque le plus ce sont les colonnes vertes, c'est-à-dire, celles de « La

Font ». D’un côté, on peut voir que dans ce commerce il n’y a pas eu certains produits

pendant la période où j’ai pris les données, comme c’est le cas de la poire. En effet,

« La Font » ne vend que produits de saison. De l’autre côté, ces graphiques nous

montrent que les commerces écologiques sont les plus chers.

En regardant les barres de Mercabarna, si on tient compte de ça qu’a dit José Miguel

Piñol par rapport au prix de vente qui est presque toujours le minimum, on peut voir les

bénéfices que les agriculteurs laissent de gagner. Il y a une différence assez notable

20

Page 21: Rosalia trabajo definitivo corregido

entre le prix auquel ils vendent leurs produits et celui auquel les consommateurs les

achètent.

En plus, il faut ajouter que les prix de Mercadona sont généralement plus bas que ceux

des fruiteries, probablement car les supermarchés s’approvisionnent en quantités plus

grands que les petits commerces.

21

Page 22: Rosalia trabajo definitivo corregido

3. PARTIE PRATIQUE

3.1. VISITE AU MARCHÉ DU PAYSAN DU PRAT DE LLOBREGAT

Le samedi 9 Mai 2015 je suis allée au « Marché du Paysan du Prat de Llobregat » pour

prendre un premier contact avec un groupe de paysans qui vendent leurs produits

directement de leurs champs de production aux consommateurs (sans intermédiaires)

et avec l’objectif de faire quelques interviews et d’obtenir des données qui ne sont pas

sur internet. Ce marché fonctionne seulement le samedi et son président est Mr.

Agustín, qui a l’étal « Pagés Remolar ». Ce jour là il n’a pas pu me recevoir mais il m’a

invité à y aller un autre jour.

J’ai parlé aussi avec l’étal « Can Tombarella » et je leur ai expliqué que j’étais en train

de faire mon Travail de Recherche et que pour ça j’étais intéressée par les marchés

agricoles qui vendent directement du jardin potager au consommateur sans la

présence d’intermédiaires. Ensuite je leur ai demandé pour les coûts qu’ils ont et le

marge de bénéfice sur lequel ils comptent. Ils m’ont dit que c’est difficile de les calculer

car dans le monde de l’agriculture interviennent beaucoup de facteurs externes comme

le temps. En plus ils m’ont raconté que leur politique est de réinvestir en pépinière pour

améliorer les productions futures et arriver à des productions nouvelles. Mais ils n’ont

pas approfondit sur le sujet bénéfices/frais. Finalement ils m’ont commenté aussi que

je pouvais visiter le « Parc Agraire du Baix Llobregat » dont le siège est la « Masia Can

Comas ». Je les ai remerciés pour leur collaboration et je les ai laissés travailler.

Puis je me dirige à l’étal « Eco-hort d’Enric » où

deux employés me reçoivent. Après m’être

présentée, je commence à poser les questions.

22

Page 23: Rosalia trabajo definitivo corregido

- Savez-vous quel est votre plus grand coût de production ?

+ Oui, oui, le transport. Nous transportons nos marchandises. Nous disposons de ce

camion.

- Transportez-vous directement des champs, vous-mêmes ? Le camion est à vous ?

+ Oui, oui. Nos dépenses de production sont les combustibles, la machinerie qu’on

utilise au champ, les engrais, les salaires des employés…

L’étal a commencé à se remplir de personnes et la vendeuse s’est offerte à m’envoyer

un email avec plus d’information, mais malheureusement je n’ai jamais reçu ce mail.

Ensuite je me suis approchée de l’étal « La

Masia », où j’ai été reçue par le propriétaire,

Jose Miguel Piñol, et son fils de 17 ans qui lui

donne un coup de main le samedi. Ils sont la

5ème et la 6ème génération de sa famille qui se

consacre au champ. La surface dont ils

disposent et qu’ils cultivent est de 15 hectares.

Ils vendent d’énormes artichauts qui excellent par rapport

à d’autres et ils m’ont dit que ce sont des artichauts

français, qu’ils cultivent spécifiquement pour exporter en

France. Je leur ai expliqué que je suis en train de faire le

Travail de Recherche et que je voulais voir le rôle que

jouent les intermédiaires dans les résultats et bénéfices

des agriculteurs, et comment ils affectent à la poche du consommateur.

- Quelles garanties peut donner un intermédiaire et jusqu’à quel point ils sont

nécessaires ? Il y a des agriculteurs qui pensent que les intermédiaires assurent la

vente ?

+ Ça dépend. Si la production est pactée et il y a un contrat, on a la vente assurée. S’il

n’y en a pas, comme c’est le cas de Mercabarna, alors on n’a aucune garantie et tout

dépend de la demande. En réalité, Mercabarna n’est pas un intermédiaire, c’est un

acheteur. Si on a un acheteur, on peut produire ce qu’on nous demande, mais si on ne

l’a pas, cela arrive dans 90% des cas, alors on produit selon la demande qu’on peut

prévoir au marché en tenant compte de l’époque de l’année. On apporte la production

23

Page 24: Rosalia trabajo definitivo corregido

à Mercabarna et si on la vend, ils gardent une commission du prix de vente, et si elle

ne se vend pas alors on perd la production qu’on a apportée.

-Et vous, en plus du frais que suppose perdre la récolte par les inclémences

météorologiques, avez-vous contrôlé combien vous investissez en engrais?

+Oui, mais chaque culture est différente. On commence avec le cout de loyer des

terres -tout le monde n’a pas ses propres terres-, l’eau –qui est assez chère-, etc.

Voyons, il y a les frais fixes comme la location de terres, l’eau, des impôts diverses

comme la contribution et tout cela. Puis, on a les frais de personnel.

-Dans vos cas, combien d’employés avez-vous ?

+ 5 employés, dépendant de l’époque ils peuvent être plus, puis il y a une époque où

on a besoin de plus de personnel pour la récolte. À ce moment là il y a 5 employés

fixes et 4 temporels. Après il y a autres frais comme les engrais, les tracteurs, le gasoil,

les assurances, les produits phytosanitaires, les graines, etc. Ce n’est pas une

question de lancer une graine et deux mois après… Il faut s’occuper de la culture.

-Qu’est-ce que vous voulez dire par « s’occuper de la culture » ?

+Je plante, après cela on doit suivre le progrès de la plante, comme par exemple s’il y

a une invasion de plaies. En plus il y a des plantes qui ont un surcoût de production

comme c’est le cas de la tomate, où on doit mettre des cannes, les attacher, enlever

les bourgeons, etc. Et il y en a d’autres qui ont moins de processus comme par

exemple la laitue, qu’on plante et quand on voit qu’elle est déjà grande, on la coupe.

Ça veut dire que ça dépend de la plante, certaines requièrent plus attentions que

d’autres.

-Et… je comprends que ça peut être un peu plus personnel et peut être vous ne voulez

pas le dire mais, plus ou moins, les frais fixes, combien peuvent ils supposer ? Ou

quels sont plus ou moins les bénéfices?

+Tout ça dépend du prix final de la vente..

- Et vous le variez suivant ?

+Pas du tout. Je ne fixe pas les prix. À ce secteur nous ne marquons pas les prix. Je

peux te donner un prix à toi mais si je l’apporte à Mercabarna le prix change. Ce n’est

pas moi qui le fixe.

24

Page 25: Rosalia trabajo definitivo corregido

-Ah oui, j’ai déjà vu sur le web de Mercabarna qu’ils mettent le prix minimum, maximum

et dominant.

+Oui mais, bien… Si on me payait les prix qu’ils mettent là, je serais déjà content !

-Ah, alors ces prix ne se respectent pas ?

+Voyons, à Mercabarna il y a beaucoup d’offre, et il y a différentes qualités, plusieurs

catégories, origines, différentes variétés, etc. Bien, chaque type de magasin ou

commerce à son genre. Sans démériter personne mais, par exemple, une épicerie d’un

pakistanais ou un d’un maghrébin achète un genre et une de la zone haute de

Barcelone ou un marché municipal où on cherche plus de qualité ils en achètent un

autre bien sûr. Alors ça, le prix minimum et maximum ils le mettent mais ne correspond

pas beaucoup avec la réalité parce qu’on vend au-dessous du minimum ou aussi

quelque fois au-dessus du maximum.

-Alors quand vous faites chez-vous vos comptes de vos économies, avec quel

bénéfice croyez vous que vous jouez ?

+C’est très relatif. Ça dépend de l’époque, du fait que ce soit toi uniquement qui ait ce

produit. Mais d’une année sur l’autre les bénéfices baissent, ça c’est sûr. Il y a même

des années où on doit détruire la récolte parce qu’elle n’est pas vendue. Nous

travaillons avec des produits périssables qu’ou bien on le coute aujourd’hui et il est

vendu demain ou après-demain ou alors il commence à se mettre fané et on doit le

jeter.

-Et vous vendez à Mercabarna et ici ou vous avez aussi un magasin physique ?

+Nous avons aussi un magasin physique. Mais ce qu’on vend au magasin et ce qu’on

vend ici c’est un 5% de notre production. En plus je fais de l’exportation en France.

Vous devez toucher beaucoup de choses et beaucoup de sorties pour avoir quelque

bénéfice.

Après insister sur ma nécessité d’en savoir plus sûr ces coûts de production pour mon

travail, finalement j’ai réussi à avoir des chiffres plus concrèts.

Main d’oeuvre : 5 employés par mois 6.000€ de salaire + 1.300 de sécurité sociale

Location des terres : 1.200€/ha aprox. par année

Gasoil : 1.000€ aprox. par année

Engrais et produits phytosanitaires : 15.000-20.000€ aprox. par année25

Page 26: Rosalia trabajo definitivo corregido

Graines : 20.000€ aprox. par année

Eau : 250€/ha aprox. au mois

En plus, il faut ajouter le coût des stages, lesquels varient certainement en dépendant

du type, et aussi qu’ils ont une surface de 20 hectares.

Je remercie beaucoup leur collaboration. Ensuite j’ai voulu leur acheter quelques

produits en raison de leur gentillesse et finalement je suis parti.

26

Page 27: Rosalia trabajo definitivo corregido

3.2. SONDAGE

Après avoir beaucoup recherché sur les producteurs et les transporteurs des produits,

j’ai voulu aussi connaître mieux ceux qui manipulent les produits en dernier lieu : les

consommateurs. Ce sondage m’a permis de m’approcher plus des clients et de

découvrir leurs habitudes et leurs motifs pour les avoir.

Je l’ai réalisée avec Google Docs et distribuée sur Whatsapp aux personnes de

seulement le Baix Llobregat, en spécifiant qu’un seul membre par famille devait y

répondre. Elle a été répondue par 30 personnes.

27

Page 28: Rosalia trabajo definitivo corregido

Avec la question « Où avez-vous

l’habitude d’acheter les légumes

que vous consumez ? » j’ai

remarqué que dans la plus parts

des sondages on achète les fruits

et légumes dans les fruiteries et

dans les supermarchés. C’est une

réponse que ne m’a pas surprise,

puisque la société actuelle n’a ni le

temps ni l’argent suffisant pour se

déplacer jusqu’aux agriculteurs en plus des prix si chers dans les épiceries

écologiques.

Ensuite, à la question « Où est-ce que vous aimeriez les acheter sans tenir compte des

distances, des prix et de la commoditée? », laquelle était de réponse multiple, il y a eu

une majorité de « Commerces écologiques ». La raison principale apportée a été que

les produits écologiques ont moins de produits chimiques et par conséquent ils sont

plus sains. En plus, 10 personnes ont répondu qu’ils aimeraient acheter dans les étaux

des propres agriculteurs, 7 aux fruiteries, 4 aux marchés et un au supermarché.

28

Page 29: Rosalia trabajo definitivo corregido

4. CONCLUSIONS

La réponse à mon hypothèse sur la différence entre les bénéfices obtenus par les

agriculteurs et les intermédiaires est que : comme toute la société croit, d’habitude les

intermédiaires obtiennent plus de bénéfices que les agriculteurs à qui ils achètent. Par

contre, il y a des agriculteurs qui gagnent plus, comme ceux qui ont une production

écologique –et tout le monde n’est pas au courant de cela-, puisque comme on a vu,

les produits agricoles des épiceries écologiques sont les plus chers.

En ce qui concerne mes objectifs initiaux, je peux dire que je les ai tous accomplis :

maintenant je sais beaucoup plus sur l’agriculture de ma comarque et sur l’effort et les

injustices des agriculteurs. En même temps, j’ai pratiqué mes habiletés informatiques

et journalistiques, aussi bien de recherche que de production textuelle.

En conclusion, même si au début je croyais que je n’aimerais pas ce sujet et je ne

savais pas par où commencer ma recherche, après sept mois d’investigation et

rédaction, je peux dire que je n’ai pas trouvé ce travail ennuyeux, mais au contraire,

très intéressant et enrichissant.

J’estime donc mon Travail de Recherche de Baccalauréat conclu. J’espère que vous

l’aurez bien aimé et je vous remercie du temps que vous aurez consacré à le lire.

29

Page 30: Rosalia trabajo definitivo corregido

5. WEBGRAPHIE→ http://www.infoautonomos.com/blog/el-sector-agrario-pasa-de-intermediarios/

→ http://www.cafebabel.es/sociedad/articulo/venta-por-internet-el-fin-de-los-

intermediarios-en-productos-agricolas.html

→ https://es.wikipedia.org/wiki/Bajo_Llobregat

→ https://ca.wikipedia.org/wiki/Baix_Llobregat

→ http://parcs.diba.cat/web/baixllobregat/inici

→ http://www.directodelcampo.com/noticias/frutas-por-internet--txt--1kbbgieme.html

→ http://www.disfrutaverdura.com/index.php/

→ http://www.gerencie.com/la-funcion-del-intermediario-en-la-comercializacion.html

→ https://es.wikipedia.org/wiki/Canal_de_distribuci%C3%B3n

→ http://www.gestiopolis.com/clasificacion-intermediarios-proceso-mercadeo/

→ https://es.wikipedia.org/wiki/Producto_agrícola

→ http://www.igartubeitibaserria.eus/es/noticias/consumir-productos-agricolas-sin-

intermediarios-1

→ http://www.mercabarna.es/serveis/estadistiques-diaries

→ http://www.frutasantonio.com

30

Page 31: Rosalia trabajo definitivo corregido

6. ANNEXES

31

Page 32: Rosalia trabajo definitivo corregido

6.1. MERCABARNAMercabarna est la société gestionnaire de la zone alimentaire qui concentre les

marchés grossistes de la ville de Barcelona et ses environs. Il est formé de 3 marchés

grossistes (Marché Central des Fruites et Légumes, Marché Central du Poisson et

Mercabarna-fleur) et un abattoir.

Le terrain qu’occupe Mercabarna est de 90 hectares. Parmis elles, il y en a 800 pour

les entreprises du secteur agroalimentaire, 300 pour le Marché Central et presque 500

pour le secteur d’Activités Complémentaires (ZAC). Son rôle dans le monde du travail

de la métropole est très important, puisqu’il donne emploi à 25.000 personnes chaque

jour et il ya 800 entreprises établies.

Les produits qui arrivent à Mercabarna sont des produits nationaux et étrangers, mais

son milieu d’influence le plus immédiat comprend toute la Catalogne, le nord de la

Communauté Valencienne, la frange d’Aragon, les Îles Baléares, Andorre, le sud de la

France et le nord de l’Italie.

32

Page 33: Rosalia trabajo definitivo corregido

6.2. GLOSSAIRE5

- asperge (cat. espàrrec ; cast. espárrago) : (botanique) plante potagère de la famille

des liliacées, dont on mange les pousses.

- artichaut (cat. carxofa ; cast. alcachofa) : (botanique) plante potagère de la famille

des composées.

- bassin (cat. conca ; cast. cuenca) : (géographie) région drainée par un fleuve et ses

affluents.

- bénéfice (cat. benefici ; cast. beneficio) : (finances) profit financier réalisé lors d'une

opération commerciale. Avantage, bienfait.

- botte (cat. manat ; cast. manojo) : assemblage de végétaux liés entre eux.

-bourgeon (cat. brot ; cast. brote) : (botanique) ébauche d'organe végétal.

- concurrence (cat. competència ; cast. competencia) : (économie) compétition entre

des producteurs ou des commerçants.

- consommation (cat. consum ; cast. consumo) : fait d'utiliser quelque chose qui sera

ensuite inutilisable, ou détruit.

- contrée (cat. comarca ; cast. comarca) : surface vieillie de terrain, étendue de pays,

région.

- dépense (cat. despesa ; cast. gasto) : (finances) argent dépensé pour une opération

quelconque. Fait de dépenser de l'argent, achat effectué.

- dépôt (cat. ingrès ; cast. ingreso) : (économie) contrat commercial avec un

dépositaire, intermédiaire à qui est confié une marchandise pour qu'il en assure la

vente.

- élevage (cat. ramaderia ; cast. ganadería) : ensemble d’animaux d'une même espèce

ou d'une même famille dans le cadre d'une exploitation.

- engrais (cat. adob ; cast. abono) : produit organique ou minéral ajouté au sol pour le

fertiliser.

5 Définitions extraites de http://www.le-dictionnaire.com/ 33

Page 34: Rosalia trabajo definitivo corregido

- étal (cat. parada ; cast. puesto) : table permettant d'exposer les produits, notamment

sur un marché.

- frais (voire dépenses)

- fournisseur/-eusse (cat. proveïdor ; cast. proveedor) : (commerce) commerçant qui

fournit, qui vend des marchandises à des clients.

- graine (cat. llavor ; cast. semilla) : organe contenu dans un végétal et apte à germer.

- haricot (cat. mongeta ; cast. judía) : (botanique) plante de la famille des

légumineuses.

- irrigable (cat. de regadiu ; cast. de regadío) : (agriculture) que l'on peut irriguer.

- paysan (cat. pagès ; cast. campesino) : personne vivant du travail de la terre.

- pépinière (cat. planter ; cast. plantel) : terrain, lieu de culture de ces plants.

- périssable (cat. perible ; cast. perecedero) : qui ne se conserve pas, pour une

denrée.

- poireau (cat. porro ; cast. puerro) : (botanique) plante, potagère à longues feuilles

vertes et bulbe blanc, de la famille des liliacées.

- provenance (cat. procedència ; cast. procedencia) : origine, source.

- radis (cat. rave ; cast. rábano) : (botanique) plante potagère dont on mange la racine

(genre de crucifères)

- récolte (cat. collita ; cast. cosecha) : produits résultant de l’action de recueillir les

produits de la terre.

- serre (cat. hivernacle ; cast. invernadero) : abri à paroi de verre ou de plastique

destiné à protéger les plantes du froid ou à faire pousser des plantes hors saison.

- verger (cat. cultiu de regadiu ; cast. cultivo de regadío) : terrain planté d'arbres

fruitiers.

34

Page 35: Rosalia trabajo definitivo corregido

6.3. REMERCIEMENTSEn premier lieu je voudrais remercier mes tuteurs José Fernández et Lluís-Xavier

Flores pour me guider sur le contenu comme dans la structure de ce travail et aussi à

mes professeures Mari Balastegui pour m’inspirer à l’heure de choisir le sujet et Ana

San Juan pour la correction orthographique.

Ensuite je dois vraiment remercier ma mère, puisqu’elle a été toujours là en me

résolvant de petits doutes, en m’accompagnant aux lieux nécessaires pour faire la

partie pratique et en m’appuyant aux moments de plus frustration.

Je remercie aussi la collaboration de mes interviewés José Miguel Piñol et Maria

Montserrat Ramírez, l’aide en la correction orthographique de mon amie Delfina

Tamagnini et les conseils de certains amis.

Merci beaucoup.

35

Page 36: Rosalia trabajo definitivo corregido

EDITÉ AVEC LE SOUTIEN FINANCIER DE LA COMMISSION EUUROPÉENNE. LE CONTENU DE CETTE PUBLICATION ET L’USAGE QUI POURRAIT EN ÊTRE FAIT N’ENGAGENT PAS LA RESPONSABILITÉ DE LA COMMISSION EUROPÉENNE

36